talk dirty to me. (maxwell)

J'avais reçu un appel de Maxwell. Non mais qu'est-ce qu'il voulait celui-là ? Disons que dans toutes les personnes que je ne voulais pas voir depuis mon retour, il était en haut de cette liste, juste en bas de Alexys bien sûr. Raccrochant donc la ligne, je poussais un long soupir. Il était chanceux que je ne faisais rien puisque je pense que je l'aurais envoyer promener. Bref, reprenant donc mes esprits un peu, j'enfilais mes vêtements ainsi qu'un manteau puisque le temps à Boston devenait de plus en plus froid en cette période de l'année. L'Italie commençait déjà à me manquer je dois admettre et en plus il n'y avait pas d'hiver. C'était comme se retrouver sous les tropiques à tous les jours. Reprenant un peu mes esprits, je mis mes bottes avant d'appeler mon chauffeur afin que ce dernier puisse venir me chercher et me transporter jusqu'à la plage. Non loin de là, il y avait ce fameux parc où l'ont pouvait s'asseoir sur les bancs et discuter un peu. Marchant donc vers le point de rendez-vous, je reconnue Maxwell non loin. J'espère que tu m'as acheter des fleurs pour m'être déplacée jusqu'ici. Dis-je avant de m'asseoir non loin de lui sans vraiment lui donner un regard de plus.

Tu venais tout juste d'appeler la belle et peste Willow, oui tu l'appelais comme ça, juste une envie un peu de la faire chier avec son petit sale caractère de fille bimbo. Oui, elle avait une réputation qui n'était pas du tout à son avantage. Mais tu n'y croyais pas à ses histoires, ce n'était pas vraiment ton genre d'y croire à ses conneries, tu préférais voir par tes yeux, que d'entendre par tes oreilles sans rien avoir vu. Heureusement que tu avais ta propre personnalité, pas comme certains de ton entourage qui prennent exemple sur les autres personnes qui ne sont pas toujours de bons conseilles. Bref, tu l'attendais dans un petit parc près de la plage de Boston, il faisait vraiment froid, c'était un peu logique vu qu'on était en plein hiver, tu n'avais pas du tout l'habitude de cette température mais fallait bien t'y faire. Tu pouvais dire adieu les vacances que tu avais passé en Afrique du Sud, il faisait bien chaud là-bas. Heureusement pour toi, tu étais bien couvert pour te protéger de ce temps assez glacial qui s'instaurait petit à petit dans ton corps. Reprenant un peu tes esprits après avoir patienté comme un con sur ton banc, tu remarques une jeune fille s'approcher de toi, tu tournes légèrement ta tête vers son regard. Et si je te dis que je n'ai rien pour t'offrir sur moi, tu vas pleurer comme une petite fille ? Dis-tu en souriant légèrement d'un petit air sarcastique.

Tous le monde me connaissait. Lorsque je détestais quelqu'un, je faisais tout pour lui pourrir la vie. Un peu comme Alexys, celle qui avait détruit ma relation avec Tate. Je faisais tout pour que cette dernière puisse se sentir humiliée comme je l'avais été à Salem mais d'un sens, j'avais de la difficulté à m'y faire. C'est pourquoi ce petit voyage en Italie m'avait ouvert les yeux et je pense que mon caractère avait changer. Je devenais plus arrogante, j'adorais montrer que j'avais de l'argent... Bref, une vraie petite peste lorsqu'on ne la connait pas. Malheureusement pour moi, Maxwell m'avait appeler afin de m'inviter dans un petit parc non loin de la plage. Que voulait-il ? Un baiser de ma part ? Sans doute puisque rien qu'à voir comment il agissait quand j'étais dans son champ de vision ça sautait aux yeux. Je sais que tous le monde pouvait avoir un coup de coeur pour moi mais je devais bien choisir qui auraient le privilège d'embrasser mes lèvres. Regardant ce dernier de haut en bas, je croisais mes bras contre ma poitrine en étant légèrement sarcastique. Et si je te dis que je n'ai rien pour t'offrir sur moi, tu vas pleurer comme une petite fille ? Je roulais les yeux. Alors j'ai rien à faire ici. Tu oses en plus m'interrompre dans ce que je fais. si c'est pour m'embrasser, tu peux toujours rêver. Dis-je en passant près de lui pour lui balancer presque mes cheveux en plein visage lorsque je mis ma main dans ceux-ci.

Des fois, Willow m'agaçait au plus au point. Pour la seule raison que cette fille était prétentieuse, même si c'était une amie à moi, je pouvais l'envoyer chier à tout moment et me disputer avec elle pour un bon moment. C'était un peu comme ça notre relation en vérité, toujours à ce chamailler pour rien mais j'aimais cela au fond. Putain, mais qu'est-ce que j'étais bien en vacances en Afrique, il faisait chaud, il faisait beau, maintenant je suis retourné à Boston vu que c'était presque fini les vacances. A Harvard, c'était facile d'avoir une réputation, les gens jugent vite les personnes simplement avec un seul regard. Oui, c'était vraiment abusé comme analyse, mais bon ça dépendait vraiment des personnes. Alors j'ai rien à faire ici. Tu oses en plus m'interrompre dans ce que je fais. si c'est pour m'embrasser, tu peux toujours rêver. Ahah, elle était vraiment sérieuse de croire que je voulais l'embrasser ? N'importe quoi, déjà je ne me verrais jamais avec elle, puis je suis déjà amoureux d'une autre fille donc elle pouvait déjà laisser tomber cette petite biatch de service. Ah parce que tu crois vraiment que je t'ai fait venir ici juste pour t'embrasser ? T'as un peu trop rêver ma petite. Dis-je en rigolant tellement qu'elle était stupide dans cette situation, elle se croyait trop comme une bonasse la meuf en plus.