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[ flash-back ] Vivre le jour comme si c'était le dernier voici la recette du bonheur

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les adieux

Ce matin lorsque je me suis réveillée, je me suis sentie contrariée, ou plutôt triste. En effet, ce soir je vais devoir dire à revoir à Camille, mon petit-ami et je n'avais pas du tout hâte que ce moment arrive. Au contraire, j'allais tout faire pour le retarder. J'avais prise une solution radicale, celle de vivre ces moments comme si c'étaient les derniers. Pourquoi ces adieux ? Parce que j'ai décidé de participer à l'évènement organisé par Havard, le Summer Camp. J'aurais voulu que Camille vienne avec moi, mais ce dernier avait des obligations et devait rester à Cambridge pour son travail. Chose que je respecte totalement. De plus, mon stage à l'hôpital venait de se terminer ce qui me laisser beaucoup de temps pour décompresser après plusieurs mois de travail intensif. Pour pouvoir passer le plus de temps possible en compagnie de Monsieur Franklynn, j'avais préparé ma valise la veille du départ. Aujourd'hui, ça allait être une journée en amoureux, car oui maintenant nous sortons ensemble. Après deux ans d'amitié, nous avons enfin franchi le cap de l'amour. D'ailleurs cela me faisait bizarre, mais j'aimais bien cette nouvelle sensation.

Je voulais être la plus belle pour lui, je me suis habillée simplement mais tout en étant féminine. Talons et robes étaient au rendez-vous. Mes cheveux flottaient au gré du vent, me donnant un air angélique. Pour commencer cette journée, j'avais donné rendez-vous au brun aux yeux marron dans un parc histoire de passer quelques heures ensemble. Même si j'avais que ces derniers temps, nous passions tout notre temps libre collés serrés. Ce qui a le don de ne pas me déplaire. Assise sur l'herbe fraîche, j'observais les personnes qui passaient devant et il n'y avait de toutes âges, comme de toutes les tailles. En l’attendant, je me suis allongée par terre en ayant pris soin de mettre une serviette sur l'herbe et j'ai fermé les yeux en laissant le vent caresser mon visage.


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Un gout amer trônait dans ma bouche depuis que je m'étais réveillé ce matin-là, avec la sensation d'avoir oublié quelque chose. Bien que ça ne pouvait être le cas étant donné que j'étais chez moi. En tout cas, je ne pouvais oublier que cette journée était la dernière que j'allais passer avec Milicent. Cela ne faisait pas longtemps que nous étions ensemble, mais plusieurs années que nous nous connaissions et que nous nous voyions très souvent. Savoir que je n'allais pas la voir pendant plusieurs semaines m'embêtait beaucoup, mais je m'y étais préparé et j'étais prêt à lui dire au revoir à la fin de cette journée. Nous avions prévu de nous retrouver au parc, ce qui était une très bonne idée étant donné qu'il faisait très beau en ce jour de juin.

Après avoir bu un ou deux -ou cinq- cafés, je pris ma douche en priant pour que l'eau chaude fonctionne de nouveau -raté, bon d'accord ouche froide alors- et enfilai un jean et un t-shirt propre avant de me laver les dents plusieurs fois histoire d'enlever ce gout étrange sur mon palais. Une fois la tache accomplie, je cherchai mes clés au moins cinq bonnes minutes avant de descendre dans le hall de mon immeuble. Le soleil m'ébloui quelques instants et j'eus le réflexe de mettre mon bras devant mes yeux le temps de m'y habituer, du coup je failli renverser une vieille dame en marchant. Lorsque j'arrivai au parc, je vis Milicent allongée sur l'herbe, les yeux fermés. Je m'allongeai alors à côté d'elle en silence et lui pris doucement la main. Celle-ci était beaucoup plus petite que la mienne et il m'était facile de la mettre entièrement au creux de mes doigts. Lorsqu'elle tourna la tête, nous sourîmes tous deux. Salut. Lui dis-je, les yeux à moitiés clos par les rayons du soleil.


