MAXWELL STEADWORTH ► john boyega

Je m'appelle Maxwell Floyd Louis-Edern Clinton-Steadworth, mais la plupart du temps on m'appelle Max, c'est mieux que l'on m'appelle ainsi. La vie a été très difficile pour moi, j'ai vécu dans la misère avec ma famille et je n'ai plus envie de revivre ces instants. Malgré les problèmes que l'on a vécus, nous sommes restés unis, ce qui nous a donné la force pour survivre. Nous étions quand même heureux puisque nous nous soutenions et que nous avions malgré tout une grande richesse : la santé. Je suis né le 5 septembre 1990 à Londres, dans un petit quartier pas très bien fréquenté. Ma famille était modeste. Mes parents faisaient de leur mieux pour payer les impôts et toutes les dépenses qui leur étaient imposées. Mon père s'appelait Franklin, c'était un Africain d'origine Français, son travail était celui de marchands de glaces ; il vendait des glaces dans la rue, le matin, le midi et le soir. En dehors de cela, il a cumulé divers emplois, tels que clown, artiste, prospection, gardien de nuit... C'était un grand homme courageux, il ne reculait devant aucun sacrifice, il faisait de son mieux pour subvenir aux besoins de sa famille. Il ne montrait pas ses sentiments, c'était quelqu'un de très dur, mais ceci seulement en apparence, il n'était pas démonstratif, il fallait le comprendre par ses actions. Il n'était pas très câlin, mais cela venait du fait de l'éducation qu'il avait reçue. Ma mère s'appelait Alexandra, c'était une blanche, une américaine, elle était mère au foyer, elle s'occupait de nous, de moi et de mes frères ; nous étions très proches de nos parents, même s'ils étaient stricts comme je vous l'ai dit précédemment. Celui dont j'étais le plus proche, que je considérais comme mon meilleur ami, c'était mon chien qui s'appelait Doggy, un labrador très fidèle. Oui, c'était un chien et alors ? Personnellement je trouve qu'un chien est plus fidèle qu'un humain, même plus sincère. Sinon, j'avais deux grands-frères, un qui s'appelait Jackson, c'était un petit bouffon qui se croyait supérieur aux autres, mais il était quand même mon idole pour ses qualités. C'était quelqu'un sur lequel je pouvais compter et envers lequel j'avais entièrement confiance. L'autre s'appelait Lamar, on n'avait tous les deux aucune affinité on ne s'entendait pas du tout, il était tout de même mon frère, je devais donc le respecter, il fallait tout le temps que l'on se frappe, en réalité il était taquin il me cherchait et me provoquait pour que je m'énerve et que je finisse par le frapper. Mais au fond de moi, je l'aimais bien quand même et peut être que c'était réciproque pour lui. Un jour, j'étais dehors entrain de jouer avec des anciens amis de mon quartier. C'était l'heure de rentrer chez moi vu qu'il était très tard. Donc, je décide de rentrer chez moi et je me dirigeais vers la porte de ma maison. Quand tout à coup, j'entends des cris de douleur provenant de chez moi. Je commence à courir tout en étant inquiet et... Ma vie bascula totalement. Un homme que je ne connaissais pas se montrait devant moi ; il tenait dans sa main une arme. Ladite main était remplie de sang . Ma famille, mon chien, gisaient à terre, sans signe de vie, une énorme marre de sang s'écoulait sur le parquet, j'étais complètement paniqué, j'ai cru que mon coeur allait s'arrêter tellement qu'il battait fort ; je transpirais nerveusement. L'homme s'enfuit à grande vitesse, sans me donner d'explication et me laissa en vie. Je pleurais de toutes les larmes de mon corps, j'étais perplexe. Les voisins sont sortis et ils ont appelé la police, ils m'ont fait sortir de mon appartement. J'ai dû aller à la DASS pendant quelques mois jusqu'à ce qu'une famille très riche décide de m'adopter. Pourquoi moi ? Je ne savais pas du tout.

