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Got a secret, can you keep it - Ornella

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Got a secret, can you keep it ?



✧ Chez le Psychiatre, 16h. ✧Ornella & Noah


Noah avait l’habitude de se rendre chez le psychiatre depuis tout petit. Une sommation de son père à laquelle il lui a toujours été impossible de déroger. En soi, Noah n’avait pas réellement de problème : peut-être un peu trop renfermé, peut-être un peu trop muet, peut-être un peu trop sensible. Mais ce sont des traits de caractère comme les autres, il n’est nul besoin de les sanctifier ou de les ériger en problèmes. Car en réalité, Noah se sent plus mal et déphasé depuis qu’il suit une thérapie, comme si ces longues après-midi de discussion, ou de silence perturbant, avaient finit par lui faire admettre l’idée, complètement fausse, qu’il était peut-être fou.

Ces rendez-vous ont commencé jeune, à l’adolescence. Noah dormait peu et avait des crises de violence de plus en plus répété : il cassait les murs de sa chambre, plusieurs fois la porte de la salle de bain, se cogner souvent sur lui-même, avait finit par faire peur à ses parents qui un soir de diner avant dû l’enfermer dans le garage le temps qu’il se calme. Et plus on lui répétait qu’il devenait fou, plus Noah hurlait à la mort, scandant que s’ils voulaient de la folie, il allait leur en donner. Au-delà de l’appréhension qu’on peut avoir d’une telle situation, en réalité Noah est un garçon tout à fait ordinaire. Ses crises de violence se sont déclenchés à une période critique de sa vie : non seulement il était gagnait par ce marasme commun à tout adolescent grandissant, mais aussi il avait appris le viol de sa sœur. Sas doute, l’épisode le plus douloureux de toute son existence puisqu’il n’y a personne au monde que Noah aime plus que sa mère et sa petite sœur. Sa petite sœur, après ce drame, s’est renfermée sur elle-même, Noah la surprenait souvent pleurant sur son lit, ou se réveillant la nuit en criant au secours. Et voir sa sœur dans cet état le rendait complètement fou : paralysé par son impuissance, par le fait qu’il n’avait rien pu faire pour l’aider, ni ne pouvait toujours rien faire pour apaiser sa peine, il était devenu irritable, colérique et extrêmement nerveux.

Après avoir suivit une longue thérapie en Europe, qui de ces crises de violences avaient finit par faire surgir tout un tas d’autres problèmes, le père de Noah avait exigé de lui qu’il rencontre un nouveau psychiatre à Boston. C’était une des conditions sine qua non pour allait y étudier : et de toute façon, tout ce que son père exige, Noah est obligé de l’exécuter, par habitude, par crainte, ou par simple lassitude de la rébellion.

La séance d’aujourd’hui était terminé, il était 16h de l’après midi. Noah avait pris l’habitude de croiser cette jeune fille qui avait toujours ses rendez-vous après lui. En réalité, il ne s’était jamais vraiment attardé sur son visage, mais c’était devenu un leit motiv, une sorte de toc. Toujours le même regard qu’il lui lançait quand lui sortait du bureau du docteur alors qu’elle y entrait. Jamais un mot pour autant, Noah n’est pas du genre bavard, encore moins sociable.

En bas du bâtiment qui accueille le bureau du psychiatre, Noah s’installe sur un petit muret. Il fait bon, il a tout son temps et pas grand-chose à faire de ses journées en ce moment. Habillé différemment, ayant troqué son costume traditionnel contre un jean noir, un pull bordeaux, une veste en cuir, un bonnet noir et une paire de Vans, il s’allume une cigarette, tire quelques lattes, en regardant sans vraiment regarder les voitures traverser l’avenue qui se dresse face à lui.