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Les yeux fermés, je faisais le tri dans ma tête. J'essayais avec beaucoup de mal de faire le vide dans mon cerveau. Je n'avais, mais vraiment pas envie de partir loin de Camille. Mais la vie était ainsi et on ne pouvait pas faire tout ce qu'on veut. Je tentais de ne pas penser à ce fameux moment qui allait être triste, mais c'était dur, très dur. Rien que d'imaginer les adieux, j'étais frustrée et triste. Le plus dur, ça allait être devant le bus en train de le serrer fort dans mes bras. Bref, nous en étions pas à ce stade-là. Nous avons quelques heures devant nous. Alors que je commençais – malgré moi – à m'endormir, je sentis qu'on me prit ma main, ouvrant mes yeux bleus qui commençaient à devenir vers à cause du soleil avant de m'apercevoir qu'il s'agissait de mon petit-ami. C'est vrai que sur le coup, j'ai eu peur, mais ayant un peu de logique et de bon sens, je savais que c'était lui. J'ai sourit en le regardant avant de m'approcher un peu plus de l'étudiant en informaticien plus précisément de ses lèvres pour y déposer un baiser qui dura une fraction de secondes. Certes, il avait été brève, mais c'était juste histoire de dire « bonjour mon coeur » comme font les amoureux lorsque qu'ils se voient en début de rendez-vous. Ensuite, je me suis collée contre lui posant ma tête sur son torse ne lâchant pas d'une semelle ses doigts que j'ai pris soin d'entremêlés avec ceux du brun aux yeux marron. « Coucou Toi » Le jeune homme âgé de vingt-trois ans avait le don de faire disparaître mes soucis rien qu'avec sa présence ce qui me rassurer beaucoup. Doucement, j'ai posé ma main sur son ventre non pas sous le vêtement mais SUR, pour lui faire quelques petits caresses qui se transforma petit à petit en chatouilles pour entendre ce rire si doux à mes oreilles. « Plus sérieusement comment va-tu Monsieur Franklyn ?» J'espérai qu'il n'allait pas me retourner la question, parce que je ne voulais pas lui dire que j'étais triste de le quitter pendant quelques semaines. Alors je me suis redressée de façon en étant allongée sur le ventre, pinçant doucement les joues de Cam en rigolant avant de lui faire un bisou au coin des lèvres en lui tirant la langue pour le narguer.


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Je n'avais pas du tout envie qu'elle parte, loin de là même, j'aurais aimé qu'elle reste. Mais être en couple ne veut pas dire qu'on reste collé chaque instant de la vie, et qu'on arrête de vivre pour soi-même, il fallait qu'elle parte. Elle avait prévu ce voyage depuis longtemps maintenant et j'avais de mon côté prévu de travailler deux mois au magasin de vidéo dans lequel je travaillais depuis que j'étais arrivé en ville. Je n'étais pas du genre à partir en vacances avec tous les élèves du campus, d'une part parce que j'étais un geek looser sans beaucoup d'amis qui mangeait seul la plupart du temps, quand il ne faisait pas tomber son plateau devant tout le monde. Bref, je n'avais aucune raison d'y aller jusqu'à ce que Milicent et moi nous nous mettions en couple. Malheureusement mes parents vivaient à Toronto et ne gagnaient pas quinze mille Dollars par mois donc je devais payer ma nourriture moi-même, et ainsi travailler pour manger.. Nous allions donc être séparés plusieurs semaines et bien qu'elle était à côté de moi, l'idée même de la savoir loin de moi faisait qu'elle me manquait déjà.

Nous étions tout deux allongés dans l'herbe, elle avait posé sa tête sur mon torse après avoir déposé un baiser furtif sur mes lèvres. Elle commença à chatouiller mon ventre et je me vengeai en attrapant ses hanches et en la chatouillant à mon tour. Elle allait tellement me manquer.. « Je vais bien et toi ? » J'allais bien mais je n'aimais pas l'idée qu'elle s'en aille. Bien sur que je n'allais pas lui en parler, mais c'était le cas, vraiment. Lorsque Milicent embrassa le creux de mes lèvres et qu'elle ma tira la langue pour me narguer, j'attrapai son visage doucement et lui en rendis un plus langoureux. Ses cheveux tombaient sur le côté de mon visage et je sentais le soleil traverser ma peau.