Mes nouveaux parents m'ont emmené dans leur villa, c'était une très grande maison spacieuse, luxueuse, avec de hauts murs blancs, des voilages de la même teinte, tout autant que les cossus canapés et les nombreux lampadaires qui tamisaient la grande pièce. Bref, c'était magnifique comme endroit, je n'avais jamais vécu dans le luxe. Ces personnes étaient des gens aisés ; mon père adoptif s'appelait George Steadworth, c'était un grand PDG d'une société de marketing très connue et sa femme, qui se prénommait Rose Steadworth était une grande avocate connue à Londres. Ils avaient deux enfants, John Steadworth, le garçon rigolo, grand gaillard qui ne se laissait jamais faire et sa petite soeur Marie, qui était si gentille, douce et très timide. Au début, cette famille de couleur blanche faisait tout pour que je me sente bien chez eux et avec eux, mais pour moi c'était très difficile car j'étais toujours sous le choc des images qui me hantaient, l'horrible vision de mes parents qui gisaient sur le sol, et dont je devrai faire hélas le deuil. Le premier mois je me tenais à l'écart, je ne trouvais rien à dire, je restais dans mon coin pétrifié, ma nouvelle famille adoptive qui devait connaître ma situation, a respecté mon choix. La nuit, je me lâchais, je pleurais toutes les larmes de mon corps, c'était très difficile de s'imaginer que toute ma famille a cessé de vivre à cause d'un criminel. Le tueur a été arrêté mais mes parents adoptifs ne m'ont jamais donné la raison pour laquelle il a commis un acte aussi affreux envers mes parents et mes frères. Alors, je suis toujours resté dans l'ignorance, ne sachant pas pourquoi il a commis ce crime. La première fois que j'ai pu dire un mot c'est lors d'un dîner, parce que j'étais content, je me sentais mieux et plus rassuré et surtout je sentais l'amour que chacun essayait de me donner. Puis, mes parents adoptifs m'ont inscrit à l'école primaire, j'étais en classe de CM1 où j'ai passé une année correcte, tout autant que l'année suivante c'est à dire que j'y étais bien intégré. En revanche les pires moments que j'ai passés se sont déroulés au collège. J'en ai bavé, je me faisais humilier par les plus grands, on m'insultait de tous les noms, physiquement, moralement. Je ne savais pas me battre. Un jour, un camarade de ma classe était dans la même situation que moi, il se faisait frapper d'une façon purement gratuite par ces brutes. Alors, j'ai décidé de l'aider, je me suis pris des coups, il faut se l'avouer et ceux-ci faisaient très mal. Mais je ne voulais pas le laisser tout seul. Ce fameux camarade s'est enfuit comme un lâche, sans m'aider, à son tour, et il ne m'a d'ailleurs jamais remercié depuis ce jour des services que j'avais pu lui rendre. C'était complètement injuste, mais cela apprend à vivre. J'ai voulu faire une bonne action, je ne le regrette pas mais c'est toutefois décevant de voir l'indifférence des gens. Quand je suis rentré chez moi, mes parents ont constaté les bleus qui existaient sur tout mon corps, ils se sont posés des questions et j'ai donc raconté les faits. Mon père m'avait mis dans le free fight à l'âge de 11 ans. J'étais très jeune pour ce sport, surtout que c'était un sport très violent, mais il fallait que j'apprenne à me défendre et à prendre de l'assurance. C'était obligé pour que j'arrive à vivre en paix, sans cette violence purement gratuite.

