Umberto ‡ Too fast for freedom

Un nouveau gala mondain. Qui dit nouvelle année dit Charité. Oh qu'ils sont beaux les bourgeois avec leur façade ravalée aux artifices de Dior et Chanel. Balançant quelques billets compatissants de leur dernier sac Lancel. Plus le temps passe et plus Zoïa se sent en décalage avec ce milieu auquel elle appartient. Mais Papa lui demande de faire bonne figure de temps à autre puisque sa chère mère est trop occupée à carburer au Xanax. La Demoiselle prend place à la table circulaire qu'on lui a désigné et ses prunelles s'allument malicieusement lorsqu'elle lit l'identité du voisin désigné. Quelques minutes passent et lui amène son complice de mondanité. « Bonsoir Umberto ! » s'exclame-t-elle en l'embrassant sur les deux joues et lançant un regard entendu à leurs acolytes aussi vides que leur porte-monnaie est plein. Sa bouche se fraie un chemin jusqu'à son oreille. « J'espère bien que tu trouveras de quoi pimenter notre soirée. »