mona haeften > bambi northwood-blyth

je suis née dans une de ces familles tranquilles, jouissant de la vie, sans vraiment trop de problème d'argent. notre vie était un long fleuve tranquille sans rapides, sans vague. mes parents gagnait leur vie plutôt bien, chacun d'eux dans l'éducation, mon père plus penché vers la politique tout de même. il était le ministre de l'éducation dans notre pays, et ma mère institutrice. elle était la vraie hippie, celle qui avait vécu sa jeunesse en hollande au milieu des champs de tournesol dans les années soixante-dix, une féministe qui aurait tout fait pour que je sois la femme libérée qu'elle avait rêvé d'être plus jeune. notre vie était sans encombre. je vivais entourée de personne qui me protegeaient, trois frères aînés et des parents quelques fois surprotecteur, je ne risquais rien.
c'est à l'école primaire que j'ai rencontré jax, à notre première rentrée. ce moment où l'on doit trouver notre premier camarade, celui avec qui on se mettra dans la file en rang, à lui tenir la main, celui à côté de qui nous seront assis pendant toute une année. mon camarade c'était jax. dès le premier coup d'oeil on s'est souris. mes grands yeux bleus, sa petite tête blonde, les petits anges. une année collé l'un à l'autre, comme si rien autour n'existait. plus le fil de notre scolarité avancé plus nous étions collés. une fois chez l'un, une fois chez l'autre.
- "même que quand on sera grands on se mariera !"
qu'on avait lancé en coeur à nos parents, attendrie par cette amitié sans faille qui naissait entre nous.
jax et moi on a toujours été collé l'un à l'autre, faut dire qu'être dans la même classe pendant toute notre scolarité a beaucoup joué quant à se rapprochement qui devenait presque tendencieux au fil du temps. nous devenions des adolescent, nos corps changeaient et des fois j'avais l'impression de sentir que mon coeur s'emballait un peu trop en sa présence. que la limite de l'amitié frôlait parfois celle de l'amour. j'avais beau me convaincre que jax et moi n'étions que des simples amis de longue date, il y avait des fois où je doutais.
au lycée c'est le début des soirées, on avait été invités tous les deux à une organisée par des gars de la classe et nous nous y étions rendus, jax et moi, bras dessus, bras dessous sans penser qu'on en sortirait différent. la musique nous entourait et doucement nos mains avaient finis par se rejoindre et nos lèvres par se sceller. c'était la toute première fois. les jours qui suivèrent était étranges, ne sachant pas trop quoi faire nous eurent la conversation, le moment le plus important dans la naissance d'un couple, et c'est comme ça que notre véritable relation a vu le jour.


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