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SULLIVAN ₰ we're gonna be up all night.

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Up All Night by Hinder

We're gonna be up all night
Gonna take you for a ride
We're gonna be up all night
Get it on 'til the morning light.

Vingt heures. Cette journée du vendredi était passé plus vite que ce que Minie avait prévu, et elle ne s'en plaignait aucunement. Ses cours de politique s'étaient succédé, si bien qu'arrivé à la fin, sa tête était complètement vide. Elle avait rapidement dîné à la cafétéria d'Harvard, université où elle étudiait, puis avait gagné son dortoir dans la maison des Eliot House, à laquelle elle appartenait. Après avoir refermé la porte sur son passage, la jolie blonde lâcha son sac Fendi à terre puis se jeta sur son lit, heureuse de ne pas avoir de colocataire, avec qui elle aurait été obligée de partager le dortoir et d'avoir à suivre un règlement pour que tout se passe bien. Comme c'était bon de savoir que le week-end était finalement arrivé, et qu'elle allait pouvoir déstresser de toute cette semaine. Restant quelques minutes allongée, les yeux clos, Minie décida ensuite de prendre d'abord une bonne douche, avant de réfléchir à quoi faire de sa soirée. Certainement s'offrir une virée en boîte de nuit, même si elle sentait le sommeil se pointer doucement. Ou alors peut-être qu'elle pourrait se caler tranquillement dans la chambre, sans bruit, et passer un peu de temps sur les réseaux sociaux et à parler avec des amis et sa famille, qui lui manquait tant, sur messenger, par exemple. Elle déciderait de cela après. Se relevant hors du lit, Blue-Ivy s'approcha de son placard en cèdre clair qu'elle ouvrit, et après avoir farfouillé quelques instants, en dénicha une chemise de nuit de satin blanche simple, ainsi que des sous-vêtements de la même couleur, qu'elle posa au bord du lit, avant de se diriger vers la salle de bain. Se déshabillant, la jeune femme se délecta dans un long bain bouillant d'une demi-heure environ, si ce n'est plus, et c'est dans une odeur de vanille, odeur de son gel douche en l'occurrence, que Lagerfeldt s'extirpa hors de la baignoire puis s'enveloppa dans sa serviette de bain bleue, avant de retourner dans la pièce principale.

Laissant sa serviette tomber au sol, Blue-Ivy attrapa ses sous-vêtements de dentelle blancs Oscar de la Renta, qu'elle se mit à enfiler quand soudain, elle entendit du bruit à la porte. Sa porte, précisément. Relevant donc sa tête pour vérifier, Minie aperçut avec surprise, un jeune homme planté dans sa chambre. A l'intérieur, oui. Alors qu'elle allait saisir sa serviette pour se cacher, la belle blonde choisit finalement de lancer d'un ton ironique, tandis qu'elle reconnut le visage qui lui semblait familier de Sullivan : « dis donc, tu serais pas un peu pervers toi ? » Sullivan ? Ils s'étaient rencontré bizarrement durant un concours, auquel Humphrey avait gagné la première place, ce que Minie ne parvenait d'ailleurs toujours pas à digérer. Sans bouger de sa place, Lagerfeldt continua à le fixer, une mine sarcastique sur le visage, se demandant ce qu'il faisait ici justement.

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Me levant de bon pied, je me dirigeais vers la salle de bains, les yeux fermés, le sourire aux lèvres. J'étais devenu une personne plus joyeuse qu'avant, ironiquement depuis la mort de mes parents. Me dire qu'ils étaient morts m'aidait à relativiser ma vie et ce qui pouvait m'arriver. J'avais vécu la plus grande des tristesses à leur disparition et il était donc plus difficile de souffrir lorsque l'on a vécu le pire, les petites déceptions de la vie disparaissait bien rapidement. Et je m'étais promis de vivre pour eux, être le plus heureux possible et avoir toute la réussite qu'ils souhaitaient pour moi, pour qu'ils soient fiers de moi de là où ils étaient. Je pris ma douche assez rapidement et me dépêchais de me sécher avant de m'habiller, avec mes seuls vêtements de marque, ceux que m'avaient offert Rio à mon dernier anniversaire. Je n'étais pas du genre à m'habiller avec des costumes très chers, des chaussures de marque et tout l'attirail des riches, je venais d'une famille de classe moyenne, ni très riche, ni pauvre non plus, et je ne voyais pas l'intérêt de faire croire que j'étais issu d'une famille très aisée.

