SHARON FRANCESCOV ► Natalie Dormer

Née avec une cuillère en argent dans la bouche, d'un père russe et d'une mère italienne, je fus accueillie dans le plus beau mélange qui puisse exister. Les journées de mon enfance étaient rythmées par l'éducation. L'éducation culturelle, scolaire, l'éducation culinaire. Et enfin les cours de bienséance, d'étiquette et de maintien avant d'aller se coucher. On pourrait me croire princesse, mais je n'en n'étais pas une, j'avais juste été élevée de cette manière, car il faut dire que mes parents avaient eu ce genre d'éducation étiqueté depuis leurs plus bas âges. Mon père est policier et ma mère est une mannequine, moi depuis mon plus jeune âge, je fus attirée par les vêtements, la couture et tout ce qui se rattachait au stylisme. Plus je grandissais et plus les bonnes manières qu'essayaient de m'apprendre mes parents me pompaient vraiment l'air. A partir de mes dix ans, je commençais à mieux m'affirmer, de fille sage, posée, douce aux bonnes manières de riche, je passais à une fille bourrée de défauts, narcissique, hautaine, parfois égoïste, mauvaise, calculatrice, manipulatrice, vicieuse et mesquine parmi d'autres. Je suis surtout déterminée. Si je veux quelque chose, je suis prête à l'obtenir par tous les moyens, quitte à mentir, trahir (mais surement pas mes vrais amis) voir même tuer enfin façon de dire...ou pas. Pour une fille de dix ans, j'étais déjà beaucoup trop ouverte, pour la simple et bonne raison que je n'avais fait que fréquenter des personnes complètement à l'opposé de mon éducation, des personnes avec qui je me suis senti vraiment moi, loin des étiquettes et de toutes ses bonnes manières à en vomir. Si je devais me décrire moi-même, ce serait en trois mots, garce, parfaite et égoïste. Même si je porte beaucoup d'importance à mon apparence physique, toujours bien soigné, toujours bien habillé. C'est d'ailleurs dans la même année de mes dix ans que nous avons quitté la Russie pour nous installer au USA plus principalement à Cambridge. Je dois dire que je me suis vite attachée à cette ville qui pour moi était la ville parfaite, le paradis parfait pour les débauches, les mauvaises fréquentations et tout ce qui allait avec. Je me suis toute suite sentie dans mon monde, dans celle que je voulais être. Aux files des années, les découvertes de cette ville ont peu à peu changé la simple gosse de riche en délinquante de première catégorie. Surtout lorsque je fis mon entrée à Harvard, cette université parfaite pour être simplement moi. J'avais même commencé à toucher à l'alcool, à la drogue, oui bon pas au point de finir en drogué cuite jusqu'aux oreilles non plus j'y touchais que lors des soirées et modérément. J'avais une certaine popularité auprès des garçons, silhouette à en baver ouais vous avez vu mes fesses ?!, de longs cheveux tantôt blonds, tantôt bruns, tantôt courts, roux selon mon humeur, des yeux bleus à se noyer dedans et un léger accent russe qui ne peut que rendre fou, je ne me privais donc pas d'abuser de mes charmes afin de jouer avec tous ces beaux mâles. Tout est parfait, je suis parfaite, la vie est parfaite, alors pourquoi s'en priver ? Je me la pète trop ? Oui et alors ? J'suis belle, j'ai du charisme et je possède de beaux traits de visage, toujours en train de marcher tel une féline et de regarder les autres avec cette lueur de supériorité et alors ? Tes pas content(e) vas cogner ta tête contre un mure !. Aujourd'hui, j'étais une femme comblée de toutes les manières possibles bien que je suis passés dans plusieurs histoires qui m'ont un peu dégoûtés de l'amour et c'est pour cela que j'ai décidé de m'abonner au céliba, au moins je ne risque plus d'avoir le cœur brisé. Enfin, j'avais une vie de rêve, des études de rêve, des amis répondants toujours présents et des parents à me couvrir de tout ce que je désirais. D'ailleurs en parlant d'eux, ils ne savent ni d'Adam, ni d'Eve, qu'en dehors de la maison, j'étais cette petite bitch semant la terreur sur son passage. Comment pourraient-ils le savoir en même temps ? Car lorsque je franchissais le pas de la maison, je devenais la fille qu'ils connaissaient, sage, à l'écoute, douce, cette fille aux bonnes manières, toujours vêtue de façon simple et posée et classe alors qu'une fois dehors, je reprenais ma vraie personnalité, le petit diable refaisait aussitôt surface, retirant mes vêtements simples en laissant apparaître des vêtements de parfaite petite allumeuse. Ahhhh... ne cherchez pas à comprendre, je suis ce que je suis que ça plaise ou non.

Ps: Je zappe l'histoire de son adoption, je reprends la Sharon d'avant :giggle: