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Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges. Je t'aime trop fort, ça te dérange. Et mes rêves se brisent sur tes phalanges.
FELIOS 
Le froid était prenant, pénétrant. On pouvait le voir rien qu'en me voyant ouvrir la bouche ou soupirer. L'hiver était glacial et même si pour certains il ne faisait pas aussi froid que ça, j'étais plutôt frileux et je détestais l'hiver. Je préférais la brise du printemps, pour moi c'était la meilleure saison parmi les quatre. Elle n'était ni trop chaude, ni trop froide, elle était parfaite. Peut être que la fin de l’été l'égalait après tout. Je soufflais dans mes mains pour les réchauffer alors qu'elles étaient déjà dans des gants. En faisant un signe à un de mes gardes du corps pour qu'il prévienne les autres de rester à l'écart, j'entrais dans le Mike's pastries en attendant la venue de Feldt. Etonnant n'est-ce pas. La dernière fois ça remontait à quand ? Ah oui l'anniversaire des jumeaux. Un exploit ce jour-là, un véritable scandale de ma part. Puis nos sms étaient tellement froids depuis que je ne les comptais même plus au final. Cet endroit était parfait pour une réconciliation, si on peut dire réconciliation. C'était un endroit chaleureux, pleins de bonnes choses, pleins de couleurs, on y respirait la joie ici, vous le sentez ? J'enlevais mon écharpe et attendais devant l'entrée. J'observais par la fenêtre, à la recherche d'une chevelure rousse et d'une peau pâle. Il était temps que l'on parle calmement d'autant plus que ces derniers jours je n'étais vraiment pas d'humeur à me prendre la tête, j'avais l'esprit paisible et je cherche juste la paix avec mon entourage au jour d'aujourd'hui. CODES 
LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF. (Invité)
L’hiver commençait à nous tomber dessus, les températures chutaient rapidement, bien qu’ils faisait peut-être encore un peu trop chaud pour ce mois de décembre. La seule chose qui te faisait vraiment penser à l’hiver était les journées courtes, qui ne te donnait qu’envie de rester à l’intérieur. Je m’étais habituée à ses températures qui changeaient sans cesse, ses saisons qui ne faisaient qu’à leur grès. Ceux qui refusaient le changement climatique étaient des cons voilà. Cependant, ce n’était absolument pas le sujet d’aujourd’hui. J’allais voir Elios, pour la première fois depuis son retour à l’anniversaire des jumeaux. Je n’étais pas sûre à quoi je devais m’attendre, mais il fallait que nous parlions une fois pour toute. Cette situation ne pouvait pas continuer ainsi bien longtemps. Nos enfants voudraient avoir des explications, et ils avaient le droit de voir leur père. C’était une situation délicate et compliquée. Revoir Elios après son cirque à la fête d’anniversaire ainsi que sa révélation au Japon, je ne pouvais prédire comment je réagirai. Nous avions rendez-vous dans un petit café. Une zone neutre? Peut-être que c’était la meilleure solution. Aucuns souvenirs n’étaient reliés à cet endroit. Je remarquais en arrivant au lieu de rendez-vous, des gardes du corps. Une vision à laquelle je m’étais habituée à présent. Elios ne sortait jamais sans garde du corps, et cela devait être encore pire depuis qu’il a pris les rênes de son pays. Je m’approchais alors d’Elios, un petit sourire au garde du corps pour ne pas qu’il pense que j’étais une fan folle, juste la mère de ses enfants. « Salut ! » Je ne savais même pas quoi dire à Elios. Ma vie allait bien en ce moment, je m’y sentais bien, je ne voulais qu’il arrive une nouvelle fois pour la retourner à 360 degré.