❈ can i help you (maxym)

can i help you

Je passe mon temps à broyer du noir, à voir le mal partout et surtout à n'avoir plus aucun goût à la vie. Je ne sais comment réagir, ni comment affronter ma souffrance. Je pourrais très bien me rapprocher de mes amis, si on peut appeler ça ainsi. Lorsque je vois que personne ne se soucie de moi, je commence vraiment à croire que faire des efforts ne sert à rien. Je suis allongé à même le sol dans mon salon. La fraicheur du carrelage m'aide à faire le tri dans mes pensées. Alors que je suis plongé dans les souvenirs de Liam, mon portable vibre près de moi, un message. Je l'attrape puis lis « Poussin ! People’s Republik » de Maxym. Je lâche un sourire, poussin est notre nom de code lorsque l'autre à un problème.. Avec tant bien que mal je me lève puis enfile ma veste cuir, effaçant le visage de mon fils de mon esprit. Je monte dans ma voiture, et me dirige vers le People’s Republik. J'y arrive rapidement et me trouve une place à quelques pas. Je pousse les portes du bâtiment et cherche Maxym des yeux. Je ne la vois pas. Pourtant une aussi belle jeune femme qu'elle ne se loupe pas. Je soupire longuement. Puis lui envoie à mon tour un sms « T'es où ? » Message banal mais en même temps que pouvais-je lui dire de plus si je la vois dans 1 minute à peine. Je passe une main dans mes cheveux perplexe.
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CAN I HELP YOU ?
mise en page par mad love« T'es où ? » J'suis là, toute aussi perdue que toi. J'souffre moins, j'suppose. Même si on peut pas quantifier ce genre de choses. Se glisse dans son dos, la main sur son épaule et les lèvres qui vont jusqu'à son oreille. Elle susurre, avec une malice qui s'entend. « J'ai énervé un jeune homme. Qui a des copains. » Parce qu'un seul, tu te doutes que j'en aurais fais mon affaire. J'avoue, j'ai aimé me sentir désirable dans les yeux du blond là-bas, mais il s'est prit une gifle au moment où il a cru bon de déposer ses lèvres sur mon cou délicat. Comme un réflexe venu de mon ancienne condition. J'ai toujours l'impression de le tromper, j'arrive pas à passer outre. Il a haussé le ton, et en bonne McAllister, j'ai provoqué, encore, aggravant les choses comme à mon habitude. J'ai insulté ses potes aussi, gratuitement. Parce que je suis énervée contre les hommes. Arrivant juste à m'éclipser le temps qu'ils soient mis à l'écart par la sécurité. Le temps d'envoyer un texto à Phoenix. J'aurai pu appeler Antwan, Camilo, Isaac. Mais ils n'auraient pas comprit. Pourquoi tu restes là Maxym ? T'as juste à sortir par derrière comme le serveur t'as dis. Sauf que c'est l'envie d'abandonner qui manque. « Tu m'aides ? » Un fin sourire s'affiche, joueur, tandis qu'elle le contourne pour lui faire face. Allez, t'en as besoin autant que moi. Mes poings frappent forts, mais pas suffisamment pour tous ces mecs là.

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Je ne dirais pas que je suis en grande forme, mais je tiens débout alors c'est déjà ça ! Je me suis fumé un joint avant d'entrer dans le bar, mais rien n'empêche que je suis toujours pleinement conscient de mes faits et gestes. Un sursaut me parcoure quand elle prononce ses mots au creux de l'oreille. Toujours pleine de surprises ! « Je ne te félicite pas ! » Je lui fais un petit sourire, on ne peut pas en vouloir bien longtemps à Maxym, elle dégage quelque chose cette fille... Truc de dingue, mais en la voyant j'pense à Antwan qui m'en voudrait à mort, si seulement il savait...Elle me demande si je l'aide avec un regard de mise au défi. Je ne suis pas un Cartwith pour rien et même si je suis dans un piteux état, ce n'est pas une bande de merdeux qui va me faire peur, bien au contraire. « Mais avec plaisir ! Ils sont où ? » Je connais Maxym assez bien pour dire avec certitude que c'est elle qui a cherché les histoires, mais ça ne me dérange absolument pas bien au contraire, sinon je ne serais pas à ses côtés prêt à mettre une raclée à ces morveux !
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mise en page par mad love « Je ne te félicite pas ! » Je m'amuse, de ma bouche qui devient boudeuse, comme une gamine qu'on a grondé. Sauf que j'le pense pas, je sais que toi non plus. Tu sais, j'me demande parfois comment on peut avoir ce meilleur ami en commun. Il est tout ce qu'on est pas, nous sommes ce qu'il ne sera jamais. On est le feu, il est la glace. Et j'veux pas te calmer, j'pourrais te proposer mon épaule pour éponger ton eau, te dire que ça va aller mieux. Sauf que c'est pas le cas, ça ira pas mieux. Puis y en a d'autres qui feront ça mieux que moi. Ma spécialité, c'est l'expression de la colère. J'vois dans tes yeux que je croise que tu cherches du réconfort dans ce que notre ancienne confrérie réprouve, j'le vois dans le blanc qui rougit, ces mêmes marques que je trouvais dans les billes de l'ex. « Mais avec plaisir ! Ils sont où ? » Un sourire immédiat, mais aucune surprise. Elle savait que le Cartwith suivrait, qu'importe sa propre déchéance. « A la table du fonds, là-bas. » Montre du doigt, et attrape son poignet pour qu'il aille dans son sillage. « Ils sont quatre je crois, ça devrait aller. » Petit sourire aux commissures, joueuse. De ses doigts, vérifie que ses bagues sont toutes bien tournées dans le bon sens. J'suis la princesse aux diamants tâchés de sang. « Mais tu me laisses le blond, il n'a pas été sage. » Il avait pas le droit de me toucher.

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C'est plutôt moi la glace, disons qu'intérieurement j'ai un coeur de glace, qui ne sait plus aimer. Certes je peux dire que Maxym est une amie, mais jamais je ne dirais que je l'aime. J'apprécie les personnes, mais je ne décrocherais pas la lune pour elles. La seule personne au monde pour qui j'aurais pu la décrocher c'était mon fils, mais je l'ai tué alors plus jamais je ne le ferais. Même pour une femme, encore moins pour une femme, c'est être faible que de promettre des choses comme ça. Une femme reste une femme, elle peut te claquer du jour au lendemain qu'elle te quitte, ou pire qu'elle porte ton enfant. Bref, je ne préfère même pas y penser, car le jour où ça arrivera (si ça arrive un jour) je serais déjà exilé sur une île. La mine boudeuse de Maxym me fait sourire, mais je ne relève pas pour autant. Elle me montre les hommes, et j'explose de rire, des tapettes. Mais si ça peut lui faire plaisir, même avec une jambe et demi je vais en faire mon affaire. Hochement de tête, et petit clin d'oeil. « Ok, je m'occupe des trois autres. » Maxym sur mes talons, je marche en direction des hommes, boiteux à cause de mon atèle. Une fois à leur hauteur, je pose les deux mains sur la table et leur dit « Yo les mecs.. On va faire un jeu : le jeu des questions. » Ils me regardent, et regardent Maxym comme on regarde un morceau de viande. « Première question : quel est le plus con d'entre vous ? » Un des types se lève et fait mine de vouloir me frapper. Je pose ma main sur son épaule et il se rassoit, j'ai de la force.
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mise en page par mad love« Ok, je m'occupe des trois autres. » Les billes sombres mais animées se posent sur l'homme, et glissent jusqu'à son atèle « Soit pas trop gourmand, l'handicapé. » Taquine, mais pense le contraire. Non, laisse exploser ta colère, fait ce pour quoi tu es doué. Ca apaisera pas ta douleur, mais ça te fera peut-être penser à autre-chose, le temps de quelques minutes. L'amour c'est des conneries, on le sait tous les deux, on est pas des gens fait pour ça. J'y ai cru avec mon mather, et j'ouvre les yeux progressivement. Ma vie c'est ça, et j'finirais surement comme ça. Un excès de trop, une provocation qui m'foutra sous terre. Même si pour l'instant, c'est ces idiots qui vont rejoindre le sol. « Yo les mecs.. On va faire un jeu : le jeu des questions. » Un sourire sur ses lèvres rouges, et sa main dans le dos de Phoenix, penché sur leur table. Demoiselle prendrait presque la pause. Elle leur sourit, de celle qui nourrit des désirs malsains. T'es détraquée McAllister. « Première question : quel est le plus con d'entre vous ? » Un mec se lève, mais se fait rasseoir. « Je dirais que c'est lui. » Qu'elle glisse avec amusement. Même si c'est pas celui que j'ai en vue. « On leur laisse une chance de s'excuser ? » Qu'elle minaude, sans en penser un mot. De quoi ? D'avoir été solidaire avec leur pote ? Mais vous êtes cons, ça se voit sur vos visages. D'ailleurs, l'un d'eux laisse échapper, à voix aussi faible que son QI, une insulte à l'intention de la brune.

