Comment bien commencer 2016 (+ Willow)

Nouvelle année dit bonnes résolutions. Résolutions que tu ne prendras pas, pour la simple et bonne raison que tu crains question promesses, tu n'arrives jamais à les tenir excepté en ce qui concerne ta passion pour le cinéma mais bon ce n'est pas ce qui t'aidera à passer une bonne année 2016. Franchement ça sert  rien surtout pour des personnes comme toi à qui la vie n'a jamais portait chance, ce n'est pas aujourd'hui ni demain ni les autres jours que cela commencera. Même durant le 31 décembre, tu es restée noyer dans ta solitude faisant quand même l'effort pour appeler ton frère en Italie Tu lui dois au moins ça, lui souhaitant d'avoir bien du courage pour supporter votre paternel. C'est d'ailleurs à cause de ce dernier que tu n'as pas tenu à passer les vacances en Italie à l'entendre te reprocher ton attitude, blablabla... T'as eu une envie subite de faire un tour dans ta précieuse Ferrari, sans doute pour lui faire goûter les premiers jour de cette année. Rouler autant que tu le peux, ton petit plaisir dans ta vie merdique. Au bout de deux heures, tu finis par revenir au centre ville de Boston, la circulation est fluide, les gens n'ont pas finis de décuver à cette heure - ton expérience qui parle - Un regard dans le rétroviseur pour vérifier si ton maquillage tient toujours. Puis un bruit sourd. Tu freines subitement. Tu n'oses même pas penser à ce qu'il vient de se passer." Et merde... Merde de merde ! " Voilà qu'un suicidaire a décidé d'abîmer ta précieuse ferrari en ce premier jour de 2016. VDM.

Une nouvelle année vient de commencer, j’en avais profiter pour passer ce moment avec mon fils et ma famille –si on peut dire cela. Je m’étais pourtant lever tôt ce matin pour aller chercher le petit-déjeuner dans la boulangerie du centre-ville. Il n’y avait personne, à croire que tout le monde était encore au lit alors qu’il était tout de même dix heures passés. Mon petit loup dormait encore, il s’était couché tard et il n’a pas l’habitude donc forcément, il était plus que fatigué. Je venais de traverser la route avec les pains en chocolat en main –un petit plaisir français que j’appréciais durant les jours de fêtes. Je n’avais pas entendu la voiture qui arrivait à fond les manettes et heureusement pour moi, j’eus le réflexe de sauter malgré que j’aie légèrement touché la voiture. J’étais au sol en train de grimacer de douleur. Mais c’était plus mon contact avec le sol qui m’a fait mal. Je me redresse et regarde la voiture en question.

Parfois tu te demandes si la poisse n'est pas quelque chose qui te colle à la peau. Y'a qu'à toi que les pires trucs qui soient, t'arrivent. Depuis que t'es à Harvard, les emmerdes s'accumulent: la mort de Connor, ton alcoolisme, s'enticher d'un professeur et maintenant percuter quelqu'un en voiture. Il ne manquerait plus que tu l'aies tué, ce qui semblerait étonnant étant donné que pour une fois tu roulais à vitesse assez réduite mais c'est compliqué d'à la fois conduire et de s'admirer dans un miroir. De toute façon ça ne peut être que de sa faute et pas de la tienne. On regarde la route avant de s'engager, c'est pas compliqué comme règle putain. Arrêtée en plein milieu de la route, t'as de la chance qu'il y ait peu de fréquentation en ce jour férié. Tu claques violemment la portière, soupirant et levant les yeux au ciel quand tu t'avances vers le pare choc de ta voiture pour y découvrir un jeune homme loin d'être moche bien que tu l'aie amoché, gisant au sol." S'il vous plaît, dites moi que vous êtes pas mort. " Question conne bonjour, parce que s'il l'est, il ne te répondra sûrement pas. Tu t'agenouilles histoire de t'assurer qu'il n'est pas en train de rendre son dernier souffle." Bon ça va on a évité le pire. " disais-tu en le voyant se tordre de douleur.