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J'étais tout à fait d'accord avec lui. Être en couple ne signifiait pas être vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble. Il y a un temps pour tout. Les ami(e)s, la famille, ses loisirs. Il faut juste faire la part des choses et savoir donner à tout le monde. C'était moi qui avait décidé de ce choix, partir au Summer Camp, mais ça c'était avant que je me mette en couple avec lui. En ce moment même, je commençais sérieusement à mettre mon choix en question, mais je ne pouvais pas faire marche arrière, plus maintenant vu qu'une place m'attendait là-bas. Heureusement que pour nous, il y a de nombreux moyens de communications pour garder le contact, comme le téléphone ou encore l'ordinateur. J'étais bien décidée à profiter de la dernière journée avec Camille jusqu'au départ tant redouté. Alors que je m'amusais à le chatouiller, celui-ci m'a prise par les hanches pour me faire des chatouilles. Ne supportant pas vraiment ça, je me suis mise à bouger dans tous les sens en rigolant presque trop fort en faisant attention de ne pas frapper là où ça fait mal. Du moins pour un homme. Ce n'était pas juste les hommes ont toujours plus de force que les femmes, c'est bien connu. Lui aussi aller me manquer, mais bon c'était ainsi et pas autrement. Alors que j'étais trop occupée à rigoler, je me suis arrêtée nette. Il m'avait retourné la question. Zut, je me suis mordue nerveusement la lèvre touchant au passage, mes cheveux d'un air nerveux. Je ne voulais pas qu'il voit ma tristesse que j'avais rien d'en parler. « Moi aussi je vais bien. » Dis-je en lui faisant un grand sourire histoire de faire bonne figure. Alors que j'étais en train de ne narguer comme une enfant de trois ans, Camille attrapa mon visage pour m'embrasser. J'ai alors répondu à son baiser par une douceur qui pouvait comparer à une caresse. Ce baiser était tendre rempli d'amour. Ce dernier terminer, je me suis reculée légèrement en souriant comme une enfant de trois ans. Comme tu as l'air conne quand tu es amoureuse. J'ai alors niché mon nez dans le cou de l'étudiant en l'informatique avec de caler ma tête au creux de cette partie du corps afin de respirer son odeur tout en y déposant quelquefois des bisous. J'avais l'impression qu'il y avait que nous dans ce parc, alors qu'il y avait plein de monde. Ce sentiment donne l'impression d'exister, d'être seuls au monde. Je parle quand vous êtes dans un lieu public, rien que votre âme-soeur et vous.



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Sentir la peau de Milicent contre la mienne me donna un frisson tout au long de ma colonne vertébrale. C'était probablement un truc chimique qui allait avec les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre, je n'y connaissais pas grand chose, mais je savais que lorsque nous étions ensemble, mon coeur n'arrêtait pas de battre, j'avais l'impression que mes poumons n'aspiraient plus aucun oxygène si ce n'était l'odeur de sa peau sucrée. J'aimais tellement être en sa présence, j'aurais voulu ne jamais séparer nos corps, et rester allongé sur l'herbe comme nous l'étions. Mais cela n'était pas possible bien sur, et c'était probablement mieux. Un couple se devait d'avoir des vies séparées en plus de celle qu'il partage à deux, et son départ pour le summer camp était très bien. Nous allions nous manquer c'était sur, mais nous allions être d'autant plus heureux de nous retrouver après toutes ces semaines séparés. C'était ce qui rendait les relations amoureuses si compliquées, et si géniales à la fois.

Nous étions donc allongés sur l'herbe, Milicent était à moitié sur moi quand nous nous embrassions et elle resta à cette place même après la fin de notre baiser, enfouissant son visage dans mon cou. Son souffle caressait ma peau et, l'entourant de mes bras malgré la chaleur, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Sa présence illuminait mes journées, et rien que de savoir qu'elle était ma petite amie me rendait heureux. Nous nous connaissions depuis tellement longtemps, cela faisait plus de deux ans que nous étions des amis très proches, mais l'amour ayant pris la place de l'amitié, ce que nous vivions à présent était certainement la chose la plus forte que je n'avais jamais vécu jusqu'ici.