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Maxym m'appelle l'handicapé elle dit ça par rapport à mon atèle. Puéril. J'aurais pu avoir une réaction de gamin en partant mais je sais qu'elle plaisantait. C'est pour cette raison que je lui lance un mauvais regard suivit d'un petit rire. Je préfère Robocop, c'est classe un robot. Nous arrivons à la table des types qui dans quelques minutes seront par terre dans une marre de sang, si ça ne tenait qu'à moi je les tuerais tous sans exception, mais aux côtés de la belle brune j'ai certaines...disons que je fais attention. Quand je pose ma question, j'attends une réponse non pas de la part des mecs mais bel et bien de Maxym puisque je savais qu'elle allait le faire. Elle pointe l'homme qui s'est levé avec amusement. « En fait je crois qu'ils sont tous plus cons les uns que les autres. » Des grognements se font attendre et je fais un petit sourire à Maxym. Cette dernière demande si on leur donne une chance de s'excuser. Je secoue négativement la tête. De toutes façons ces mecs sont des lâches qui ont des oeufs à la place de leurs testicules et une banane à la place de leur pénis. Quelles belles métaphores que je nous fais là. « Ils ont déjà eu la chance de tomber sur nous deux.. » Je fais un sourire malicieux à Maxym puis pose mon regard sur les hommes pour continuer « C'est vrai, nous sommes des gens biens. Ensembles nous sommes les justiciers luttant contre les bandes de débiles qui ont un caillou à la place du cerveau. » Je hausse des épaules. Les types voient rouge, je vois la pression du cou augmenter, les poings se serrer et les dents se crisper, mais moi je reste le plus zen possible, après tout je sais comment ça va se terminer.
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mise en page par mad love« En fait je crois qu'ils sont tous plus cons les uns que les autres. » Acquiesce de la tête, doucement, avec ce sourire malsain accroché aux lèvres. J'ai besoin de ça, tu sais. De me vautrer dans la haine, dans la violence, et ça c'est de la faute des hommes. Ils me blessent, et j'suis épuisée d'encaisser leurs coups. Cette fois, c'est moi qui vais les donner. Surement qu'ils ne le méritent même pas, si ce n'est pour leur idiotie. Est-ce vraiment suffisant comme argument ? Pour moi, ça suffit. Toi, Phoenix, t'as de meilleures raisons. Alors ca m'donne presque bonne conscience. « Ils ont déjà eu la chance de tomber sur nous deux.. » C'est vrai, même si vous ne le voyez pas de cet œil, surement. « C'est vrai, nous sommes des gens biens. Ensembles nous sommes les justiciers luttant contre les bandes de débiles qui ont un caillou à la place du cerveau. » La gueule des justiciers, j'vous jure. « Qu'est-ce qui se passe, vous n'êtes pas contents ? » Se penche allègrement au dessus de la table, les mains appuyées sur le bois. « On vous dit que vous êtes bien tombés, souriez. » Le visage qui s'approche de celui de l'un deux. « Vous pouvez même nous dire merci. » Un sourire, provocateur. Et le mec a le regard qui descend, le long de son cou, pour finir dans son décolleté. Comme si c'était le moment. « Tu vois, on essaye d'être gentils -regard à Phoenix-, et finalement.. on a pas le choix. » Tout en disant cela, les doigts féminins empoignent la nuque masculine pour le précipiter en avant, la belle se redressant tout en faisant cogner le front de l'homme contre la table. Le début des hostilités, et son voisin se jette littéralement sur Phoenix.

