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NEPHERTHEO + if we're talking body, you got the perfect one so put it on me.

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Une intrusion dans mon appartement. Une confrontation un peu trop brutale. Un mot plus haut que l'autre. J'ai démarré au quart de tour, encore une fois, et j'ai fini par le jeter dehors sous le coup de la colère. C'est drôle au fond, parce qu'il est le seul à toujours avoir été là pour moi. Léo, mon demi-frère. Dès que mon père me les a ramenés à la maison, lui et sa mère, il a été là. Parce qu'il a traversé les mêmes épreuves que moi. Parce que notre parcours est similaire. Parce que ses épaules étaient un peu plus larges que les miennes. Et, aujourd'hui, je l'ai mis à la porte comme un malpropre, comme s'il n'était personne à mes yeux. Tout ça pour rien. Il avait raison au fond, je lui ferme beaucoup trop de portes. Depuis que mon père m'a gentiment mise à la rue et que j'ai commencé mon boulot d'escort pour payer le loyer et les factures, je l'écarte de tout. Je ne fais presque plus attention à lui, parce que je suis concentrée à tout cacher. A tout garder pour moi, sans rien laisser fuiter. Parce que, s'il savait je n'aurais pas eu à lui claquer la porte au nez, il serait parti de lui-même et m'aurait abandonné. Et ça, je n'aurais pas eu la force de le supporter. C'est peut-être mieux comme ça. C'est vrai au fond, lui demander de partir m'a fait mal, mais probablement moitié moins que ce que j'aurais ressenti s'il avait décidé de me laisser, seule, face à moi-même. J'aurais sombré, plus que je ne sombre déjà. J'aurais laissé s'échapper l'idée de m'en sortir, de me battre contre la vie, contre moi. Parce que je suis mon plus grand démon. Parce que je peux me détruire entièrement si même lui me montre que je ne suis pas assez bien. Alors, le fait de faire tout ça à sa place m'aide. Ça m'a écorché le cœur, mais il est encore en un seul morceau et c'est bien suffisant. Quand je serais meilleure, je le retrouverais. Je le sais. Je le sens. Je l'espère. Je le dois. Mais, en attendant, j'ai besoin de le sortir de ma tête. Oublier fait du bien, ça soulage l'âme même si ce n'est que le temps d'un soir. Et, pour alléger mon cœur, ce soir j'enfile une petite robe noire. Pas très classe, un peu trop moulante. Une tenue juste ce qu'il faut pour s'aventurer en boite. Passant pour la énième fois les portes de l'établissement, un sourire en coin apparaît sur mon visage. La piste est pleine, la musique donne follement envie de se déhancher. Voilà tout ce dont j'ai besoin. Sans trop réfléchir je prends la direction du bar. L'ivresse aide à l'oubli. Je crois même que ces deux-là sont inséparables, du moins pour moi. Je me dois d'esquiver deux-trois personnes, un peu ivre, totalement dans l'ambiance, avant de pouvoir poser mes fesses sur l'uns des tabourets libre restant. J'interpelle le barman et lui commande une vodka qui arrive rapidement. Je n'ai pas réellement le temps d'attendre, de prendre mon temps. J'ai besoin que ça monte vite, parce que ses mots résonnent dans ma tête. Ce n'est pas bon signe. Pas du tout. Alors, je la bois rapidement et en commande une deuxième. C'est stupide, je le sais. Mais, clairement, j'ai besoin de soigner ma peine et je ne vois pas réellement d'autre alternative à la peine que je me suis moi-même créé sans vraiment le vouloir. Mon impulsivité me joue toujours de mauvais tours et malheureusement pour moi, je ne sais pas la contrôler. Ce n'est pas faute d'essayer pourtant. Lorsque mon second verre arrive je l'attrape et me lève, bien décidée à me bouger un peu. Mon mouvement est rapide et malgré moi je percute quelqu'un, renversant ma vodka. Et merde, je suis désolée. Je souffle un coup relève la tête avant d'afficher un sourire en coin. Je reconnais ce visage ; Léo. Je l'ai rencontré en soirée il y a peu et je dois admettre qu'il m'a pas mal attiré, j'ai donc la ferme intention de m'accrocher à la corde pour avoir ce que je veux et cette entrée en matière me semble être une main tendu par le destin. Tu devrais retirer ce haut trempé. J't'aide si tu veux. Un sourire en coin s'affiche de nouveau sur mon visage alors que ma main libre se fraye un chemin sur son haut.