Sortant à la hâte, je fermais derrière moi avant de me hâter vers une librairie. Je n'étais pas un fanatique des magazines ou de ce genres de choses, mais il y en avait un seul que j'aimais bien. Non, ni les magazines people ni sur les séries télés, je ne suis pas ce genre de personnes qui s'occupe de la vie des autres, cela ne m'intéresse pas vraiment ; non, je devais acheter mon magazine qui traitait sur les dernières oeuvres artistiques, un magazine avec de nombreuses interviews ce genre de choses, et j'appréciais bien donc je l'achèterais. Toujours est il qu'une fois acheté, j'entrepris de rentrer chez moi mais disons que j'étais plus absorbé par ma lecture que par autre chose. J'arrivais à ce qui devait être ma porte, avant d'ouvrir et de refermer derrière moi, sans regarder que.. je n'étais pas chez moi. Je ne m'en rendis compte que lorsque qu'une fois connue dit que j'étais pervers. Relevant la tête, j'eus la plaisir -elle est jolie quand même- de voir Minie, une fille que j'avais battu à un concours de littérature, se cachant derrière une serviette de bain, et il semblerait que j'étais chez elle. Bon, je pense que ce n'est pas chez moi.. Cela semble logique, en fait. Désolé ma belle hum, disons que je suis un peu tête en l'air, par moment. Mais.. tu vas bien ? dis je, un peu gêné par la situation.
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Up All Night by Hinder

We're gonna be up all night
Gonna take you for a ride
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Get it on 'til the morning light.

Son père étant Général dans l'armée américaine, Minie n'avait pas eu une éducation légère, malgré ce qu'on pouvait en penser. Elle avait grandi avec des règles strictes et les valeurs que ses parents lui avaient inculqué. Si son père, lui avait transmis ce gêne de toujours se relever, malgré les défaites, son grand-père lui, lui avait toujours asséné de ne jamais perdre. Et c'est un trait de personnalité qui s'est ancré chez Blue-Ivy, depuis toute jeune. C'est ainsi qu'elle arrivait toujours première de sa classe durant toute sa scolarité, première dans les sports qu'elle pratiquait, première aux concours où elle s'inscrivait. Trompant les apparences qui donnaient à croire qu'elle n'en "branlait pas une", en réalité, Blue travaillait comme une acharnée lorsque la question était de sauver sa place. Et rien n'avait jamais vraiment posé problème excepté ce fameux concours de littérature qu'elle avait passé en Angleterre. Sa mère étant native de ce pays, elle s'y était rendue comme d'habitude pour les vacances, et avait décidé pour s'amuser, de s'inscrire à un concours qu'il proposait dans la ville où elle était restée. L'examen de littérature lui avait paru d'une facilité étonnante et elle s'était dit qu'elle allait forcément gagner. Cependant, à sa plus grande surprise, lorsque les résultats étaient tombé, en tête de liste venait un autre nom : Sullivan Humphrey. Et elle venait en seconde position. Seconde. Évidemment, folle de rage, la blonde n'avait pas tardé à retrouver ce 'traître' et sans pouvoir s'en empêcher, avait fait une crise de nerfs et de jalousie, ne comprenant pas comment il avait pu remporter ce concours à sa place. Ce qu'elle n'avait pas calculé en revanche, c'est que le gagnant serait aussi mignon. Alors après s'être légèrement calmée, elle s'était finalement mis à l'embrasser, sur un coup de tête, se disant que de toute manière, elle ne le reverrait plus. Sauf que les choses ne s'étaient pas exactement déroulé de cette façon, et elle s'était rendue compte quelques temps plus tard que Humphrey s'était inscrit à l'université d'Harvard, tout comme elle. Ils allaient donc sûrement se revoir, de temps à autre. Mais Minie était loin de se douter que le jeune brun s'introduirait dans son dortoir. « Bon, je pense que ce n'est pas chez moi. » Apparemment, ils s'étaient trompé de chambre. La suite confirma ses pensées : « Désolé ma belle hum, disons que je suis un peu tête en l'air, par moment. Mais.. tu vas bien ? »

