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spend a little time together (Priape)

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Tu observais ton nouveau chez toi tristement ou plutôt avec une certaine appréhension. En vingt cinq ans d'existence, c'était la première fois que tu allais habiter toute seule. Vraiment toute seule, juste avec toi même. La joie de vivre présente à la cabot house commençait même à te manquer, alors qu'ici tout te paraissait tellement vide. Surement parce que ça l'était...vide. Il faut dire qu'à part un nombre très important de vêtements, tu n'avais pas vraiment de fournitures. Juste le stricte nécessaire comme un micro onde, une douche, un wc, un frigo,une plaque chauffante et un grand matelas trônant fièrement sur le sol. Ce n'était pas le même confort au quel tu t'étais jusqu'à présent habituée. Heureusement pour toi cette situation n'était que "temporaire", disons que tes meubles s'étaient perdus quelque part sur le sol Américain et qu'à cet instant même le fbi les recherchait activement. Ouai ouai. Tu aurais très bien pu réserver une chambre de luxe dans un hôtel, mais le plaisir en franchissant la porte n'aurait pas été le même. Tu avais couru dans tous les sens, criant, chantant, embrassant cette nouvelle liberté. Même que ta version de la reine des neiges n'avait pas plu au voisin qui t'avait hurlé un joli "ta gueule" entre les murs, signe plutôt amical. Il allait être ton nouveau pote tu le sentais. Bref. Après un mini rangement de tes affaires, c'est à dire les balancer dans un coin de la pièce tu avais décidé de préparer un petit quelque chose pour Priape. Uno, parce que tu culpabilisais de ne pas lui avoir dit plus tôt pour ton déménagement. Dos, parce que c'était toujours lui qui venait te voir à l'improviste et tu avais aussi envie de lui faire comprendre que toi aussi tu avais envie de le voir. Sauf que tu avais bien trop peur d'aller à la DH, au risque de rencontrer son ex, le tien, et des gens que tu n'aimais pas. Tres, tu sais compter jusqu'à trois en espagnol, tu voulais te la péter. Et plus sérieusement tu ne l'avais pas vu de toutes les fêtes, et tu voulais aussi fêter une sorte de mini noël avec lui. Tu lui avais donc envoyé un petit sms pour lui demander de venir te rejoindre dans ta nouvelle demeure des plus minimaliste. Tu avais revêtu  une robe blanche courte mais simple, et tu avais laissé tes cheveux détachés ayant l'impression qu'il les préférait ainsi. Disons que tu faisais un effort pour toutes les fois où tu en avais pas fait, bien décidée à te faire belle tout en restant naturelle. En ce qui concernait la nourriture tu avais opté pour des pâtes,  parce que concrètement tu ne pouvais rien faire d'autre. Attention des pâtes + un pot de sauce tomate, tu te lâchais quoi. Puis pour le dessert tu avais faire deux gâteaux au chocolat dans des tasses que tu avais fait cuire bah au micro-onde, fingers in the nose. Il allait forcément adorer ce délicieux menu. Tu attendais donc que monsieur arrive, affalée sur ton orque gonflable pour les piscines en guise de canapé.
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L’esprit de noël était loin de m’avoir contaminé cette année. Des vacances à se faire du mouron pour mon ex, partie sans laisser une explication ou un seul indice concernant sa destination, me laissant juste sa fille et Mila, et aucune date de retour. Pouponner ne me dérangerait pas si seulement il n’y avait pas le poids de ma paranoïa maladive. Parce que oui, derrière mes airs tranquilles, j’étais un stressé de la vie et que de ne rien savoir sur le petit voyage de Talya, ça me rendait fou. Elle avait peut être pris un avion qui s’était crashé, sur une île déserte avec des ours polaires et une bande de mecs chelous… Il fallait que j’arrête les séries tv du type Lost peut être ? Bref, ce qui ajoutait à ma mauvaise humeur c’était d’apprendre par des bruits de couloirs que Brynn avait quitté sa confrérie. Pourquoi les personnes auxquelles je tenais oubliaient toujours de m’informer des faits importants de leur vie ? Quelques explications un peu houleuses par texto plus tard, explications durant laquelle j’avais appris son intention d’aller mater des gogo danseurs, j’avais finalement reçu un sms d’invitation à dîner de la jolie blonde et je retrouvais un peu le sourire. Je m’organisais pour les petites, me libérant ainsi pour la soirée et je me rendis à l’adresse indiquée par la demoiselle. Mon cadeau de Noël en main, puisque nous n’avions pas pu passer le réveillon ensemble, mes occupations de papa sitter me prenant tout mon temps, j’arrivais devant l’entrée avec un grand sourire, impatient de découvrir le dîner concocté par la demoiselle, et je toquai.
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Tu observais ton plafond silencieusement, te disant que finalement inviter Priape n'était pas forcément la meilleure de toutes tes idées. Tes mains étaient moites et tu avais définitivement un mauvais pressentiment, disons plus que c'était le trac qui parlait pour toi. Tu te mis à rigoler, c'était dingue de voir dans quel état tu te mettais pour un garçon. Un simple garçon. Un garçon qui arrivait tout de même à faire battre ton coeur plus rapidement que les autres. Tu pris ton portable, regardant les minutes défiler. L'impatience te guettait, alors que la nervosité te rongeait. Tu avais tout simplement hâte de lui montrer les efforts que tu avais fait pour lui: te faire belle et préparer le repas comme lors d'un vrai rencard. Bref, tu entendis quelqu'un toquer à la porte. Tu respirais un grand coup te rappelant mentalement d'inspirer et d'expirer. Tu criais un "J'aaaarriiiive." alors que tu t'admirais une dernière fois dans l'écran de ton portable pour vérifier que tout était bien en place. Prenant ton courage à deux mains tu allais ouvrir la porte et comme tu t'y attendais le dunster se tenait juste devant toi. Tu souriais niaisement vraiment contente de le voir là. "Salut." dis-tu timidement. Sur la pointe des pieds tu lui déposais un bisou sur sa joue. "Rentre vazy." lui prenant la main tu l'emmenais à l'intérieur de ta nouvelle demeure. "Désolé c'est un peu vide pour le moment...disons que je suis encore dans la phase d’aménagement." commençais-tu à expliquer soudainement gênée. Tu aurais peut-être dû réserver dans un restaurant? Peut-être que ça n'allait pas lui plaire? Il fallait que tu respires, vraiment. "Du coup ça va? Cela n'a pas été trop dur d'abandonner tes couches culottes?" Tu demandais doucement, alors que ton corps reprenait un rythme cardiaque normal. Tu ne l'avais pas vu depuis plusieurs jours seulement, mais ça t'avait suffi pour oublier à quel point il était beau, et à quel point ses yeux arrivaient toujours à te déstabiliser.
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Est-ce que c’était un rencard cette fois ? Est-ce qu’un dîner chiné à cause d’une cravate oubliée ça pouvait compter comme tel ? Moi, dans le doute, j’avais opté pour une élégante chemise, un jean foncé, la tenue de sortie quoi… Pas de cravate, parce que j’escomptais bien avoir celle qu’elle me devait ce soir. Et lorsque la porte s’ouvrit sur la jeune femme, mes doutes et questions s’envolèrent. J’allais passer la soirée avec elle, c’était tout ce qui comptait. Au final, me torturer les méninges n’avait jamais rien apporté de bon jusqu’à présent, alors que lorsqu’on profitait juste de notre moment ensemble c’était parfait. « Salut… » répondis-je en écho à son petit salut timide craquant. Après une bise sur ma joue, mon hôte m’invita donc à entrer, saisissant ma main, elle s’excusa pour la déco minimaliste mais je l’écoutais à peine, bien trop frustré par le minuscule petit bisous dont j’allais devoir me contenter… Ou pas. Parce que de toute façon l’étiquette –voleur de baisers- devait m’être collée sur le front désormais, autant en rajouter une couche. Mes doigts toujours dans les siens, je tirai doucement sur sa main pour l’attirer à moi, ma main libre glissa son sous menton pour lui faire délicatement relever le visage vers moi alors que je me penchai déjà, ma bouche s’emparant de la sienne pour un tendre et bref baiser. Et en m’écartant, je justifiais ce nouveau vol aussitôt, anticipant déjà ses éventuelles protestations : « Un jour y’a une fille très intelligente qui m’a dit que c’était ainsi que certaines tribus se disaient bonjour… » Et voilà comment ta culture se retourne contre toi Briny… Je libérai finalement sa main et son visage pour détailler l’endroit, effectivement pas des plus remplis. « J’aime bien, c’est un style… » Le style –je viens d’emménager et j’ai pas eu le temps de faire une razzia chez Ikea quoi- Quoique Brynn était une princesse, elle avait probablement un garde meuble bien fourni qui l’attendait quelque part. « Tu me rediras si tu as besoin d’aide pour monter tes meubles ou porter des trucs. » J’étais doué en déménagement, deux en peu de temps l’an dernier, grâce à la très mauvaise gestion de mon budget. J’étais devenu le roi des cartons. Quand elle me questionna finalement sur la difficulté que j’avais eu d’abandonner mon rôle de papa sitter, je poussai un petit soupir. « C’est pas simple en ce moment, ça me fait un break ce soir, c’est parfait. Ton invit tombe à pic. Et je les ai mises en garde pour la nuit là. » Façon de laisser sous entendre clairement que si elle voulait me garder pour dormir, ou ne pas dormir d’ailleurs, j’étais dispo all night long. Mais comme c’était tendax avec la mère des petites, que ne pas savoir où elle était, ou même si elle était encore vivante d’ailleurs, ça me faisait stresser plus qu’autre chose, je choisis de clore la discussion des gosses direct : « J’ai toujours aucune nouvelle de Talya, donc bon c’est compliqué, si on pouvait genre –bannir le sujet- pour ce soir, ça m’arrangerait… » Je posai le regard sur l’animal gonflable au milieu de la pièce et trouvant qu’il constituait la parfaite diversion que je cherchais, je commençai à taquiner la demoiselle : « Tu comptais tourner un remake de –il faut sauver Willy- c’est ça ? »
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À cet instant précis tu te sentais extrêmement chanceuse, car tu allais pouvoir enfin passer une soirée avec lui. Pour être franche tu n'avais jamais imaginé le fait que vous en arriveriez jusque là, d'habitude les hommes sont bien moins persévérant avec ta petite personne. Tu tentais donc de l’accueillir comme il se le devait avec un petit bisou timide sur la joue. Pas que tu ne mourrais pas d'envie de l'embrasser, mais disons que ça faisait tellement longtemps que tu n'étais pas sorti avec un garçon que tu avais un peu oublié comment faire. Ce qui était bien ridicule, heureusement que Priape était toujours là pour gommer tes erreurs. À peine aviez vous franchi le seuil de ta porte, qu'il t'attira contre lui pour déposer un bref baiser sur tes lèvres. Tu rougissais n'osant pas le regarder dans les yeux, appréciant la délicatesse de son geste."Peut-être que cette fille a inventé tout ça pour impressionner un certain garçon." rigolais-tu avec un petit sourire amusé accroché sur ton visage. C'est qu'il avait une bonne mémoire, toi même tu t'en souvenais à peine tel un vague écho dans le creux de tes oreilles. Bref, tu tournoyais sur toi même un peu ta manière de dire voilà c'est là que j'habite maintenant. "Ce n'est que provisoire j'ai pas encore eu le temps de mettre ma petite touche personnelle comme des paillettes ou accrochez mes soutifs aux murs comme des tableaux." soulignais-tu en papillonnant les yeux dans sa direction. "Promis si j'ai besoin de construire un meuble ou je ne sais pas quoi je t'appelle, parole de scout." Tu levais solennellement la main, lui octroyant au passage un petit clin d'oeil. Tu avais bien compris qu'il n'avait pas aimé être mis à l'écart concernant ton départ de la cabot house, tu allais donc éviter de faire la même erreur deux fois. Puis justement si au passage tu arrivais à lui faire oublier le petit incident c'était encore mieux. Tu voulais tout simplement qu'il se sent à l'aise ici et il semblerait que pour le moment tu ne t'en étais pas si mal sorti. Le jeune homme venait d'avouer