TRISTAN A. SIGMUNDSSON ► miles mcmillan.

Tristan n'a jamais été intéressé par la politique, loin de là. La seule raison pour laquelle il étudie donc ce sujet, c'est pour travailler son charisme et son influence... et apprendre à dominer le monde avec pour seul instrument sa connerie. Ce qui, vu la taille de cette dernière, risque d'être très facile. À part ça, outre être partiellement (mais en grande partie) désintéressé de ses études, dans lesquelles il excelle tout de même, Tristan apprécie énormément le fait de glander dans sa chambre à lire un truc parce qu'il a trop la flemme d'avoir une vie sociale, ou au contraire jeter sa paresse au placard le temps de festoyer comme un fifou avant de se re-tapir au fond de son lit. En gros, c'est le type pratiquement sociopathe mais qui n'en est pas moins une bête des soirées et, qui plus est, un mec assez sympa quand on le connaît.

Tristan est un mec louche. Très très louche. C'est genre, une espèce de... de... de kikoolol hippie violent amicalement asocial. Oui, c'est ce que je disais, il est super louche. Au premier abord, on pense de Tristan que c'est un type très froid, distant et calme (ou un violeur écossais ayant des problèmes de colère et des fantasmes bizarres, ça le fait aussi). C'est presque le cas (pas pour le violeur hein). Il ne fera jamais le premier pas, soit parce qu'il n'est pas intéressé, soit parce qu'il n'a pas envie, soit parce qu'il a la flemme. Dans les trois cas, on a toutes les raisons de penser que c'est quelqu'un d'antipathique, or, c'est juste que, si on ne lui parle pas, il ne parlera pas non plus. Il n'est pas timide, juste introverti (et flemmard). C'est le genre de mec généralement discret qui préfère se ranger dans un coin avec un bouquin, une guitare ou de la musique et se perdre dans ses pensées plutôt que de communiquer avec le monde extérieur. Il a beaucoup à dire et pourtant il ne parle presque jamais, comme quoi les autres sont trop inférieurs à son intelligence pour comprendre de quoi il parle. Si si, il est vraiment très modeste, c'est évident quoi. On pense souvent qu'il est trop fier, prétentieux, égoïste, etc. tout simplement parce qu'il a tendance à se montrer assez indifférent et inintéressé avec les gens, mais au fond, c'est un mec très cool et sympa, il a juste la flemme de miser sur les expressions, les émotions et tout le bordel qui va avec. Tristan est très paresseux, en effet, ça en devient presque maladif. Son côté hyper calme le rendrait presque léthargique, vu qu'il ne fait pas grand-chose de ses journées. Heureusement que ça ne change rien au fait qu'il fait un très bon ami, fiable, agréable, à l'écoute... très méchant, par contre. En effet, Tristan a tendance à se montrer particulièrement cruel avec ses potes, les maltraitant (surtout verbalement) quasiment tout le temps. Mais après tout, c'est comme ça que les amis se comportent entre eux, il ne cherche donc que leur bien. Enfin, malgré son tempérament très silencieux et calme, Tristan n'en reste pas une personne plutôt agitée, fun et excentrique lorsqu'il a l'occasion de l'être. C'est qu'il se cache bien, le saligaud, mais une fois avec des amis proches (et ça il n'en a pas beaucoup) ou tout simplement à n'importe quelle fête, il se lâche complètement et devient très effrayant tellement personne n'est habitué à le voir ainsi déchaîné. On dit bien qu'il ne faut jamais se fier aux apparences (sinon il serait sûrement un violeur écossais, or, il n'est ni violeur, ni écossais).
Disons qu'à part ça, vu son manque flagrant d'intéractions sociales, Tristan a plutôt du mal à intéragir avec les autres. Il reste très maladroit et a tendance à faire beaucoup de gaffes, par exemple en disant quelque chose de très vexant. Le pire, c'est qu'il ne s'en rend même pas compte, ce qui fait qu'il ne s'excuse jamais. De toute façon, même quand il est au courant de ses conneries, il ne s'excuse pas. Le problème n'est pas la fierté, ni la flemme, c'est juste le... euh, le complexe de supériorité de Tristan, on va dire. Il pense que les excuses sont inutiles, qu'elles ne résoudront rien, et que les gens doivent apprendre à surmonter leurs "épreuves" (aussi débiles soient-elles) toutes seules au lieu de se fier aux aveux navrants d'une personne n'occupant sûrement pas une place capitale dans leurs vies. En gros, IL EN A RIEN À FOUTRE. UC