« Moi aussi je vais bien. » M'avait-elle dit avec un sourire que je savais faux. Elle avait du aussi se douter que je n'allais pas si bien que ça à ma réponse précédente, mais nous n'allions pas gâcher cette journée en nous plaignant, c'était au contraire, bien mieux d'en profiter un maximum avant qu'elle ne parte. « Alors, qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ? » Le soleil risquait d'être de plus en plus fort et nous n'allions pas pouvoir rester allongés là toute la journée, malheureusement.


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Il avait tout à fait raison concernant notre journée. Nous ne pouvons pas restés ici toute la journée, sous peine de s'ennuyer et de rôtir au soleil. Pour répondre à sa question, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'on pouvait faire, quoi que en y réfléchissant un petit peu, il y avait tellement de choses à faire. Aller à la plage, pique-niquer , aller au cinéma, faire les boutiques, se promener, manger une glace, faire un bowling, aller chez Camille pour profiter de nos derniers instants en amoureux. Maintenant que les idées étaient parvenues dans ma tête, je n'avais plus qu'à proposer et le brun aux yeux marron n'avait qu'à accepter ou refuser. Bien sûr, je n'allais pas lui faire une activité qui coûte des milliards, parce que Monsieur Franklynn n'a pas un compte en banque avec plusieurs zéros derrière, contrairement à moi. Oui je viens d'une famille assez aisée, car mes parents sont médecins, mais ces derniers nous ont toujours appris à ma soeur et moi de gagner notre argent par nos propres moyens. Ils voulaient être surs qu'on ait des valeurs de la vie et surtout de l'argent. Je me suis approchée un peu plus de Camille de façon à coller mon front contre l'étudiant en informatique tout en le regardant les yeux posant chaque main sur les joues de mon partenaire. « D'abord on pourrait faire une promenade dans le parc et aller manger un sandwich ou un hamburger et après si tu veux aller à la plage pour se baigner vue qu'il fait une chaleur étouffante. » Dis-je en lui faisant un grand bisou sur la joue. « Et je peux payer si tu veux nos repas.  » Il est vrai que je fais attention à ma ligne, mais une fois de temps en temps se faire plaisir ne fait pas de mal. Surtout que je compense par le sport grâce à la gymnastique et aussi à la danse à mes heures perdues. Je me suis levée et puis j'ai sorti de mon sac à main mes lunettes de soleil noires que j'ai mis sur le nez, puis j'ai tendu mes mains en direction de Camille pour qu'il puisse se lever à son tour afin de plier et ranger la serviette où nous nous sommes allongés il y a quelques secondes auparavant.



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Milicent et moi étions amis depuis plusieurs années. Nous nous étions rencontrés complètement torchés lors d'une soirée pour le nouvel an. Comme tout le monde était quelque peu dans notre état, la seule chose qui est resté dans les mémoires est que nous sommes partis de cette fameuse soirée et que le lendemain nous nous sommes réveillés chez moi. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passés, peut-être mieux vaut que cela reste ainsi. Enfin, de toute façon aujourd'hui nous étions ensemble alors même si nous avions couché ensemble cette nuit-là, ce n'était pas bien grave. A vrai dire, certaines images me sont revenu à l'esprit quelques semaines après, des flash assez flous ne voulant pas dire grand chose. Ainsi je me souvenais avoir ouvert ma porte d'entrée après avoir monté les cinq étages à pieds pour je ne sais quelle raison, Milicent à mes côté. Je me rappelais que le denier étage nous l'avions monté à quatre pâtes car nous ne tenions plus debout. Après ça, plus rien à part que nous avions dévalisés mon frigo en rigolant. Nous étions tellement bourrés que ni l'un ni l'autre ne se rappelait si nous avions couchés ensemble ou pas, mais ça ne m'aurait pas étonné que non, car l'alcool qui coulait dans nos veine nous empêchait de faire quoique ce soit correctement, à mon avis on était même pas foutu de nous déshabiller dans l'état où nous étions !

