AZHAR † si je tombe, tu tombes!

C’était bientôt noël tout le monde était heureux de se retrouver, content d’aller rendre visite à leur famille c’était l’ébullition sur le campus. Malgré tout, tu n’affectionnais pas spécialement les fêtes de fin d’année. Une année de plus, des galères en plus et autant dire que deux mil seize sera mouvementée dans ta vie, tu allais mettre au monde un enfant, tu ne pourrais pas boire une goutte d’alcool ou toucher une cigarette ou même tout autre chose que ça soit à noël, au nouvel an ou encore à la galette des rois. C’était mort et tu devais assumer. Mais malgré tout cela tu avais quand même envie de t’amuser un peu. Une patinoire avait pris place en ville afin de divertir un peu tout ce monde avant l’arrivée du père noël tant convoité. Tu avais envoyé un rapide sms à Azhar, un mec plutôt cool, un mec comme toi quoi. Vous vous entendiez vraiment bien enfin tu ne savais pas trop c’était super compliqué. Vous vous engueulez régulièrement si ce n’est pas pour dire tout le temps mais malgré tout tu avais envie de le voir parce que tu l’aimais bien et parce qu’il te rappelait terriblement Konrad pas forcément mentalement mais physiquement c’était certain. Tu te raccrochais encore à ça alors qu’il y a bien longtemps que tu aurais dû faire une croix dessus mais grâce à Azhar tu pouvais être avec lui comme tu aurais aimé l’être avec Konrad c’est-à-dire une connasse. Le pauvre, il n’avait rien demandé à personne et puis il n’était pas du tout comme ton ex mais c’était comme ça. Enfin bref, tu lui avais envoyé un texto pour savoir si une partie de patins à la nuit tombée lui disait. Il t’avait répondu par l’affirmatif et c’est donc vers dix-huit heures trente que tu étais partie de chez toi pour rejoindre la patinoire. Tu étais bien emmitouflée dans un gros manteau et tu avais mis un simple jean noir histoire d’être plutôt à l’aise. Tu attendais devant la patinoire, te frottant les mains étant transie par le froid. Tu soufflais légèrement dessus mais plus tu attendais et plus tu commençais à t’impatienter. « Putain, il est sérieux, je vais finir en glaçon là ! » Tu soupirais un bon coup avant de recommencer à souffler sur tes doigts qui étaient malgré tout protégés par des gants.