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Noah & Ornella
D'habitude les femmes comme moi et surtout une Cabot font du shopping le samedi après-midi. Quant à moi, je consacrais mes après-midi à toute autre chose. En effet, j'avais pris rendez-vous avec mon psychiatre habituel, je le vois régulièrement et dorénavant on se connait, enfin il me connait très bien, trop bien même. C'est rare lorsque je me confie à quelqu'un surtout un inconnu, mais lui c'est différent parce que c'est son métier. Quel métier d'ailleurs ! Je le plains, rien qu'à m'écouter il doit se tirer des balles le pauvre... Je n'ai pas une vie passionnante et personne ne voudrais ma vie, c'est certain. Même moi j'aimerais parfois échanger de vie avec quelqu'un d'autre, faut dire que je n'ai pas eu une vie bien facile. Entre l'assassinat de mon père, mon viol, le décès de mon fiancé, ma fausse couche et désormais je découvre que mon père assassiné n'est pas mon véritable père. C'est vraiment à rien comprendre en vérité, ma mère qui m'apprends au bout de 24 ans que mon père est une aventure, mais bon il a recommencer quand même trois ans après au final puisque avant moi, il y avais ma sœur Lauryn. En faites, je pourrais écrire un roman avec mon histoire, mais non merci. J'ennuierais tout le monde et puis je ne veux absolument pas qu'on sache ma vie privée, ça ne regarde personne. Déjà que j'ai parlé de mon viol à personne... Je n'arrivais pas à le dire, je suis rester dans cette bulle. Seulement, avant de tout exploser, je préfère aller consulter mon psy, je suis calme à vue d'oeil mais si je reste renfermée cela ne va plus. Quoiqu'il en soit il m'a beaucoup aidé, sans lui j'ignore en j'en serais et encore moins ce que je serais devenue. Je n'en ai parlé à personne que je consultais un psy. Ma famille ne le sait pas, il n'y a que ceux que je croise souvent dans la salle d'attente comme Stuart ou même ce jeune homme qui passe souvent avant moi. Nos regards se croisent souvent mais aucun de nous n'ose parler... Après ma consultation, assez longue cette fois-ci, je descend de l'immeuble pour en sortir. Mon téléphone se mit à sonner et je laisse échapper un soupire avant de répondre à ma mère. C'est-à-dire que depuis qu'elle m'a avouer la vérité, c'est assez tendue avec elle et puis je ne cautionne ni pardonne son gros mensonge. Je raccroche peu de temps après et en tournant ma tête, je vois ce jeune homme que je croise souvent sans parler. " Fumer n'est pas bon pour la santé. Le psy ne te l'a jamais dit? " Le taquinais-je finalement. Il faut bien se détendre après tout, mais je dis ça en faites il fait bien ce qu'il veux. Surtout qu'en faites le psy fume, pas souvent mais il fume. " Désolée si je dérange. " Je n'aime pas passer pour la fille chiante et tout ça.
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✧ Chez le Psychiatre, 16h. ✧Ornella & Noah


Sans s’en rendre compte, Noah, qui avait désormais ses écouteurs dans les oreilles, en était à la onzième musiques de l’album OK Computer, à sa sixième clopes, et à la 62ème voiture rouge qui passait. Il était resté là presque une heure, assis sur ce muret, complètement absent de l’instant. Son corps ici, son esprit ailleurs. Un temps de répit sans doute nécessaire après les tumultes de la conversation psychiatrique : l’obligation de remuer de vieilles scènes pour comprendre les réactions d’aujourd’hui n’était pas de tout repos. Et même s’il n’osait pas l’avouer, ni se l’avouer à lui même d’ailleurs, Noah était partagé entre l’idée que ces séances étaient inutiles parce qu’elles étaient devenues habituelles et que le propre de la psychiatrie c’est de parvenir à saisir la folie dans son état d’expression fortuite, à un moment donné, dans un court laps de temps, et non pas dans son état létal, immergé, courant, propre à la grande majorité des êtres humaines. Et l’idée que ces séances étaient nécessaires, justement parce qu’elles étaient habituelles, les enlever serait comme d’arrêter son entrainement de boxe pour un passionné de boxe. Noah était passionné par ses états d’âme, de nature introvertie il ne pouvait s’empêcher de passer des heures, fixant le plafond, à contempler et essayer de comprendre ses entrailles. Alors, pourquoi cesser de voir le psychiatre ? Une tâche laborieuse mais néanmoins nécessaire, voilà la conclusion à laquelle il était parvenu au termes de sa sixième cigarette. Avant d’allumer la septième à la suite tant il avait l’impression de ne pas avoir savourer la précédente.

