BLAKE WAYLAND ► josephine skriver

Il y avait toujours eut ma mère, mon père et moi et j'avais toujours oser espérer que ça le resterait encore pas mal d'années. Je crois que j'ai toujours voulut croire à leur amour, à un amour vrai et durable, un amour sans tromperies, mensonges, juste quelques engueulades car on ne peut pas être en accord sur tout et n'importe quoi. Je crois que je voulais espérer, vraiment, à quelque chose de vrai dans tout ce monde de brutes. Et quand on dit amour, on pense tout de suite a quelque chose qui nous fait rêver. Ça n'avait jamais été le cas pour moi jusqu'à ce que je vois l'amour des mes parents se renforcer à mesure que je grandissais. Sauf que voilà, toute chose à une fin. Et pas toujours une belle. Des rumeurs ont commencées à se faire entendre. C'était une journée banale en somme. Jusqu'à ce que j'apprenne par des gens que je ne connaissais même pas que mon père trompait ma mère depuis des années. cette dernière s'en doutait en plus, mais n'avait jamais rien fait, rien dit, rien essayé, ma mère était trop bonne, ma mère était trop conne. Elle voulait juste croire en l'homme qu'elle aimait, en l'homme qui l'avait aider à me créer, en le père de son enfant tout simplement. Mais voilà, j'imagine que c'est de famille, la poussière aux yeux.

Le divorce prononcé, m'embarqua avec elle sans que je ne puisse dire quoi que ce soit, s'était son choix, pas le mien. J'ai dû abandonner mes amies, mes habitudes, mon train de vie. C'est à l'âge de quinze ans que je m'envole en sa compagnie pour les Etats-Unis, pour habiter avec elle chez ma tante. Une remise à zéro. Il a été difficile pour moi de m'habituer à ce changement soudain, j'ai abandonné mon père, depuis de longues années je n'ai plus de nouvelles de lui.

Les gémissements résonnent encore dans ma tête alors que je suis dans mon appartement. La pire vision qui m'a été donné de voir. J'ai mal au cœur, j'ai envie de gerber sur ma putain de vie. Je ne pensais pas avoir autant mal et vouloir faire autant mal à une personne. La vision de mon petit copain et de ma meilleure amie dans le même lit. J'ai mal a en crever. Il se tient devant moi, air coupable et je ne fais rien. Je suis comme anesthésiée. De l'extérieur, je semble neutre alors qu'en moi, tout ce que je croyais savoir se brisait. Il essaie de m'expliquer tout ça, alors que j'ai une bouteille de vodka à la main. J'en bois au goulot, ce n'est pas le moment de faire dans le classique. Je n'ai pas le temps pour la lime qui accompagne habituellement la boisson. Je ramasse quelques trucs, ses trucs à lui avant de pouvoir les lui jeter en pleine gueule. « T'es con! » Je ne le cris pas, parce que je ne crois pas en avoir la force. J'ai envie de m’effondrer, mais pas devant lui. Il doit se casser, je ne peux plus le voir. Je n'en suis plus capable, car quand je pose mes yeux sur lui, je réalise que je l'aime encore. C'est insensé, je le sais. Je ne devrais plus l'aimer, mais c'est pas un truc qu'on choisit. Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes épaules. Je hais cet homme à cet instant précis. Je me détache de lui et le repousse brutalement. Je lui jette d'autres trucs et je commence à me casser. J'vais aller ailleurs, là où il n'est pas. Il s'approche encore et me retourne par le bras. Je lui met la plus grosse claque de toute sa vie. Il me relâche finalement et je ne sais pas quoi dire. « Je suis désolé. » Je lève mon majeur gauche. « Tu peux te les mettre où je le pense, tes excuses. »

A croire que le Karma se retourne contre-moi, j'ai enchaînée des relations amoureuses merdiques à m'en déchirer le coeur, jusqu'au jour où je me suis dit que je n'en avais plus rien à foutre. J'ai décidé de profiter de ce que la vie m'offrait. Profiter de ma jeunesse. Suivre des études, je ne peux cacher ma joie lorsque je suis acceptée à Harvard, je n'ai jamais été une mauvaise élève, mais étudier n'est pas une mince affaire pour moi, j'ai toujours détesté ça et pourtant ma moyenne n'est pas des plus médiocres. Une bonne occasion pour commencer à vivre ma propre vie.