MARLEY JENKINS ► zoella sugg.

Une enfance normale. Je n'avais jamais vécue dans le luxe, je m'étais toujours contenté de ce que j'avais. Je ne cherchais pas l'argent, je cherchais juste le bonheur et l'amour de mes parents. Et je l'avais eu. J'étais heureuse, je n'aurais échangé ma vie pour rien au monde. Plus je grandissais, plus mon caractère s'affirmait. J'étais une petite folle, avec un fort caractère, mais gentille. J'aimais tout le monde, j'avais toujours le sourire aux lèvres. Ma bonne humeur était contagieuse, je rendais les gens heureux autour de moi car j'étais toujours heureuse. Je faisais des blagues pourris dont j'étais la seule à comprendre l'humour, j'étais devenue une pro des grimaces, et je l'étais encore même maintenant à 20 ans. Je voulais rendre mes parents fiers, alors je m'étais donné les moyens de rentrer à Harvard, de rentrer à la Cabot House. Mes années à Harvard furent compliqués et heureuses en même temps, remplis d'histoires, remplis de rebondissements. C'était complètement dingue comme ma vie avait changé, juste grâce à Harvard. Elle avait changé en bien et en mal, c'était compliqué. Mais je n'arrivais plus à me retrouver, j'étais perdue au milieu de mes problèmes et comme toujours, j'avais voulu régler mes soucis toute seule. Je ne voulais en parler à personne, je ne voulais inquiéter personne. Alors j'étais juste partie d'Harvard. J'avais laissé mes amis, mes études, j'avais tout laissé pour me retrouver et essayer de reprendre ma vie en main, essayer de régler mes problèmes, tout simplement.

Après être partie d'Harvard pour rentrer chez moi et fuir mes problèmes, j'ai passé mon temps à enchaîner les petits boulots et à renouer des liens avec ma famille. Mon mac m'avait laissé tomber, totalement. Du moins, depuis que je n'étais plus à Cambridge, je n'avais plus de messages, plus d'appels et j'avais l'impression que je pouvais enfin vivre de nouveau. Malheureusement, quand une bonne nouvelle arrive, il faut obligatoire qu'une mauvaise nouvelle arrive aussi. Mon père avait un cancer. Cela avait été le choc, pour nous tous. Je n'arrivais pas à y croire, je passais le plus de temps possible avec lui, en espérant qu'il le vaincrait. J'essayais de lui donner ma positive attitude et ma bonne humeur habituel, de le faire rire. S'il ne devait pas survivre, je voulais que les derniers mois de sa vie soit les meilleurs. Cela avait été douloureux et quand mon père avait compris qu'il ne survivrait pas, il a décidé, en accord avec ma mère, de me dévoiler un secret de famille. J'avais été perplexe, j'avais peur de ce qu'ils allaient m'annoncer. Et la nouvelle était tombé. J'avais une soeur jumelle. C'était complètement dingue, ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas avoir une jumelle. Je n'avais pas voulu le croire, mais ils m'avaient tout expliqué. Ils ne pouvaient pas élevés deux enfants, alors ils en ont fait adoptés une de nous deux. C'était.. complètement dingue. J'avais alors fait des recherches, pendant des semaines, pour la retrouver. Si j'avais une jumelle, je voulais la connaître. J'appris qu'elle était à Harvard. Mon père était mort, ma mère allait partir vivre chez ma soeur le temps de s'en remettre. Mes amis me manquaient, je devais reprendre ma vie en main, recommencer mes études alors, pourquoi pas ? C'était la meilleure chose que je pouvais faire, surtout que ma très chère Holly me manquait. Cela faisait un an que je l'avais pas vu et c'était beaucoup trop long. Alors il était temps que je revienne, j'avais fait mes bagages et j'étais partie de Denver, prête à affronter Harvard, les confréries, mes amis et ma soeur jumelle.