Saisissant sa chemise de nuit de satin blanc, aux fines bretelles, Blue l'enfila lentement, tout en esquissant un léger sourire. Et bien, et bien. La situation était pour le moins étrange, et Sullivan un tête-en l'air vraiment adorable. Tout en réajustant la tenue sur elle, la jolie blonde lança, d'un ton ironique : « Non, je ne pense pas que ce soit chez toi. Et je sais que je suis parfaitement irrésistible, mais je ne le pensais pas à ce point. (a) » Et tout en passant une main dans ses cheveux mouillés et naturellement bouclés, elle continua, sans le quitter du regard : « Je vois ça. Mais je vais bien, et toi ? » Dieu, qu'il était beau. Elle ne pouvait prétendre le contraire.
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Être tête en l'air m'avait bien -trop- souvent apporté quelques ennuis, dans la vie. Disons que d'aller à l'anniversaire de quelqu'un, à une soirée, et ne se rendre compte qu'après une heure que la personne qui souffle les bougies, tu n'as absolument aucune idée de comment elle s'appelle, c'est pas le top. Enfin, cela aurait surement pu être pire, j'imagine, enfin je pense, je peux pas avoir la certitude que c'est le cas vu que ca n'est jamais arrivé, et étant donné que je croyais seulement en ce que je voyais, je pouvais pas réellement me prononcer. Mais, je devais avouer que de me balader dans la rue, sans même regarder où je marche, c'était quelque chose qui, cette fois, m'arrivait très très souvent, bien trop souvent même. Parce que parfois, j'arrivais à me perdre alors que j'étais à cent cinquante mètres de chez moi ou alors, je me retrouvais dans des situations impossibles. Justement comme celle ci, en fait. Même si il n'était pas désagréable, bien loin de là, de se trouver dans un endroit qui était sans doute le logement de la demoiselle alors que celle-ci n'était que très peu vêtu, et que donc j'avais une vue imprenable sur un corps tout bonnement parfait, j'imaginais que je passais surement pour le pervers de service, celui qui pense qu'au sexe, encore et toujours. Alors que toute personne me connaissant un tant soit peu, sait que je ne suis aucunement comme cela, pas du tout, je n'ai jamais été ainsi et j'espérais ne jamais le devenir. Enfin, toujours était il que moi j'étais habillé, et qu'elle ne l'était pas. Je l'avais rencontré à un concours de littérature ou de quelque chose du genre, je ne me souvenais plus très bien, et ayant terminé devant elle, j'avais provoqué sa rage intérieure, qu'elle était venue déverser sur moi. J'étais désolé pour elle, donc je m'étais confondu en excuse et elle.. m'avait embrassé. Décidément, je ne comprendrais vraiment jamais les femmes, c'était un domaine bien trop dur pour moi, je jetais l'éponge. « Peut-être que sans la serviette... » Me rendant compte de ce que j'allais dire, je m'arrêtais net avant de réfléchir, pour dire quelque chose de plus.. élégant. « C'est vrai que tu es très trèès jolie, il faut bien l'avouer. » Me grattant la tête, je ne pus m'empêcher de regarder de haut en bas la sublime demoiselle. Oh mon dieu parodnnez moi, je pense que je vais pêcher. « Ca va, ca va. Ca fait longtemps que tu es ici ? Je veux dire, à Harvard. »
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