Ces divagations absurdes laissèrent vite place à une voix fluette à peine audible qui s’élevait non loin du garçon tandis que la musique dans son oreille allait decrescendo. Instinctivement, il se tourna pour faire face à son interlocutrice, enlevant ses écouteurs dans le même temps. Et après un court temps de réflexion, quelques fractions de seconde de mutisme, le temps de réaliser où il était, pourquoi il y était, ce qu’il faisait, et qui lui parlait, il finit par entendre comme en écho la phrase que la jeune fille venait de prononcer. La jeune fille qu’il croisait chaque fois qu’il allait chez le psy. Toujours le même rituel : il sortait, elle entrait, leurs regards se croisaient à peine, comme s’ils avaient honte d’être ici mais voulait le masquer derrière une fierté impassible, quasi robotique. Il n’avait jamais pris le temps de la regarder avant se disant que s’il l’observait, elle finirait par l’observait aussi. Et Noah était mal à l’aise avec cette idée. Mal à l’aise avec l’idée qu’on sache qu’il allait chez le psy aussi. Depuis longtemps en plus. Chez les gens de sa famille, chez les gens de son rang, on cache, on masque, on déguise ses travers derrière le cliché photoshopé d’une vie mondaine parfaite : « il est en voyage à Dubai, il parait que c’est la nouvelle destination en vogue » pour dire « il est en prison pour fraude fiscale mais j’ai trop honte de le dire », « elle est dans les Hamptons », pour dire « elle est en cure de désintox », « il a décidé de faire de l’humanitaire, quelque part en Afrique », pour dire « mon fils a pété les plombs, est parti, et je n’ai plus aucune nouvelle , ou encore « il a ses cours de violon» pour dire « il est chez le psy ». Du violon, oui, il s’agissait bien de pisser dans des violons pour les gens de son monde.

Revenant à l’instant présent, au sein de cette rencontre hasardeuse mais néanmoins agréable, Noah ne put, à la différence des autres fois, empêcher ses yeux de se balader sur le visage de la jeune fille : traits fins, charme agréable, une légère espièglerie dans la tonalité de la voix. Elle était jolie, c’est le premier constat qu’il en tira. Avant de remarquer son air amusé et de gagner en sourire à son tour, : « Le psy non plus n’est pas bon pour la santé. C’est la cigarette qui me l’a dit », dit-il un brin taquin avant de tirer une profonde inspiration sur sa cigarette et d’en recracher la fumée au vent. Sitôt, la jeune fille s’excuse de le déranger. Noah sourit de plus belle en baissant furtivement les yeux avant de les relever. Il apprécie sa démarche, mais elle ne le dérange en rien. Dans quoi le dérangerait-elle ? De nature plutôt solitaire et sauvage, le voilà qui se montre avenant : après tout les deux jeunes gens étaient certains de se croiser encore souvent, autant rester courtois : « Il y a une voiture rouge pour six voitures noires en moyenne », dit-il en désignant la grande avenue en face du doigt. Comme pour lui dire « je comptais les voitures depuis une heure, super distraction ». Et reprit à haute voix cette fois : « Tu vois, tu ne me dérange en rien », dit-il en souriant avant de se décaler sur le muret afin de lui faire une place : « Je refuse d’obéir au psy en dehors de son cabinet. Alors, je t’offre une cigarette ? », dit-il en lui tendant son paquet.