C'est à partir du lycée que je me suis fait respecter et c'est dans ce nouvel établissement que je me suis décidé à fréquenter quelques petites amies, mais ceci sans grand sérieux, aucun. Je me suis aussi fait un noyau d'amis avec lesquels il y avait un grand respect, tout autant qu'une sincérité exemplaire, on rigolait bien ensemble. J'avoue aussi que j'avais un peu déconné à l'époque, par exemple j'avais rejoins un gang qui n'était pas du tout fréquentable, ils avaient pleins de drogue, des armes, des femmes, j'ai préféré quitter et disparaître de la circulation sans avoir avoué mes erreurs à mes parents. A la fin de l'année, vers l'âge de 18 ans, je n'avais pas d'idée bien arrêtée en ce qui concerne le métier que j'exercerai plus tard. J'étais insouciant je vivais au jour le jour et je ne me préoccupais nullement de l'avenir. Un jour, je me promenais dans la rue pour tuer le temps et j'avais remarqué au loin, dans une petite rue, une affiche de pub ; celle-ci avait attiré ma curiosité. J'avais alors décidé de m'approcher pour mieux lire le texte. C'était une affiche de recrutement pour l'école militaire de l'armée de terre. J'avais soif de justice, je détestais l'injustice ainsi que la violence. J'avais tout de suite pensé que cette proposition pouvait changer ma vie. Le lendemain, j'ai décidé de me rendre à l'US ARMY, et plus précisément à l'agence de recrutement militaire pour m'engager dans ledit service. Je dois reconnaître que je stressais beaucoup ; je ne savais pas comment j'allais être accueilli et, de plus, j'étais très mal à l'aise lors des entretiens. Malgré mon appréhension, je faisais celui qui était calme et posé, mais au fond de moi il n'en était rien je paniquais ; je me trouvais enfin devant cette agence de recrutement. Je respirais profondément avant de me rendre à l'accueil pour y prendre un rendez-vous. La femme qui était assise en face de moi m'a demandé gentiment de patienter dans la salle d'attente avec les autres personnes qui s'y trouvaient et qui étaient là juste pour s'engager dans le service militaire. Plusieurs minutes passèrent, qui me semblaient des heures, lorsqu'un recruteur est venu me chercher. Je m'étais levé afin de le saluer et il m'avait demandé posément de le suivre dans son bureau. Les minutes passèrent très rapidement il me posait beaucoup de questions sur mes antécédents, mes ambitions mais aussi sur mes motivations. Il m'a demandé aussi si j'étais un grand sportif et ma résistance physique, tout cela pour savoir si j'étais apte à effectuer le poste que je souhaitais intégrer. Le rendez-vous allait bientôt prendre fin et je pensais avoir fait une bonne impression à mon interlocuteur car j'espérais avoir un aboutissement à la future carrière qui me tenait vraiment à coeur. J'avais alors regagné mon domicile, un peu fatigué, je n'avais plus maintenant qu'à attendre la réponse que, j'espérais favorable, et d'attendre d'être convoqué pour faire les fameux tests préliminaires avant le contrat final.

Un mois s'est écoulé depuis le rendez-vous très important que j'avais réussi à obtenir pour la présentation de mon dossier de candidature, mais aussi l'entretien qui m'avait été accordé pour déterminer si j'étais apte à cette fonction. Ma carrière de futur militaire était en jeu et il était très important pour moi de connaître la réponse, espérant, positive. Un matin, très tôt, le téléphone sonna alors que je venais juste de me réveiller. Je m'étais levé brutalement pour attraper le téléphone qui sonnait, lequel se situait sur mon bureau dans la salle à manger, de peur de louper la communication que j'attendais avec une réelle impatience. Hélas, je n'étais pas entrain ce matin-là, mais ce coup de fil allait peut-être changer mon destin. Toutefois, je n'étais pas certain qu'il s'agissait bien de la communication que j'attendais compte tenu de l'heure aussi matinale. L'interlocuteur ne parlant pas, j'avais alors demandé à qui j'avais affaire. Une voix grave m'avait répondu que c'était le recruteur de l'agence US ARMY que j'avais eu l'occasion de rencontrer lors de mon déplacement et que son appel avait pour objet de me donner une réponse au questionnaire que j'avais en son temps déposé. Ce monsieur m'avait annoncé une bonne nouvelle, même une très bonne nouvelle, ma candidature était acceptée ; je devrais