Si on m’avait dit que je commençais l’année de cette façon, je n’y aurais jamais cru. La voiture devait rouler beaucoup trop vite et ne devait pas faire attention à moi pour me percuter ainsi. Ce n’était pas grand-chose, disons que mes réflexes sont toujours présent et ce n’est pas plus mal. Mais je m’étais tout de même fait mal au bras en ayant plongé en avant ainsi. Je lève la tête suite aux paroles de cette femme si j’en crois le son de sa voix. A croire que non. dis-je en me redressant légèrement. Je grimace à cause de mon bras, espérant que je ne me l’étais pas cassé sinon ça allait être la grosse galère pour bosser. Si on peut dire cela. dis-je en me levant difficilement. Je ramasse les pains au chocolat qui heureusement n’était pas étalé sur le bitume. Vous devriez faire plus attention, on est en ville pas dans un rali. dis-je en remettant ma veste avant de bien la regarder cette fois. Une si jolie femme faire du râli ? J’en doutais mais, j’ai appris à ne jamais me fier aux apparences.

Pourquoi avait-il fallu que ce suicidaire choisisse de mettre fin à sa vie précisément au moment où tu passais par là. Et même s'il voulait mourir en beauté, passer sous les roues de ta Ferrari n'était pas une bonne idée. C'est pas lui qui paye les réparations et la carrosserie. Tu détestes commencer ta journée du mauvais pied d'autant plus que ce petit tour avait eu pour effet de te détendre mais cette sensation d'apaisement s'était vite envolée. Tu te mettais à hauteur du sol pour t'assurer que tu n'avais pas accidentellement tué ce dégénéré et l'entendre parler était un soulagement. Il arrivait même à se relever de lui même." Si vous êtes debout, c'est déjà un bon début. " Toi qui a souvent tendance à voir le verre à moitié vide tu étais plutôt optimiste. Il te sermonnait quand à ta conduite." C'est pas un inconnu qui va m'apprendre à conduire. Puis vous n'aviez pas à vous jeter sous ma voiture ! Y'a d'autres moyens plus ingénieux pour savoir si oui ou non vous avez sept vies. " Ton humour n'était pas vraiment au goût de tout le monde et rempli de sarcasme." Je vous dépose quand même à l'hôpital. J'ai pas envie d'être arrêtée pour non assistance à personne en danger. " Il est temps que t'arrêtes les conneries de ce genre sinon tu vas finir par posséder un sacré casier judiciaire.

Je n’étais clairement pas un suicidaire, mais elle, elle était clairement folle quand elle s’y mettait. Je ne la connaissais pas, le principal était qu’il n’y avait pas mort d’homme. Je m’étais juste fait un peu mal au bras à cause de la chute. Je la regarde quand elle commence à monter sur ses grands chevaux, alors qu’elle était clairement en tord, j’étais sur un passage piéton. Entre nous, vous n’avez pas à être énervé. Je suis sur un passage piéton, donc celle en tord si je porte plainte sera vous… Mais il n’y a pas de problème car on va simplement oublier cela. dis-je d’un ton neutre. J’étais plus ouvert certes mais les femmes dans ce genre, ne m’intéresse pas spécialement. Elles s’énervent pour un rien et jacassent pour finalement rien dire d’intéressé… Jamais, en tord en plus de cela. Pas besoin de perdre du temps pour l’hôpital, je vais bien et puis… Je n’aimerai pas être celui à cause de qui vous avez perdu ce ralis. dis-je en ramassant le paquet de viennoiserie heureusement encore fermé.