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NEPHERTYS & LEO.

Dernier regard à sa tenue, le jeune homme était plutôt satisfait de ce qu'il voyait. Il avait la forme, du moins, il se sentait moins désespéré qu'il y a un mois auparavant. Sa reprise en main était bel et bien en cours. Il essayait de faire bonne figure, revoir du monde, renouer avec ses potes qu'il avait naturellement délaissé comme tout mec en couple un peu trop amoureux et aveuglé par sa copine. Il  rejoignit le People's Republik avec une poignée de potes, des anciens de la Mather, d'anciens camarades de psycho et des nouveaux. Un étrange melting pot entre son passé de fougueux Leo Halberstam et la version plus sage et néanmoins maladroit qui lui avait piqué la place sous le feu des projecteurs. Le brunet avait déjà enchaîné quelques verres, sa rétine se fatiguait, il perdait un peu le sens de ses gestes tout en restant conscient de ce qu'il se passait autour de lui. Il avait l'impression de flotter. Le jeune homme quitta un instant son groupe d'amis qui s'étaient déjà dispersé un peu. Il dansait, buvait, sortait fumer, n'ignorant pas le regard de certaines filles sur lui mais étrangement, il ne courait pas vers elles. Plus comme avant. Un sourire, une danse, un verre peut-être mais ça n'allait pas plus loin. Il était libre et célibataire, du moins en théorie. Car en pratique, le moindre de ses regards qui s'attardait sur une fille lui semblait être une trahison. Il marchait, déambulait, quand soudain il sentit un liquide frais couler contre son torse sur sa chemise. Son regard se portait sur l'auteur du crime et il reconnut sans peine Nephertys. Son regard se plongeait dans le sien tandis qu'elle s'excusait. « Il y a pas de mal. » dit-il en souriant. Comme si elle le reconnaissait finalement, sa main fit son chemin le long de son haut et Leo attrapa doucement son poignet sans pour autant la repousser. « Je ne doute pas que tu te portes volontaire mais j'en ai pas trop envie. » C'était une jolie fille, le genre qui aurait attiré son attention mais dans le contexte actuel, il aurait juste voulu qu'elle recule un peu. « Fais un peu plus attention à ce que tu fais. » lui souffla-t-il à l'oreille avant se reculer, se dégageant cette fois-ci de la main qu'elle avait posé sur son torse.

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Tout est compliqué en ce moment, même les choses les plus simples. Léo dit que c'est moi qui complique tout de façon inconsciente. Je ne sais pas vraiment, mais je pense qu'il n'a pas totalement tort. Il est vrai que j'ai tendance à mettre des barrières, à fermer des portes, à bâtir des murs entre les autres et moi. C'est un mécanisme de défense que j'ai développé étant plus jeune. Pour ne pas laisser les autres me blesser, je garde une distance de sécurité. C'est un peu comme pour la conduite, plus je suis proche, plus il y a danger. C'est une vision des choses quelque peu pessimiste il est vrai, mais j'ai toujours eu cette tendance à voir le verre à moitié vide. Je trouve que ça évite les déceptions et que c'est bien plus réaliste que d'être optimiste et de toujours chercher un bon côté même lorsqu'il n'y en a pas. Cela dit, si je cherchais le bon côté des choses, tout pourrait s'adoucir. Et, la douceur ne me ferait pas de mal, mais, je crois que ce n'est pas pour moi. Je ne suis pas comme ça. J'ai l'habitude de me confronter à la réalité de la vie depuis toute jeune. Mon père m'a initié sans vraiment le vouloir, ni même le savoir. C'est peut-être le seul côté positif de sa dépression et de son alcoolisme, il m'a donné le sens des responsabilités. Me confronter aux huissiers, me laisser trouver des solutions pour qu'on ne nous vole pas les derniers meubles qui occupaient le petit espace de l'appartement pourri dans lequel j'ai grandi, m'obliger à le ramasser alors qu'il était allongé ivre mort devant la porte depuis la veille au soir, me faire à manger, faire la lessive et le ménage seule, tout en le cherchant dans tous les bars de la ville parce que monsieur n'était pas rentré depuis trois jours. Clairement, elle a été belle mon éducation et ma façon de me responsabiliser. Il y a mis toutes ses tripes, c'est certain. Merci papa, enfoiré que t'es. Peut-être que si les choses avaient