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— with maxym.

J'aime me moquer ouvertement des gens, surtout lorsqu'ils s'en prennent aux personnes auxquelles je tiens, dont Maxym. Même si je ne pourrais qualifier notre relation par un quelconque mot, disons qu'elle me plait ainsi et je ne voudrais la changer pour rien au monde. Quand il s'agit de frapper des imbéciles je suis le premier, même s'ils doivent penser que je n'ai aucune force avec ma jambe en atèle, ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Alors que je leur parle comme on parle à des gamins, Maxym enfonce le couteau dans la plaie, de quoi me faire sourire encore plus. Je regarde Maxym faire, et je suis totalement heureux de l'avoir à mes côtés. Je me dis qu'à force de se pencher ainsi sur la table les hommes auront le luxe de mater son merveilleux décolleté parce qu'il faut l'avouer elle est carrément canon la brunette ! Maxym attrape un des hommes qui à regarder son décolleté sans prendre la peine d'être discret, elle fait claquer sa tête sur la table alors qu'un des autres hommes se jette sur moi. Je lui donne un coup de poing en plein dans le nez, attrape son bras et le lui tords dans le dos alors qu'il pousse un cri de douleur. Je lui attrape la nuque, puis en chope un autre au même endroit et les emmène dehors avant que l'on se fasse virer. Je les jette sur le sol une fois dehors. Chacun leur tour je leur donne des coups dans le ventre, puis leur écrase le visage, attendant que Maxym me rejoigne avec les autres crétins.

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mise en page par mad loveTu sais, j'aimerai bien être comme il faut. La gentille fille qu'on choisit à la fin, qu'on peut présenter à ses parents. Pas celle qu'on embrasse quand on est en couple, juste pour amener de l'adrénaline dans son quotidien chiant. Pas celle qu'on regarde avec envie, mais qu'on oublie au bénéfice d'une copine jalouse. Mais c'est mon rôle, et je crois que je commence seulement à le comprendre. Alors autant s'y enfoncer complètement. Et c'est vous, idiots, qui allez être les premiers à en profiter. Parce qu'on en a besoin, lui et moi. Puis, j'ai toujours aimé le côté hors des limites de Phoenix, ce feu qui crame tout sur son passage, cette rage qui ne demande qu'à sortir. Ouais, t'es beau quand t'es remplit de haine. D'ailleurs, se permet de s'attarder quelques micro secondes sur le spectacle d'à côté, ses lèvres se soulignant dans un sourire amusé. Comme si c'était le moment, et la bonne expression. « C'est le moment de fuir comme des lâches, les filles. » Provoque, tout en flirtant avec le visage d'en face, les billes brillantes. Je sais comment vous faire rester. Je sais aussi me faire sortir de force. Evidemment, je n'ai pas la force de Phoenix, et c'est jetée au sol que je passe le pas de la porte. Le bras s’écorche légèrement, mais la belle ne perd pas son air réjouit. « Je t'ai manqué ? » Qu'elle a même le temps de lancer à l'acolyte, qui avait déjà pas mal abîmé les deux idiots. Avant de se relever, son talon vient rencontrer la rotule de l'homme qui s'approche, provoquant son hurlement. Quand à l'autre, qui s'amuse à se ruer sur elle à peine est-elle debout, et la plaquer contre un des murs, il sent le genou de la belle rencontrer son deuxième cerveau, et appuyer progressivement. « Si tu ne me lâches pas tout de suite, j'annule ta descendance. » Et croit bien que je n'aurais scrupule.

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