Cameron M. Carmen ► Marlon Teixeira

Par une canicule exceptionnelle en cette dernière semaine d'été, je naquis le 15 septembre 1990. Ainsi, déjà sans encore avoir rien accompli ma naissance allait rester dans les mémoires. Automatiquement je reçus un prénom commençant par la lettre C, comme Cameron, petite tradition familiale oblige. C'est ainsi que la famille Carmen dû accueillir un nouveau membre. Ma famille était composée de mon père riche possédant l'une des plus célèbre clinique privée de la côte Est, ma mère était une femme d'affaire hors-paire gérant l'entreprise que lui avait légué mon grand-père. Mais beaucoup de monde disent que naître avec une cuillère en argent dans la bouche, ne vous rend pas plus différent que les autres, vous restez un simple être humain. Eh bien je pense que les gens qui ont d'y ça, ne sont justement pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche.

Je n'étais pas le premier enfant, mes parents avaient déjà eu une fille Clara. D'un an plus âgé que moi, je dois dire que nous étions un peu les rois du foyer.
Dès ma naissance et durant toute ma vie jusqu'à maintenant. Mes parents n'étaient pas beaucoup présents, toujours en voyage ou en réunion, j'ai toujours pensé qu'un jour le travail les tuerait. Bien sûr ce manque de présence parentale, nous rendit très proche ma soeur et moi. C'est d'ailleurs surement grâce à ça, qu'aujourd'hui on s'entend si bien et qu'elle est peut-être la personne pour qui je m'inquiète le plus. Mais je dois dire, que nous n'étions pas les seuls enfants issus du milieu doré de Manhattan, nous avions des voisins et des amis de la famille. Je dois dire que certaines périodes de notre enfance, nous étions plus en vadrouille entre les différentes maisons de nos amis, enfants de multimilliardaires, d'hommes politiques, de stars... bref du gratin international, que dans notre propre maison. Je me rappelle nettement que Clara et moi étions tous les deux très doués pour attirer l'attention sur nous et embarquer les autres dans tous les jeux interdits par les adultes.
Vous croyez que je ne devrais pas me plaindre ? Même si pour mes huit ans, j'avais eu le droit à la découverte de la barrière de corail. J'avais aussi toute une écurie à mon nom. Depuis tout petit j'adorais le sport, je forçais mes parents à payer les meilleurs athlètes pour être mes coach sportifs ou encore mes entraîneurs. Mais malgré tout, je ne restais pas bête et écervelé. J'ai toujours su être intelligent, même si je trouvais ça normal venant de mes parents d'obéir à tous mes désirs, avec d'autres personnes c'était plus compliqué, mais il suffit juste d'un sourire, de quelques compliments ou encore de manipulation à droite et à gauche pour réussir tout ce que je souhaitais. J'avais réussi à convaincre le doyen de notre pension privée et hyper-chère, de nous laisser faire une fête dans le gymnase à 13 ans en compagnie d'alcool et en dégradant le matériel de l'établissement, résultat j'aurais dû payer, mais au final ce n'est pas moi qui ait pris, mais les autres.... Lorsque je veux quelque chose je l'obtiens, il n'était pas rare que je m'amuse à comploter contre les uns, manipuler les autres pour créer des disputes, tout ça pour rester le plus populaire et celui qu'on enviait le plus.

L'une des personnes, qui a le plus partager mes frasques et mes délires, c'était James Wilson. Je l'avais connu notamment parce que ses parents étaient très proches des miens. Bon bien sûr je vous passe les détails de nombreuses soirées ennuyeuses des adultes à parler économie et politique, pendant que nous jouions les enfants sages et modèles sous leur yeux. Mais une fois le dîner terminé et nous partis dans les salles de jeux et dans les parcs de nos propriétés de vacances, là nous devenions de véritables petits diables. A ce moment nos véritables personnalités se montrer. Je crois que vous auriez dû mal à croire tout ce que des gosses prépubaires auraient pu faire avec des parents comme les nôtres.
Oui James était pour moi, le frère que je n'avais pas. Bien que parfois je me demandais pourquoi mes parents étaient si proche des siens. Enfin, je dois avouer qu'il était le seul, mis à part ma soeur, en qui j'avais une totale confiance.
Puis vient l'adolescence. Je dois dire que c'est à partir de ce moment- là, que j'ai réellement appris à m'amuser. En effet, j'avais très vite perdu ma virginité, on ne peut pas dire que l'on peut résister longtemps. A partir de cette période je devenais un véritable charmeur et beau parleur. Je ne me suis jamais attaché, surtout parce que l'amour me fait ... non pas peur, mais je le redoute, transformant un homme en une bête accro' à une autre.Et surtout aussi vu la réticence et les discours de James à propos de l'amour, qui m'aidait à forger mon opinion là-dessus, je suis plutôt coup d'un soir que terrible prince charmant. De toutes façons, au bout d'un moment je ne pourrai que décevoir la fille avec qui je suis ou alors même la tromper.
Un beau salopard, vous pourriez penser... eh bien oui. Je ne suis pas non plus quelqu'un de très mauvais, j'ai aussi mes bons côtés, mes amis ont toujours su qu'ils pouvaient compter sur moi, après tout je détenais au mieux leur secret et je pouvais au mieux les conseiller. Mais aussi j'étais un expert lorsqu'il s'agissait de se venger. On ne pouvait pas me trahir, c'est moi qui décidait quand quelqu'un pouvait rester avec nous ou non. J'étais un petit roi entouré de ma troupe.
Puis après avoir réussi pleinement touts mes examens et avoir reçu mon diplôme. J'étais autorisé à aller à l'Université, ça ne me disait pas grand- chose, même si Harvard était la meilleure des Universités au monde, mais bon Clara y était et puis je savais que James irait aussi à Harvard. Alors, mon choix était vite fait, je mis tout en œuvre pour intégrer la reine de l'Ivy league. Je réussis à y entrer. Mes premières années à la Fac' furent encore plus belle en action et meilleure en tout point à ce que j'aurais imaginé. Bien que ces derniers temps, je trouvais que James et ma sœur avaient un comportement bizarre l'un envers l'autre. Puis cet été, j'ai aussi l'étrange idée d'accepter de participer au Summer camp, peut-être pour mieux m'aider à comprendre ces deux-là.