qu'il avait accepté ton invitation, voyant cette soirée comme une opportunité d'avoir la paix. "Si je comprends bien je t'ai pour moi touuute seule touuuute la nuit?" répétais-tu un sourire niais sur la figure alors que ta main libre alla se glisser sur ton torse. C'était même parfait, surtout en vue du cadeau que tu comptais lui offrir. Et au moins là vous étiez tous les deux certains que personne ne viendrait vous déranger durant un moment très important. Ton sourire s'affaissait légèrement en l'entendant évoquer le nom de son ex, mais tu ne relevais pas. Tu lui faisais confiance, et que tu n'avais pas du tout envie de pourrir l'ambiance. Puis surtout il venait de te demander de ne pas poursuivre sur cette pente, et étant d'humeur généreuse surement dû à ces chants de Noël tu décidas de respecter son souhait. Tu pouvais bien faire ça. "Hahaha figure toi qu'il est très confortable, et que ça fait un super canapé t'es juste jaloux." Tu serrais un peu plus sa main dans la tienne. "D'ailleurs parce que je suis une bien mauvaise hôtesse voudrais-tu un truc à boire? Et quand je dis truc je parle de champagne..." commençais-tu à bafouiller. Voilà cette homme te décontenançais au point d'en perdre ton anglais. "Bon j'te dis tout de suite ce soir c'est pâtes et gâteau au chocolat." ajoutais-tu d'une traite, observant son visage pour y déceler un quelconque signe de désappointement.
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Je me permis de lui voler un rapide baiser qui la fit rougir, lui rappelant ses propres paroles à ce propos, à savoir qu’il était coutume de se saluer ainsi dans certaines tribus. « C’était une très bonne invention alors. Je suis pour qu’on adopte cette habitude en tout cas. » J’observais les lieux avec un œil amusé, notant l’absence de déco, et l’ameublement très sommaire pour le moment. Mais apparemment, ce n’était pas par choix, juste par manque de temps. « Ha je me disais aussi…  Faudra que tu me réinvites quand t’auras fini de jouer les Valérie Damidot. » Parce que les soutifs en guise de tableaux, ça allait être chouette. Brynn ajouta ensuite qu’elle n’hésiterait pas à me contacter si besoin. Je savais que son -parole de scout- se référait à son –oubli- de me parler de son changement de confrérie et déménagement, mais comme on s’était déjà expliqué là dessus par sms, je me disais que le sujet était clos, que c’était pardonné et je préférais nettement la taquiner autrement : « Fais gaffe mes talents de bricolos ne sont pas gratuits… » Et je comptais bien les monnayer la chose. Je lui jetais un regard chargé de sous entendus. « Et oui j’accepte aussi les paiements en nature… » De toute façon j’étais son pervers attitré, si je ne sortais pas une phrase ambiguë ou deux dans la soirée, elle allait croire que j’étais malade. Et d’ailleurs, c’était son tour de jouer le double sens, avec sa question à savoir si j’étais bien à elle pour toute la nuit, sa main se glissant contre mon torse. « T’as bien compris, toute la nuit… On va pouvoir en faire des parties de scrabble hein ? » acquiesçai-je avec un sourire amusé, mon regard s’égarant sur ses lèvres un instant. Je ne pus m’empêcher de lui voler un nouveau baiser. L’ambiance vira un peu lorsque j’évoquai mon ex, dont je n’avais toujours aucune nouvelle, mais d’un commun accord, on bannit ce sujet de conversation pour la soirée. Je charriais un peu Brynn à propos de son nouvel animal de compagnie. Elle m’informa alors que l’orque pneumatique était confortable et que c’était son nouveau canap. « C’est comme ça qu’on meuble les palais des princesses ? » rigolai-je. « Moi ça me va, c’est original… Très Brynnesque. » Qu’elle n’aille pas se vexer, je ne voudrais pas critiquer ses goûts