Aujourd'hui nous étions un couple, un couple solide après deux ans d'amitié fusionnelle. Nous nous connaissions par coeur et je savais qu'elle avait autant envie de me quitter que moi de la voir partir, mais c'était le cas et nous n'y pouvions rien. Ma petite amie me proposa donc un programme pour la journée que nous avions prévu de passer ensemble, en précisant qu'elle pouvait payer le repas du midi, ce que je trouva ridicule. « Nan ça va, t'inquiète pas ! Je peux payer aussi tu sais. » A Harvard, quatre vingt quinze pour cent des élèves étaient des enfants de familles aisées ou riches, et je n'en faisait pas parti. J'avais obtenu une bourse universitaire car j'avais été major de ma promotion au lycée. Si je n'avais pas eu cette aide je n'aurais jamais pu m'inscrire dans une école comme celle-ci. Du coup, je passais souvent pour le mec qui n'avait pas les moyens de s'acheter des fringues de grande marque, ni même de partir au summer camp. A ce niveau aussi je passais pour un looser, mais je préférais être un pauvre crétin qu'un gosse de riche qui n'avait obtenu tout que grâce au compte en banque de papa. J'étais fier de ne pas avoir grandi à Manhattan ni à Beverly Hills ou quoi.. Je savais ce que je valais et je n'avais pas honte de devoir travailler pour manger tous les jours. Et puis ce qui m'importait c'était que Milicent ne me prenait pas pour le looser que j'étais, elle se fichait du nombre de zéros qu'affichait mon compte en banque. « Ce programme me paraît parfait. » dis-je à la jolie rousse en attrapant sa main pour me lever. Nous nous mîmes ensuite à marcher l'un à côté de l'autre sur la promenade du parc, main dans la main. « Alors, tes affaires sont prêtes ? »


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Et Oui deux ans que nous nous connaissons. Nous avons toujours été présents l'un comme pour l'autre dans les moments difficiles. De plus notre rencontre c'était faite tout simplement, mais assez il y avait des choses assez bizarres qui s'étaient produites durant ce jour-là. A en croire si c'était la réalité ou un rêve. Alors que nous étions levés pour commencer à marcher main dans la main dans le parc, un flash me perturba. J'avais quelques brindilles des souvenirs de notre rencontre plus qu'insolite. Et comme par hasard alors que je suis en couple avec Camille, tout me revenait en mémoire.

[ FLASH-BACK ]


« Allez viens avec moi, on va s'amuser un peu Heather. Lâche un peu tes bouquins. Ce n'est pas parce que tu ne va pas réviser une soirée que tu ne va pas avoir ton diplôme. » Dis-je à l'attention de ma soeur en faisant les cents pas en ayant les bras croisés. « Tu peux le comprendre que je dois encore et toujours travailler pour être la meilleure de ma classe ? » «  Mais tu l'es déjà, il y a un temps pour tout tu ne crois pas ? Un temps pour travailler et un autre pour décompresser, penser à autre chose. » Lorsque j'ai pris sa main pour la faire quitter de son lit où pleins de livres étaient ouverts ainsi que ses cahiers et classeurs, ma soeur jumelle me lâcha la main d'un coup froid. « MILI QUAND COMPRENDRA TU QUE J'AI TOUJOURS ÉTÉ TOUJOURS COMME CA. JE NE VEUX PAS M'AMUSER UN POINT C'EST TOUT VA S'Y TOUTE SEULE !! » Les disputes entre nous étaient rares, mais lorsque ça explosait, la plupart du temps elles étaient violentes. Et cela me faisait du mal. Très mal. J'étais blessée qu'elle m'ait parlé de cette façon en me criant dessus. Ce n'était pas son habitude, ni son trait de caractère. Je suis restée figée un petit moment encore sous le choc. Prenant ma veste sur son lit, je suis partie sans rien dire en claquant la porte. J'aurais voulu juste passer un peu de temps avec ma soeur jumelle. Ne sachant pas où me diriger, je laissais faire mon esprit faire le reste.

C'est alors que je suis arrivée dans une soirée pour fêter le nouvel an. Alors que la dispute trottait encore dans ma tête, j'ai commandé deux verres de whisky histoire d'oublier cette prise de bec. D'ailleurs il ne me fallait pas beaucoup de verres pour ne plus être moi-même. C'est avec quelques gouttes d'alcool dans le sang que je me suis dirigée vers la piste de danse pour danser. C'est à moitié bourrée que j'ai fait ma maligne en dansant tout en faisant une petite démonstration de gymnastique et de ma souplesse légendaire. Après avoir dansé pendant un petit moment, je me suis une nouvelle fois dirigée vers le bar afin de me reposer un petit peu lorsque j'ai fait la connaissance d'un charmant jeune homme au prénom de Camille. Heureusement que l'alcool faisait bien le boulot à ma place, car je n'avais jamais été aussi confiante de toute ma vie.