toutefois passer de nouveaux tests, dans deux mois, à l'école militaire de Londres afin de savoir officiellement si ma candidature serait retenue. Un grand sourire s'était dessiné sur mon visage, il n'aspirait qu'à de la joie et du bonheur. Quelques minutes plus tard, après la discussion qui s'était instaurée entre moi et le recruteur de l'agence depuis un bon moment, nous avons enfin décidé de raccrocher le téléphone, après avoir pris soin bien entendu de remercier infiniment ce dernier avec un petit sourire au coin de mes lèvres, car satisfait de la nouvelle. J'allais pouvoir passer une agréable journée lors de ma promenade dans les rues de Londres. Deux mois plus tard, le grand jour était enfin arrivé, puisque je devais me rendre au rendez-vous fixé à l'école militaire de Londres. J'étais en forme pour m'y rendre et je me préparais à rencontrer des moments intenses et difficiles. J'étais quelqu'un de très courageux et je n'abandonnais jamais l'objectif que je m'étais fixé. J'avais donc préparé mon sac très tôt le matin dans lequel j'avais réuni toutes mes affaires personnelles. J'étais donc sorti de mon domicile en n'oubliant pas de bien fermer ma porte à clé. Je m'étais dirigé vers l'arrêt de bus pour aller à l'école de Londres. Plusieurs heures de trajet, mais j'arrivais enfin à destination avec une petite boule au ventre. Il faisait très froid. Le bâtiment était très grand et très sombre. J'étais entré en respirant un bon coup et j'observais comment étaient les lieux, il y avait des militaires qui s'entrainaient. J'admirais beaucoup leurs forces et leur courage, cela faisait partie des qualités des militaires et j'avais le souhait de leur ressembler, un vaillant soldat qui voulait protéger son pays jusqu'à la mort. Les tests que j'avais dû passer sur une durée de six mois avaient été concluants, un poids de moins sur ma conscience, car il faut dire que j'avais beaucoup d'appréhension quant au doute qui planait dans ma tête de ne pas savoir si oui ou non j'allais avoir la chance d'être accepté parmi-eux.

Cela faisait déjà plus de 2 ans que j'assurais le rôle de militaire au côté de la US ARMY. J'étais parti déjà dans un seul pays, l'Irak dont j'avais fait la guerre. J'avais maintenant beaucoup plus d'assurance, et avec le sport qu'on m'avait infligé journellement, mon corps s'était transformé, j'étais devenu un peu plus musclé et j'avais obtenu de très bonnes connaissances en sport de combat et un peu en matière d'armes. Toutefois, à la suite du décès brutal de certains de mes amis partis en guerre, j'avais été lourdement affligé et je n'avais plus la même énergie pour continuer dans la voie que j'avais choisie. J'avais donc décidé de ne pas poursuivre le contrat qui me liait à l'armée, et j'ai donc décidé malheureusement de démissionner car j'ai été très choqué. Quelques semaines plus tard, j'ai entendu parler d'une université très connue à Cambridge dans le Massachusetts, du nom d'Harvard. Alors, j'ai pris la décision de m'y inscrire puisque mon unique souhait depuis mon plus jeune âge était celui de fréquenter une école renommée même si j'ai été militaire depuis deux années. J'ai eu la chance d'être accepté et j'en ai été satisfait. J'en ai informé ma famille, j'ai préféré partir en leur disant un petit au revoir. Je fais maintenant des études de théâtre en majeur et en mineur des études en sport. La première année, je me suis inscrit au club de basket parce que c'était une très grande passion pour moi et pour mon père et cela pour me défouler un peu, puis j'en ai fait pendant mon adolescence. Je me suis également inscrit dans le club de voyage humanitaire depuis que je suis à Harvard, je veux y apporter mon aide, mon soutient, de la nourriture, et parfois même des cours pour leurs apprendre pleins de choses qui ne savent pas encore. En dehors de tout cela, je suis un grand mannequin à Cambridge et je prends beaucoup de plaisir à y travailler et découvrir de nouvelles personnes. Cela fait maintenant plus de 6 ans que je suis installé là-bas. Je suis devenu quelqu'un de très populaire en peu de temps, la vie est belle, il faut en profiter jusqu'au bout, puis franchement j'aime amplement ma nouvelle vie d'étudiant. J'espère en tout cas, vivre une nouvelle vie et non retourner dans le passé pour vivre dans l'obscurité. Je suis enfin heureux.