en matière de déco. J’avais eu un appart à moitié vide durant les cinq mois où j’avais vécu en dehors de la dunster, j’étais pas vraiment très bien placé pour donner des leçons. Mon hôte me proposa finalement à boire. « T’as pas de meuble mais t’as du champagne, t’es la fille idéale en fait Brynn ! » répondis-je, histoire de lui faire savoir que non non, elle n’était pas une mauvaise hôtesse. Enfin, ça c’était avant de connaître le menu… « Bon bah du moment que c’est bon… J’suis pas amateur de caviar et tout ça tu sais. » D’ailleurs j’en avais jamais mangé. « Bon par contre, je crois que mon cadeau va te plaire du coup… Ou du moins, il va t’être utile… » Et je relâchai sa main pour plonger dans ma poche et en sortis mon paquet, qui se présentait sous une jolie enveloppe au couleur de Noël. Je la tendis à la jeune femme. « Joyeux Noël Brynn. »
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Tu roulais les yeux au ciel toujours amusé par les réponses que te donnait Priape, il essayait vraiment de tirer la situation à son avantage. Surtout qu'il racontait n'importe quoi, ça faisait un peu le mec en manque de sa dose quotidienne de baisers. Tu soupirais donc comme si l'embrasser était la chose la plus difficile à faire sur cette terre. "On verra Zacharias on verra." dis-tu gentiment en lui octroyant un petit clin d'oeil. Pas que tu étais contre cette -bonne- idée, mais tu avais peur d'en devenir dépendante. Et si vous deveniez tous les deux, deux accros, il n'y aurait surement pas suffisamment de salive dans vos deux bouches. "Oui je verrais j'organiserais surement un truc si j'ai le courage." Bon tu ne savais pas qui était cette Valérie Damidot mais tu avais tout de même réussi à comprendre sa phrase alléluia. "Genre toiii tu bricoles? Tu bricoles bien aussi? Parce que si c'est pour me construire une étagère bancale tu vois....j'irais peut-être voir un autre homme." commençais-tu à le taquiner alors que le dunster, toujours aussi fidèle à lui même, glissait deux trois phrases salaces. "PERVERS." ouai tu étais un peu obligée de le dire, c'était devenu une sorte de comique de répétition et que genre si tu ne l'écrivais pas tous les lecteurs allaient être déçus. Mais bon c'était ton pervers rien qu'à toi, tu te sentais flattée. "Il parait que je suis bonne au scrabble en plus." rigolais-tu alors que Priape venait pour encore voler un baiser sur tes lèvres. -Vous voyez accro. - C'était loin de te déplaire, ayant même aimé que les secondes deviiiiienneeeent des heeeeures ♪ "Brynnesque? " demandais-tu les yeux pétillants. "Puisque c'est la première fois de ma vie que je peux décorer l'endroit où je vis je me suis dit que je pouvais me lacher, puis au moins Flipper, c'est son petit nom peut me tenir compagnie dans ces froides nuits d'hiver." soulignais-tu une moue innocente accrochée sur ton visage. Voilà même qu'à force de le cotoyer tu commençais aussi à faire des sous-entendus. "Ouai je sais je sais." dis-tu en bougeant tes cheveux dans un mouvement à la l'oréal quand Priape t'expliqua que tu étais la fille idéale. Du moins tu essayais vraiment de l'être, à ses yeux. "Pour la partie est ce que ma cuisine est bonne je t'avoue que je ne sais pas trop, disons que j'ai fait avec les moyens du bord." Tu affichais un petit sourire d'excuse espérant que la nourriture surement désastreuse n'allait pas tout gâcher. Priape savait néanmoins comment te remonter le moral. Il te suffisait d'entendre les mots magiques comme cadeau pour que tout devienne paix et amour, tu devais ressembler à une guimauve. Tu l'observais, impatiente de découvrir ce qu'il y avait dedans. Tu lui attrapais le cadeau des mains, commençant à ouvrir l'envelopper avec une délicatesse infinie.