Après avoir fait longuement connaissance et aussi sous l'effet de l'alcool, nous avons finis la nuit chez l'étudiant en informaticien. En me réveillant, j'étais nue mon corps recouvert d'une couverture tandis que mon camarade de nuit l'était aussi. Aucun doute, nous avons couchés ensemble. Mettant une main sur mon front, je me suis habillée discrètement avant de partir comme une voleuse en ayant une affreux mal de crâne en prime. Cadeau empoisonné du jour de l'an. Idéal pour commencer une nouvelle année sur de bonnes bases. Tu parles. Et puis finalement, nous nous sommes revues plusieurs fois en construisant une forte amitié basée sur la confiante, l'honnêté et le fait d'être toujours là pour l'autre dans les moments difficiles ou marquants.

[ FIN DU FLASH-BACK ]

Je suis me suis arrêtée un petit instant afin de reprendre mes esprits et de secouer ma tête pour remettre les idées en place. Tout en reprenant la marche , j'ai posé ma tête sur l'épaule de Camille en souriant puis ce dernier me demanda si mes affaires étaient prêtes. « Oui elles le sont et j'avoue que j'ai eu une petite boule au ventre en faisant les valises. » C'était génial que le programme lui aille. Les choses les plus simples sont les meilleurs. « Et si on allait manger et après que je te noie à la mer. » Dis-je en rigolant. Il est vrai que je pouvais être une vraie gamine quand je me sens bien avec la personne. Pour l'instant nous continuons à nous promener dans le grand parc. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder les petits bouts d'un air attendri. Ils étaient si mignons, peut-être devrais-je faire baby-sitter pour me faire un peu d'argent ? Bref c'était une chose à faire en rentrant des vacances. Et puis je ne veux pas d'enfants pour le moment. Bien sûr, je voudrais être maman mais pas pour l'instant, car j'étais jeune et je n'avais pas encore de travailler. Et de toute façon c'était trop tôt pour faire un enfant, car je viens juste de me mettre en couple avec Monsieur Franklynn. Je ne voulais pas le faire fuir. Pourquoi pas quelques années plus tard, si je suis toujours avec lui ?



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Nous marchions depuis quelques instants le long de la promenade, et je remarquai que la population de cet endroit était assez jeune, voir très jeune. Il y avait beaucoup d'enfants en train de jouer dans l'herbe, bien plus que de personnes agées assises sur les banc ou de couples se bécotant sous les arbres. Oui, il y avait beaucoup d'enfants. J'aimais bien les gamins. C'était drôle, vivant et toujours plein de ressources incroyables. Un enfant ça a toujours quelque chose à dire, même si ce n'est qu'une connerie à répeter. Un enfant ça respire la bonne santé et la joie, ouais, c'est cool les gosses. Mais je ne dis pas que j'en voulais là, tout de suite, maintenant hein ! Mais j'aimais bien ça, c'est tout. J'en avais gardé même, quelque fois. De vrais petits monstres. Mais ma patience m'avait permis de ne pas craquer et qu'ils ne finissent pas la tête dans les chiottes.
Bref, Je n'ai pas hâte que tu partes, ça va être long.. Lui dis-je, en tournant la tête vers elle. Je lui souris tout en continuant à marcher puis acquiesçai sa proposition.
Non, je n'avais pas envie qu'elle parte, mais son départ allait me permettre de me concentrer sur mon travail sans me presser pour tel rendez-vous, sans que je prenne de pause de quarante minutes pour prendre un café avec elle, que je parte plus tôt ou que je n'arrive trop tard pour passer du temps ensemble. J'allais pouvoir gagner un peu d'argent pour être tranquille pour septembre, pour la rentrée prochaine. J'essayais en effet de voir le côté positif des choses, et puis, heureusement il y avait les portables et facebook, skype et autres moyens de communication divers et variés avec lesquels nous allions pouvoir discuter.

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