Faut pas s'étonner que tu finisses pas ne plus apprécier les gens même si à une époque t'aurais bien fait de ce jeune homme ton quatre heures. Ca te rassure de voir qu'il y a pire que toi. Quelle idée de se jeter sur une voiture le premier jour de l'année ? Faire le buzz peut être. Tu lèves les yeux au ciel quand il te dit que tu es en tort. Tu baisses les yeux pour observer les lignes blanches sous tes pieds puis tu hausses les yeux au ciel." C'est pas une raison pour ne pas regarder quand on traverse. De toute façon j'ai assez d'argent pour vous faire taire. " La seule utilité de ton père dans ta vie; son argent qui peut satisfaire la moindre de tes envies. Enfin tant mieux qu'il n'ait pas envie d'aller jusqu'à un procès qui ne le mènerait à rien. Et t'as pas envie d'être embêtée par ça non plus. Il semblait peu désireux d'aller faire un tour à l'hosto mais tu n'allais pas te laisser marcher sur les pieds." De un, si j'étais en pleine course automobile, je vous aurez percuté à 250 km/h et non 50 et de deux vous semblez pas connaître ce qu'est une commotion cérébrale donc vous allez pas m'embêter avec vos prétextes à la noix. Vous montez, point barre. " T'es peut être sans coeur mais pas au point de vouloir la mort de quelqu'un.

C’était bien la première fois que je tombais sur ce genre de personne, elle est arrivée comme une balle de nulle part. Alors que j’avais bien regardé autour de moi avant de traverser et j’étais en tords. Mauvaise fois bonjour ! J’en ai rien à faire de votre argent vous savez… J’en ai assez pour ma part. Je dis juste que vous êtes en tort et que oui, j’ai regardé avant de traverser ! dis-je en la regardant dans les yeux. Si elle voulait m’énerver, elle allait réussir et pourtant j’étais du genre calme comme garçon. Une fille autoritaire qui plus est, je lève les yeux au ciel décidant de la suivre car c’était mieux comme cela et qu’après cela, je ne la reverrais plus de toute façon. En se maquillant bien sûr. dis-je avec un sourire au coin. Elle se foutait de ma gueule, il n’y a pas à dire. Il doit sûrement y avoir des caméras autour de nous, pour prouver cela si elle continuait à me chercher ainsi. Je monte à sa suite dans la voiture avant de soupirer, une année de merde qui commence tiens.

Il avait beau contester, tu ne lui donnerais pas raison mais comme il semblait têtu, prêt à vouloir avoir le dernier mot, tu préférais rester indifférente à ses propos. Il pouvait bien croire ce qu'il pensait, pour toi tu n'étais pas en faute, du moins pas totalement. Tu roulais plutôt doucement comparé à d'habitude alors oui il avait eu de la chance. C'est encore un de ces mecs machos qui pense que la femme est le sexe faible et que du coup elle n'a rien à dire. Dommage pour lui, tu ne seras jamais comme ça à rester muette face aux propos d'un homme grâce à ton cher père. Au moins grâce à lui, tu as pu te forger un caractère de battante et tant pis si ça ne plaît pas à ces chers messieurs. Tu l'obligeais à monter dans ta voiture pour le conduire jusqu'à l'hôpital de Boston. Trop de bonté en toi et pourtant il se permettait de te lancer une pique, comme si tu n'étais pas assez sur les nerfs comme ça." Au lieu de gâcher ta salive, mets ta ceinture parce que là je te garantis pas d'être dans les limites de vitesse. " Ca t'importait peu d'avoir déjà eu un accident de parcours alors comme toujours tu n'en faisais qu'à ta tête et démarrait au quart de tour, sans même avoir un oeil sur le compteur.  Tu voyais son sac de viennoiseries qu'il tenait toujours en main et tu t'emparais d'un pain au chocolat sans même demander la permission." J'ai pas eu le temps de prendre mon petit déj et je voudrais pas faire une crise d'hypoglycémie en conduisant. " Tu n'avais nullement besoin de ce mensonge pour expliquer ton geste déplacé mais pour toi, qui n'avait que faire des règles, c'était tout à fait normal.