hj: mais du coup je ne sais pas ce qu'il y a dans l'enveloppe alors je m'arrête là. spend a little time together (Priape) 166564858
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On verrait pas, c’était tout vu… Vu sa tendance à ne plus protester quand mes lèvres se saisissaient de les siennes, j’allais l’adopter moi, cette coutume. Je souris à son clin d’œil observant ensuite les lieux et l’écoutant me confier qu’elle organiserait surement quelque chose plus tard. « Courage ou pas courage, faut que tu pendes la crémaillère Brynn. C’est la tradition, sinon ça porte malheur. » expliquai-je avec sérieux. Gosh, c’était mon tour d’inventer des coutumes, fallait croire que Brynn me déteignait dessus. Mais je poursuivis mon argumentaire avec sérieux et preuve à l’appui : « Regarde moi, j'avais déménagé en juin, je n’ai jamais pris le temps de fêter l’emménagement dans mon ancien appart, et puis j’ai été viré de chez moi quelques mois plus tard… » Voyons là dedans un signe évident que les pendaisons de crémaillère étaient obligatoires et porte bonheur… Parce que le rapport avec ma très mauvaise gestion de l’argent, je préférais l’occulter ça. Proposant ensuite mes talents de bricoleur, cela sembla étonner Brynn. « J’suis un mec manuel, oublie pas que dans une autre vie j’étais bûcheron. » Donc oui, je me pensais bricoleur… La question de savoir si les meubles seraient montés à l’envers ou à l’endroit, ça c’était une autre histoire. « Si tu vas voir ailleurs, tu ne sauras jamais à quel point je suis habile de mes mains… Et pas que de mes mains d’ailleurs. » Chargeant chaque mot de sous entendus, c’est sans surprise que je récoltais le désormais habituel qualification de –pervers-. Un rire s’échappa de ma gorge… Et puis comme j’étais à elle pour la nuit, et histoire de me rattraper et de ne pas recevoir un nouveau –pervers- tout de suite, j’évoquais les innombrables parties de scrabble qu’on allait pouvoir se faire, jeu auquel la demoiselle était apparemment bonne. Mais parlait-on vraiment de scrabble ? Je finis par voler un nouveau baiser à la jeune femme. Et quand elle reprit avec amusement le mot -Brynnesque- je me justifiai : « J’invente des mots, tu l’avais pas remarqué déjà ? » Oui rappelez vous, Brynn était mon attachiante et maintenant, sa déco était brynnesque. C’était juste que le dico normal ne suffisait pas à décrire tout l’effet que la petite blondinette pouvait produire chez moi. « Je pense que si tu as trop froid, et si Flipper ne remplit pas son rôle, tu pourras toujours m’appeler… J’arriverais toujours à me libérer un peu de temps pour venir jouer les bouillotes. » m’invitai-je en lançant un petit regard jaloux au truc en plastique qui avait la chance de passer ses nuits au côté de la jolie princesse. Evoquer finalement le repas, et son côté mangeable dont Brynn semblait douter, cela me fit aussitôt penser à mon cadeau… Je saisis l’enveloppe et elle commença à l’ouvrir. Je guettai sa réaction lorsqu’elle sortit le bon qu’elle renfermait, à savoir un cours de cuisine avec le chef cuisinier Gordon Ramsay. « Je me suis dit que vu ta tendance à cramer les gâteaux ou à te shampouiner avec de la farine, c’était pour ta propre sécurité qu’il te fallait ce cours… » expliquai-je avec un petit ton narquois avant d’ajouter : « Et c’est pour deux personnes, si jamais tu veux que je t’accompagne… » Parce que bon, Gordon, quand on le voyait dans cauchemar en cuisine, il était pas toujours très fin alors si jamais il venait à hausser trop le ton sur elle pendant la leçon culinaire, j’allais lui faire ravaler ses sermons moi. « Et après tu vois, y’a un dîner pour deux dans son restaurant, je crois que c’est un étoilé et tout, on doit bien y manger… » Enfin rien de très impressionnant surement pour une princesse. « Ca te plait ? Parce que je savais pas quoi t’offrir tu vois… Enfin si j’avais su que tu avais déménagé, j’aurais pu te prendre de la déco. » Mais vu que j’avais été le dernier au courant… Enfin non, l’avant dernier, je l’avais su avant le chat quand même. Mais ne revenons pas là dessus. Je jetai un regard un peu inquiet à la jeune femme, redoutant qu’elle ne prenne mal mon geste, ou qu’elle trouve simplement mon présent complètement nul…


hj : maintenant tu sais spend a little time together (Priape) 3850463188 Ils auraient été trop choux en cours de cuisine ensemble non ? spend a little time together (Priape) 2511619667 Mais du coup je me disais qu'ils pourraient s'y rendre quand même, genre ils veulent annuler, mais le chef les laisse pas en placer une et ils se retrouvent à faire le cours quand même ? :giggle:
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