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D'habitude les femmes comme moi et surtout une Cabot font du shopping le samedi après-midi. Quant à moi, je consacrais mes après-midi à toute autre chose. En effet, j'avais pris rendez-vous avec mon psychiatre habituel, je le vois régulièrement et dorénavant on se connait, enfin il me connait très bien, trop bien même. C'est rare lorsque je me confie à quelqu'un surtout un inconnu, mais lui c'est différent parce que c'est son métier. Quel métier d'ailleurs ! Je le plains, rien qu'à m'écouter il doit se tirer des balles le pauvre... Je n'ai pas une vie passionnante et personne ne voudrais ma vie, c'est certain. Même moi j'aimerais parfois échanger de vie avec quelqu'un d'autre, faut dire que je n'ai pas eu une vie bien facile. Entre l'assassinat de mon père, mon viol, le décès de mon fiancé, ma fausse couche et désormais je découvre que mon père assassiné n'est pas mon véritable père. C'est vraiment à rien comprendre en vérité, ma mère qui m'apprends au bout de 24 ans que mon père est une aventure, mais bon il a recommencer quand même trois ans après au final puisque avant moi, il y avais ma sœur Lauryn. En faites, je pourrais écrire un roman avec mon histoire, mais non merci. J'ennuierais tout le monde et puis je ne veux absolument pas qu'on sache ma vie privée, ça ne regarde personne. Déjà que j'ai parlé de mon viol à personne... Je n'arrivais pas à le dire, je suis rester dans cette bulle. Seulement, avant de tout exploser, je préfère aller consulter mon psy, je suis calme à vue d'oeil mais si je reste renfermée cela ne va plus. Quoiqu'il en soit il m'a beaucoup aidé, sans lui j'ignore en j'en serais et encore moins ce que je serais devenue. Je n'en ai parlé à personne que je consultais un psy. Ma famille ne le sait pas, il n'y a que ceux que je croise souvent dans la salle d'attente comme Stuart ou même ce jeune homme qui passe souvent avant moi. Nos regards se croisent souvent mais aucun de nous n'ose parler... Après ma consultation, assez longue cette fois-ci, je descend de l'immeuble pour en sortir. Mon téléphone se mit à sonner et je laisse échapper un soupire avant de répondre à ma mère. C'est-à-dire que depuis qu'elle m'a avouer la vérité, c'est assez tendue avec elle et puis je ne cautionne ni pardonne son gros mensonge. Je raccroche peu de temps après et en tournant ma tête, je vois ce jeune homme que je croise souvent sans parler. " Fumer n'est pas bon pour la santé. Le psy ne te l'a jamais dit? " Le taquinais-je finalement. Il faut bien se détendre après tout, mais je dis ça en faites il fait bien ce qu'il veux. Surtout qu'en faites le psy fume, pas souvent mais il fume. " Désolée si je dérange. " Je n'aime pas passer pour la fille chiante et tout ça.(Invité)
Toutes ses séances de psychologue faisaient de moi une femme différente, chaque fois j'en ressort plus forte et ça faisait un bien fou de parler. A l'habitude je ne parle jamais de ma vie, je dis toujours que ma vie est inintéressante, qu'il n'y a rien de plus à savoir sur moi. Je ne veux en aucun cas qu'on me pose des questions auquel je n'aimerais pas y répondre, me refaire basculer dans le passé me ferait fuir. Je ne parle pas à un inconnu, je ne confie pas toute ma vie à un ou une inconnu(e). Ainsi ce ne fut pas le cas avec ce psy, il était différent, il avais cette voix qui adoucis les moeurs. En faites, je me sens soulagée, comme si rien ne pouvais m'arrêter quand je suis avec lui, on dirait qu'il est quelqu'un de ma famille, je le suis depuis que je vis ici donc ça fait un bail. Il connait mieux ma vie que n'importe qui, même ma mère et ma soeur. Je suis septique quand à leur dire la vérité sur le fait que je vois un psy depuis qu'on vit ici, sur le fait de leur parler de mon viol... Je ne leur en ai jamais parlé, je ne voulais pas les inquiéter plus que ça en vérité, j'allais mieux dorénavant, je reste forte. Je ne sais pas qui est ce type, mais je m'en fichais, c'était loin derrière moi à présent. Je me posais la question à savoir ce qu'aurais était mon avenir si j'aurais encore eu mon fiancé à mes côtés et mon enfant, on aurait était une belle famille et quand je vois cette image dans ma tête, ça me redonne ce sourire radieux et niais sur mes lèvres. Je me rends compte que l'on aurait pu être une merveilleuse famille. A quoi servait de voir un psy finalement si je me ressasse mon passé dans ma tête chaque fois et que je me fais encore plus de mal? Mais au fond il m'aide énormément et j'ignore ce que j'aurais était sans lui.
