A. Pleasance Wilder-Smith ► #Candice Swanepoel

Cependant, peu avant sa majorité, autrement dit ses vingt et un an, ce fut la dégringolade … La chute du mur de Berlin ! Disons, que la roue avait tournée. Ce n’était pas leur faute, la malchance ne touche pas que les autres, elle peut s’aventurer derrière votre porte et frapper du jour au lendemain. Monsieur Wilder-Smith ? Il exerçait toujours son travail de médecin sans frontière, de temps à autre, il faisait de petites escales dans les pays défavorisés afin d’apporter son aider. Et à côté de ça, à Miami, récemment il avait ouvert son cabinet de proximité. Et madame Wilder-Smith dans tout ça ? Tantôt elle était à la maison pour s’occuper de Heaven, qui n’avait que treize ans à l’époque, et tantôt à son job. Elle partageait son temps entre sa vie de famille et son travail qui lui tenait à cœur. Elle était une superbe maman, mais aussi une superbe pédiatre. Le cocon familial pouvait se reposer sur les épaules de madame Wilder-Smith, car au fond on pouvait toujours compter sur elle. Sa sœur, elle, filait le droit chemin. Elle réussissait tout ce qu’elle entreprenait. C’était une élève assidue, qui brillait dans toutes les matières pour le plus grand plaisir de toute sa famille qui en était tous très fier. Et Pleasance, tandis qu’elle filait le parfait amour avec son bel étalon. Elle était la coqueluche de son lycée, elle était constamment conviée aux soirées organisées par des élèves de son bahut. De plus, la blondinette avait décrochée une bourse pour aller dans la plus prestigieuse université de Miami dans le but devenir par la suite, une brillante avocate en droit pénale. Sauf que le destin en avait décidé autrement …
2008, autrement dit l’année où de nombreux événements basculèrent la famille Wilder-Smith. Pleasance venait tout juste d’avoir ses 21 ans. Ce soir là, comme de nombreux week-end, la jeune femme était de sortie avec son petit ami pour fêter son anniversaire. Son copain possédait une très belle et puissante moto. Il y a eut un accident, un dramatique accident. Leur moto fut fauchée pour un automobiliste, probablement ivre. Le choc fut tellement brutal que la moto a été propulsée dans un ravin de plusieurs mètres de hauts. Le conducteur du véhicule, lui, était mort sur le coup. Pour ce qui en est du jeune homme et de Pleasance, ils étaient tous deux gravement blessés voire dans un état critique pour le cas de son copain. Le jeune homme mourut quelques heures plus tard suite à ses blessures. Les pompiers avaient tout leur possible pour le garder conscient et animé.
Quand Pleasance reprit conscience, soit une semaine après l’accident, elle fut choquée voire traumatisée d’apprendre ce qui lui était passée. Oui, parce que la jeune femme avait comme perdue la mémoire. Sa mémoire à court terme était devenue quelque peu défaillante, il ne lui restait plus que ses souvenirs d’enfances et le présent quant à lui, c’était évaporée avec l’accident. La jambe dans le plâtre et le coup dans une minerve, elle avait ordre de minimiser ses mouvements afin de ne pas faire pâtir sa colonne vertébrale gravement touchée. Le médecin l’avait prévenu qu’elle aurait des séquelles par la suite, comme une mémoire qui portera préjudice, des douleurs qui l’empêcheront de pratiquer du sport à haut niveau. Fort heureusement, elle ne comptait pas faire carrière dans le football, mais son rêve de devenir avocate, serait dorénavant, terminé. Son cerveau ne sera plus une éponge comme par le passé, il lui sera donc, difficile de mémoriser tant d’informations à la fois. Ses beaux rêves de carrière dans le pénal ce sont envolés en un clin d’œil. Et pour son petit copain alors ? Décédé et elle n’avait plus souvenance de lui. Certes, elle ressentait un vide, un manque d’un être chair, mais elle ne savait pas pourquoi tant de chagrin en elle. Elle surmonterait cet événement, d’une manière ou d’une autre, elle y arrivera. Durant son mois d’hospitalisation, ses parents ainsi que sa petite sœur, venait lui rendre visite tous les jours pour lui remonter le moral et lui changer les idées. Parce que eux et seulement, détenaient la clef de son passé oublié. Oui, et parce que eux et seulement eux, figuraient dans ses souvenirs.

Une citation dit qu’un malheur ne survint jamais seul. En effet, puisqu’à peine trois mois après la sortie d’hôpital de Pleasance, voici qu’un autre malheur pointait le bout de son nez, mettant à mal, une nouvelle fois les Wilder-Smith. Cette fois-ci ce n’était pas Pleasance qui fut touchée, mais une autre femme de la famille. Est-ce la si douce et innocente Heaven où la parfaite et tendre mère de famille ? Pour répondre à votre question, il s’agissait de Madame Wilder-Smith qui fut rattrapée par la maladie. On lui avait décelé un cancer général en phase terminale. Sa mère c’était rendue au médecin pour une visite de routine. Seulement, lors de la consultation, le docteur lui annonçait donc la mauvaise nouvelle et la mère semblait accuser le coup. Seulement, en sortant de chez son médecin, la femme se rendit près d’une voie ferrée. Qu’allait-elle faire là-bas ? Elle attendit … Oui, la tête posée sur une raille, elle attendit qu’un train vienne lui mettre fin à sa vie. Lorsqu’un passant passa par-là, il était trop tard. La mère de famille venait de décéder suite à ses blessures et à une perte trop abondante de sang.
La personne qui fut, sans doute, la plus attristée, voire effondrée par cette tragique perte était Heaven qui venait de perdre son mentor. Pas évident pour un enfant de perdre l’un des piliers principal d’une famille. Il n’était également pas facile pour Pleasance d’accuser le coup, qui, pour garder la tête haute face à sœur, accumulait toutes les émotions en elle. La jeune femme, quelques mois en arrières avait perdu la mémoire, aujourd’hui, elle venait de perdre un être chair sur qui elle pouvait se reposer. Quant à son père, c’était la descente aux enfers. Ce n’était plus pareil sans femme. Dans sa vie professionnelle ça n’allait plus, il commençait à siphonner des bouteilles de Whisky en fraude. Bien heureusement que Pleasance était là, constamment derrière les fesses de son père à le tirer vers le haut afin d’éviter qu’il ne sombre. Si la jeune femme n’aurait pas été présente dans cette période pour épauler son père, il serait sans doute six pieds sous terre, tandis que sa sœur serait … ? Très bonne question.
Heaven ne parvenait pas à surmonter cet événement tragique. Et ça se reflétait dans ses notes qui avaient quelques peu chutés et par ses mauvaises fréquentations qui l’influençaient à commettre des sottises. En tant que grande sœur qui se respecte, Pleasance c’était permis de la recadrer à de nombreuses reprises, afin qu’elle ne franchisse pas plus les limites qu’elle avait franchis. Mais bon, heureusement, sa petite sœur avait de nombreuses réserves en elle qui lui ont permis de remonter la pente, de tendre la main pour attraper la perche que sa sœur lui avait tendue. Ce fut émotionnellement une année difficile, mais ils surmontèrent ça, tous les trois, main dans la main.