LIBRE | tonight is the night

Tomber malade la veille du réveillon du nouvel an, c’est ce qu’on appelle plus communément avoir la grosse poisse. Clouée au lit toute la journée avec une crève pas possible, j’ai fini par me lever, déterminée à bien fêter cette fin et ce début d’année. Parce que 2015 avait été pour moi une plutôt bonne année dans la généralité, et que je comptais vivre 2016 encore mieux. Si quelqu’un venait à me demander pourquoi je me ramenais avec mon visage pâle et la goutte au nez, j’aurais de quoi rétorquer sans aucune hésitation. Faut bien profiter de la vie, n’est-ce pas ? D’autant plus que ce genre de moment n’est qu’une fois par an – évidemment. Du coup, pour fêter ça dignement, j’ai longuement réfléchi – enfin, vite fait quand même en réalité – à un lieu, à des gens. Pour au final me dire que même si je devais me retrouver seule ce soir, l’ambiance de cette nuit m’amènerait à rencontrer du monde et, qui sait, à passer la soirée avec ? Mes escarpins Louboutin aux pieds, je me suis fièrement mise sur mon 31 – 31 décembre, vous comprenez le rapprochement ? Prête à faire un ravage – au niveau du bar, près de la source sainte qu’est l’alcool –, je suis entrée dans le People’s Republik sans plus attendre, me dirigeant gaiement à ladite source de jouvence pour me poser sur un tabouret. « Bonsoir ! Un mojito, s’il vous plaît. »