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Noah & Ornella
Toutes ses séances de psychologue faisaient de moi une femme différente, chaque fois j'en ressort plus forte et ça faisait un bien fou de parler. A l'habitude je ne parle jamais de ma vie, je dis toujours que ma vie est inintéressante, qu'il n'y a rien de plus à savoir sur moi. Je ne veux en aucun cas qu'on me pose des questions auquel je n'aimerais pas y répondre, me refaire basculer dans le passé me ferait fuir. Je ne parle pas à un inconnu, je ne confie pas toute ma vie à un ou une inconnu(e). Ainsi ce ne fut pas le cas avec ce psy, il était différent, il avais cette voix qui adoucis les moeurs. En faites, je me sens soulagée, comme si rien ne pouvais m'arrêter quand je suis avec lui, on dirait qu'il est quelqu'un de ma famille, je le suis depuis que je vis ici donc ça fait un bail. Il connait mieux ma vie que n'importe qui, même ma mère et ma soeur. Je suis septique quand à leur dire la vérité sur le fait que je vois un psy depuis qu'on vit ici, sur le fait de leur parler de mon viol... Je ne leur en ai jamais parlé, je ne voulais pas les inquiéter plus que ça en vérité, j'allais mieux dorénavant, je reste forte. Je ne sais pas qui est ce type, mais je m'en fichais, c'était loin derrière moi à présent. Je me posais la question à savoir ce qu'aurais était mon avenir si j'aurais encore eu mon fiancé à mes côtés et mon enfant, on aurait était une belle famille et quand je vois cette image dans ma tête, ça me redonne ce sourire radieux et niais sur mes lèvres. Je me rends compte que l'on aurait pu être une merveilleuse famille. A quoi servait de voir un psy finalement si je me ressasse mon passé dans ma tête chaque fois et que je me fais encore plus de mal? Mais au fond il m'aide énormément et j'ignore ce que j'aurais était sans lui.
A force de penser, je m'en arrachais le cerveau. J'ai beau être une belle Cabot qui prends soin d'elle, l'apparence est parfois trompeuse comme on dit, on a beau avoir le plus beau sourire mais c'est derrière le plus beau des sourires qu'on masque cette souffrance. Et ce sourire je l'offrais à présent à ce jeune homme, que je vois chaque jour sortir de la salle du psy et que nos regards se croisent sans jamais piper mot. Il est différent des autres patients que je côtoie dans la salle d'attente ou plutôt que je croise. Ceci dit, je tente d'ouvrir une discussion, pourquoi pas après tout, je n'avais rien d'autre à faire et depuis le temps qu'on se croise, j'aimerais en savoir un peu plus. Je tente la plaisanterie et ça marche à mon plus grand plaisir, j'esquisse un sourire amusé suite à sa blague. « Elle n'a peut-être pas tord. Mais que serait-on sans ce psy? » Dans mon point de vue à moi en tout cas. J'aime beaucoup parler avec le psy, me confier et lui révéler ma vérité, il sait m'aider, il est là pour ça, même si au début ce fut difficile. Cependant, j'espérais ne pas dérangeais le jeune homme et il me montrais la longue avenue en me disant le nombre de voiture et la couleur qui passait en moyenne, quelle distraction ! En même temps que faire d'autre en fumant une cigarette? « Plutôt sympa comme activité ! C'est quoi ta couleur préféré? Tu as une voiture, toi aussi? »  Ben quoi, autant apprendre à se connaître bien qu'on ignore le prénom de l'un et de l'autre, mais ça viendra au fil de la conversation. Je ne dérange pas et tant mieux, ce n'est pas mon genre de m'incruster de cette façon mais il semblait s'ennuyer et j'avais raison. Il veux m'offrir une cigarette, alors je lui réponds. « Tu fais bien ce que tu veux, après tout.... Je ne fume pas, merci quand même. » J'apprécie tout de même l'offre, surtout que désormais les cigarettes coûtent chères. Néanmoins, je décide de me présenter. « Moi c'est Ornella. Mais on m’appelle Nella. Et toi? »
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✧ Chez le Psychiatre, 16h. ✧Ornella & Noah


Il y avait beaucoup de choses que Noah assumait plutôt mal dans sa vie, et ses visites régulières chez le psy étaient l’une d’entre elles. Alors, quand la jeune fille qu’il croisait tout le temps dans la salle d’attente vint l’interpeller, il se montra instantanément courtois. De naturel plutôt sauvage, froid, voir désagréable, il arborait un grand sourire amusé et l’invita à le rejoindre. Après tout, ils allaient se croiser encore un long moment, alors il ne valait mieux pas partir sur une mauvaise relation. Et puis on ne sait jamais, elle est jeune, elle étudie peut-être à Harvard, et peut-être même qu’ils ont des connaissances en commun auxquelles elle pourrait répéter le secret de Noah ! Il n’en savait rien mais était de toute manière parano, d’un naturel très méfiant, et tant qu’il ne connaissait pas la personne en face, il préférait rester sur ses gardes. De toute façon, il s’était littéralement perdu dans ses pensées et un peu de compagnie ne pouvait que lui faire du bien après cette séance douloureuse. A sa question « qu’est ce qu’on serait sans le psy », Noah rit gentiment avant de dire sur le ton de la plaisanterie : « Sans le psy ? Je serais probablement un fou qui n’a pas conscience de l’être ». Non, Noah n’appréciait pas forcément cette activité. Pour lui, elle n’était pas vouer à soigner la personne, mais plus à mettre en lumière ses blessures – le soin lui revenant à lui-même. Comme il était habitué à ces séances, il ne saurait dire ce qu’aurait été sa vie sans elle. Mais en supposant, il préférait se résigner à l’idée qu’il aurait été le même, avec les mêmes réactions, les mêmes états d’âme, mais sans en avoir conscience ni comprendre ses attitudes. Il tira quelques lattes de sa cigarette avant de lui parler de son activité passionnante de comptage de voiture pour bien lui affirmer qu’elle ne le dérangeait en rien : « Passionnant n’est-ce pas ? », dit-il en riant avant de se décaler sur le muret pour l’inviter à s’asseoir : « Je crois que c’est la première fois qu’on me pose cette question », dit-il en riant de plus belle avant de poursuivre : « Mais je crois que c’est le rouge. Et ma voiture est garée à deux rues d’ici ». Comme elle refusait sa cigarette en disant qu’elle ne fumait pas, Noah éteignit la sienne propre en l’écrasant sur le muret avant de mettre le mégot nettoyé de son tabac et de ses cendres dans sa poche (il détestait qu’on jette les choses par terre) : « Dans ce cas, je vais éviter de te transformer en fumeuse passive ». Enfin, la jeune fille donne son prénom et Noah baisse légèrement la tête en souriant encore, parfaitement courtois. Il marque un petit temps de pause, tout se passe très vite dans sa tête : s’ils se mettent à échanger leur prénom, à parler vraiment, ils vont se connaitre. Ce qui veut dire, qu’à un moment ou un autre ils parleront des raisons qui les poussent à aller chez le psy. Subitement, Noah eut un peu peur – il était mal à l’aise avec les relations sociales et ne savait pas vraiment comment s’y prendre pour garder une distance mesurée. Lorsque finalement, en voyant la jeune fille s’asseoir à côté de lui, il réussit à se raisonner en se disant que ce n’était pas si mal, après tout, d’apprendre à se connaitre : « Noah. Et les gens m’appellent … Noah », dit-il en souriant avant de lui tendre la main pour la lui serrer : « Enchanté Ornella. Si tout le monde t’appelle Nella, je veux faire partie des rares à utiliser ton vrai prénom ». Il finit alors par poser ses mains sur le muret, de part et d’autre de lui, en balançant ses jambes, comme un enfant : « Tu es toujours aussi joyeuse quand tu sors de son cabinet ? »