été différentes, j'aurais une vision plus douce et plus optimiste du monde qui m'entoure. Mais, on ne choisit pas sa famille. C'est comme ça et pas autrement. Je n'ai pas eu de chance, j'ai atterri au mauvais endroit. Soufflant un coup, j'attrape mon verre et l'avale d'un trait sans rechigner. Mon père est alcoolique, je crois que je tiens cette descente de lui. Enfin je peux le dire, les Kostas savent faire quelque chose correctement ! J'ai l'habitude de laisser l'ivresse entrer pour faire sortir toute cette peine et toute cette haine qui me bouffent le cœur. Faisant signe de la main, j'en demande un second au serveur et me lève pour rejoindre la piste de danse, percutant un homme au passage. Léo. Un sourire en coin s’affiche sur mon visage alors que ma main se promène doucement sur son torse, lui proposant de l’aider à retirer son haut que j’ai, malencontreusement, mouillé. Il m’attrape le poignet, me signifiant que ce n’est rien mais qu’il n’a guère envie que je lui vienne en aide. Tiens donc, monsieur est pudique, j’aurais pas cru. dis-je, l’air faussement déçue. C’est une réponse à laquelle je m’attendais, faut dire qu’il est du genre à essayer de la jouer droit même pendant son célibat, allez comprendre pour quoi. Il en vient finalement à me murmurer de faire un peu plus attention avant de repousser ma main, presque comme s’il était convaincu que cela m’arrêterais. Laisse-moi au moins me faire pardonner pour ce petit accident, j’t’offre un verre, amène toi. Avant même qu’il n’est le temps de dire ouf, je l’entraine avec moi, le tirant doucement par la main, jusqu’au bar non loin. Faisant signe au barman, je nous commande deux verres qui arrivent assez rapidement. Je lui tends le sien et m'empresse de boire un peu du mien. Je crois que je viens de mettre la main sur ma distraction de la soirée mais, l'ivresse est toujours autant désirée pour noyer tous ses mots qui tournent dans ma tête.
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Nephertys le mettait mal à l'aise, de différentes manières d'ailleurs. Il ne la connaissait pas, Leo ne savait pas grand chose d'elle et en soi ce n'était pas un problème. Elle resterait une fille dans une boîte, une brune un peu délurée, verre à la main qui lui lancerait des regards en coin, rien d'autre. Ça lui convenait parfaitement, à ce stade-là de sa vie, le jeune homme n'espérait rien de mieux. Mais d'un autre côté, elle devenait justement trop familière, il la voyait trop ici, puis parfois dans la rue, sur le campus. Il voulait qu'elle reste cette inconnue à qui il ne devait rien. Bien sur toutes ces interrogations, il les gardait pour lui. Leo n'entrait pas dans le jeu de la jeune Mather, il le contournait, le détournait en faisait autre chose. Quitte à la décevoir. Il s'en foutait. Il ne lui devait rien. Bien sur que non, il n'était pas pudique, certainement pas lui. Non c'était presque pire, il n'était pas pudique en revanche il aimait une fille, pas elle, pas Nephertys. Elle ne sortait pas de sa tête même s'il y avait cette fille devant lui qui serait pas contre un petit passage dans son lit, il en était persuadé. Il avait presque envie de tester, de la prendre par le bras, de la ramener chez lui et de lui demander de lui faire l'amour, comme ça. Il songeait même à cet instant qu'il n'aurait besoin que de quelques verres pour oublier un petit peu ce qu'il était en train de faire et se jeter à l'eau. En attendant il repoussait la main que la jeune femme avait posé sur son torse après avoir renversé son verre. « Ouais j'suis du genre timide. » dit-il en souriant, se moquant ouvertement de la brunette qui pouvait toujours courir avant d'obtenir quoique ce soit de lui pour l'instant. Visiblement loin d'être découragée, elle l'invitait à boire un verre ce que ne refusa pas Leo qui la suivit. Elle s'occupa de commander, il prit son verre sans demander son reste, le but d'une traite avant de faire signe au serveur de le resservir. « Tu crois qu'un verre ça va suffire à me rendre moins prude ? T'as encore du boulot. » Il la défiait clairement et ça l'amusait. Comme pour la provoquer encore, il porta son attention sur la piste de danse, comme si elle n'avait aucune forme d'existence à ses yeux.

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