A force de penser, je m'en arrachais le cerveau. J'ai beau être une belle Cabot qui prends soin d'elle, l'apparence est parfois trompeuse comme on dit, on a beau avoir le plus beau sourire mais c'est derrière le plus beau des sourires qu'on masque cette souffrance. Et ce sourire je l'offrais à présent à ce jeune homme, que je vois chaque jour sortir de la salle du psy et que nos regards se croisent sans jamais piper mot. Il est différent des autres patients que je côtoie dans la salle d'attente ou plutôt que je croise. Ceci dit, je tente d'ouvrir une discussion, pourquoi pas après tout, je n'avais rien d'autre à faire et depuis le temps qu'on se croise, j'aimerais en savoir un peu plus. Je tente la plaisanterie et ça marche à mon plus grand plaisir, j'esquisse un sourire amusé suite à sa blague. « Elle n'a peut-être pas tord. Mais que serait-on sans ce psy? » Dans mon point de vue à moi en tout cas. J'aime beaucoup parler avec le psy, me confier et lui révéler ma vérité, il sait m'aider, il est là pour ça, même si au début ce fut difficile. Cependant, j'espérais ne pas dérangeais le jeune homme et il me montrais la longue avenue en me disant le nombre de voiture et la couleur qui passait en moyenne, quelle distraction ! En même temps que faire d'autre en fumant une cigarette? « Plutôt sympa comme activité ! C'est quoi ta couleur préféré? Tu as une voiture, toi aussi? » Ben quoi, autant apprendre à se connaître bien qu'on ignore le prénom de l'un et de l'autre, mais ça viendra au fil de la conversation. Je ne dérange pas et tant mieux, ce n'est pas mon genre de m'incruster de cette façon mais il semblait s'ennuyer et j'avais raison. Il veux m'offrir une cigarette, alors je lui réponds. « Tu fais bien ce que tu veux, après tout.... Je ne fume pas, merci quand même. » J'apprécie tout de même l'offre, surtout que désormais les cigarettes coûtent chères. Néanmoins, je décide de me présenter. « Moi c'est Ornella. Mais on m’appelle Nella. Et toi? »(Invité)
Ce n'est en aucun cas parce que je vois un psy que je suis automatiquement folle ou une véritable psychopathe ou même une criminelle, loin de là. Vous savez tout le monde à cet avis en général sur les gens qui consultent des psychologue, on peux de suite les considérer comme fou sans les connaître d'avantage, mais qu'importe puisque je sais pertinemment que je ne suis pas de cette catégorie. Je le vois parce que si je ne le vois pas je risque de devenir folle en revanche, c'est vrai, je n'aime pas me confier à qui que ce soit et même mes meilleures amies, Marley comme Clea bien qu'elles me connaissent parfaitement, mais je veux juste parler, me sentir libre. Je me dis que si je n'en parle pas, j'y penserais trop à m'en pourrir la vie. J'aurais pu finir alcoolique ou une véritable droguée après tout, rien ne m'en empêche de mal tourner, mais je ne suis pas ce genre de femmes. Je veux toujours rester forte quoiqu'il advienne. Je me dis toujours qu'il y a pire dans la vie, oui il y a pire que de découvrir son père assassiner à l'âge de 18 ans dans son bureau, il y a pire que de perdre son fiancé et son bébé, il y a pire que de découvrir que le père qui a était assassiner n'est pas ton véritable père. Bref, en faites je me pose trop de questions parfois et c'est sûrement mieux que je vois ce psy que de me les poser sans cesse. Alors quand ce jeune homme me sors qu'il serais un fou sans conscience de l'être, ceci me fait sourire doucement finalement. « Sûrement ou alors un criminel ou un psychopathe voir les deux. » Ouais ou un violeur même. Horrible image, j'enlève ça de mon esprit et préfère passer outre. Sa distraction est bien amusante cela dit. « Mieux ça que de devenir fou tout simplement. » Fini-je par répondre d'un léger rire. L'ironie du sort qu'on se retrouve encore dehors, le destin même je dirais. Je lui pose une question que je n'avais pas encore poser, mais toute aussi intéressante et ça l'avais surpris. Je hoche la tête en écoutant sa réponse. « Il faut bien une première à tout. » Le rouge, intéressant comme couleur. J'aime bien aussi, mais ce n'est pas ma couleur préférée, c'est le rose. Le jeune homme fit un geste remarquable, parce qu'effectivement il balance sa cigarette par terre direct quand il sait que je ne fume pas, pour mon bien. « Tu n'étais pas obliger. Mais merci, j'apprécie. » Néanmoins, la fumée ne me dérangeait guère. Je me présente à lui et il fit de même, joli prénom Noah. « Enchanté. Très joli prénom. Tu viens d'où? » Ben quoi, j'aimerais bien en apprendre plus sur le jeune homme tout de même. Soudain, il me pose une question étrange. « Joyeuse?! Tu veux dire que te parler poliment, me rends joyeuse? » Répondre à a question par une question, la technique pour dire "étrange question". Ceci dit assez surprenant, on ne me l'avais jamais faite celle-ci mais comme je l'ai dit, il faut bien une première à tout.(Invité)