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Ce n'est en aucun cas parce que je vois un psy que je suis automatiquement folle ou une véritable psychopathe ou même une criminelle, loin de là. Vous savez tout le monde à cet avis en général sur les gens qui consultent des psychologue, on peux de suite les considérer comme fou sans les connaître d'avantage, mais qu'importe puisque je sais pertinemment que je ne suis pas de cette catégorie. Je le vois parce que si je ne le vois pas je risque de devenir folle en revanche, c'est vrai, je n'aime pas me confier à qui que ce soit et même mes meilleures amies, Marley comme Clea bien qu'elles me connaissent parfaitement, mais je veux juste parler, me sentir libre. Je me dis que si je n'en parle pas, j'y penserais trop à m'en pourrir la vie. J'aurais pu finir alcoolique ou une véritable droguée après tout, rien ne m'en empêche de mal tourner, mais je ne suis pas ce genre de femmes. Je veux toujours rester forte quoiqu'il advienne. Je me dis toujours qu'il y a pire dans la vie, oui il y a pire que de découvrir son père assassiner à l'âge de 18 ans dans son bureau, il y a pire que de perdre son fiancé et son bébé, il y a pire que de découvrir que le père qui a était assassiner n'est pas ton véritable père. Bref, en faites je me pose trop de questions parfois et c'est sûrement mieux que je vois ce psy que de me les poser sans cesse. Alors quand ce jeune homme me sors qu'il serais un fou sans conscience de l'être, ceci me fait sourire doucement finalement. « Sûrement ou alors un criminel ou un psychopathe voir les deux. » Ouais ou un violeur même. Horrible image, j'enlève ça de mon esprit et préfère passer outre. Sa distraction est bien amusante cela dit. « Mieux ça que de devenir fou tout simplement. » Fini-je par répondre d'un léger rire. L'ironie du sort qu'on se retrouve encore dehors, le destin même je dirais. Je lui pose une question que je n'avais pas encore poser, mais toute aussi intéressante et ça l'avais surpris. Je hoche la tête en écoutant sa réponse. « Il faut bien une première à tout. » Le rouge, intéressant comme couleur. J'aime bien aussi, mais ce n'est pas ma couleur préférée, c'est le rose. Le jeune homme fit un geste remarquable, parce qu'effectivement il balance sa cigarette par terre direct quand il sait que je ne fume pas, pour mon bien. « Tu n'étais pas obliger. Mais merci, j'apprécie. » Néanmoins, la fumée ne me dérangeait guère. Je me présente à lui et il fit de même, joli prénom Noah. « Enchanté. Très joli prénom. Tu viens d'où? » Ben quoi, j'aimerais bien en apprendre plus sur le jeune homme tout de même. Soudain, il me pose une question étrange. « Joyeuse?! Tu veux dire que te parler poliment, me rends joyeuse? » Répondre à a question par une question, la technique pour dire "étrange question". Ceci dit assez surprenant, on ne me l'avais jamais faite celle-ci mais comme je l'ai dit, il faut bien une première à tout.
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