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TOMMIZIE ৩ The start of something new

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The start of something newe
Tommizie

Décembre 2010 – Paris

Les soirées d’impro. C’était sans doute ce que préférait Lizie. C’était son refuge. Le théâtre est le plus fidèle des amis de la jeune française. Il avait été toujours là pour elle, il ne l’avait jamais trompé. Toujours fidèle au poste. Pas comme Kol qui lui avait brisé le cœur. Ce souvenir était encore douloureux dans le cœur de la rouquine tout juste devenue une femme. Mais parlons de choses plus joyeuses. Les soirées improvisation qui avait lieu dans un bar. L’endroit où l’artiste pouvait laisser passer son imaginaire et sa folie. La rouquine vivait, respirait, dormait théâtre. Sa plus grande passion. Elle en était sûre, elle voulait en faire son métier, même si les temps étaient durs, cela rester sa passion pour toujours. Elle était d’humeur joyeuse ce soir. Encore plus avec quelques verres qu’elle avait déjà bu. Elle adorait ce genre de soirées, car elle y faisait toujours des rencontres surprenantes. Et elle était loin de se douter que l’une d’entre elle, allait bouleverser sa vie une nouvelle fois. Elle était montée sur la petite scène, elle devait simuler une dispute de couple avec un parfait inconnu. Un blondinet, l’air mystérieux. Mais tout ce qu’elle arrivait à discerner, c’était son manque de motivation. On le voyait qu’il n’avait pas souhaité être là. Lizie aperçoit sa bande d’amis qui l’encouragent. Mais toujours rien. Lizie soupire et choppe un verre sur un plateau qui passe et le tend au blond Allez prend ça, ça va te détendre !



@TOMMY VAN DIJK
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Tommy, il aimait bien Paris. Tout allait vite là-bas, c’était plein de vie, plein d’énergie. Pourtant, il avait pas voulu y aller pour les vacances au début. Saskia avait dit qu’elle irait avec Nienke et lui à Kuala Lumpur mais elle avait annulé quelques semaines plus tard à cause d’une conférence à laquelle elle devait participer et Nienke s’était excusée quelques jours plus tard de ne pas pouvoir rentrer à temps à La Haye. Il avait décidé de rester à Utrecht quand son colocataire lui avait proposé de partir avec lui et quelques garçons de l’équipe de football à Paris. Il avait accepté sans vraiment réfléchir. Il venait tout juste d’arriver à marcher sans boiter et ça faisait deux ans qu’il était allongé dans son lit à ne rien faire; un voyage en France lui ferait du bien. C’était comme ça qu’il s’était retrouvé dans un bar de la capitale, debout sur scène pendant que six néerlandais criaient son nom en riant beaucoup trop fort. La rousse à ses côtés lui tendit un verre et il l’avala avant de retrouver le sourire. ”On est censés faire quoi déjà?”, il lui chuchota avec un petit rire.
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Un sourire se dessine sur le visage de la rouquine. Enfin le BRUN (je me trompe pas cette fois) réagit. L’alcool était le remède à tous nos problèmes. Enfin presque. L’abus de l’alcool est dangereux les enfants, il ne faut pas en abuser (et c’est moi qui dit ça amen hahahaha). Il prend son verre et le boit avant de lui demander ce qu’ils étaient censés faire. Ca s’voyait qu’il n’avait rien du tout écouter. Les pupilles azurs de la jeune française regarde un instant plus attentivement l’homme en face d’elle avant de lui répondre. Il fallait l’avouer, il était pas mal. Lizie secoue légèrement la tête. Trop de déconcentration en face d’elle. Un couple qui s’dispute. Lui répond-t-elle. Ca devrait être facile. Rajoute Lizie avec un petit sourire en coin. Lizie était un vrai poisson dans l’eau lorsqu’il s’agissait de théâtre. Elle était née dedans. Pour elle, jouer la comédie était presque naturel. C’était limite affolant de la voir changer d’émotions si vite. Etre un ange puis une vraie furie la seconde qui suit. La rouquine regarde le jeune homme attendant une réaction de sa part. S’il ne commençait pas bien vite, elle allait s’énerver, c’était parfait pour simuler une dispute.
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Elle avait un petit accent français quand elle parlait en anglais. C’était mignon la façon qu’elle avait de se concentrer avant de parler an anglais en plissant légèrement les yeux. Tommy, il comprenait pas trop le français et ne connaissez que les basiques du genre bonjour, merci, voulez-vous coucher avec moi ce soir? Il essaya de se concentrer. Il n’était pas vraiment l’acteur de l’année et simuler une dispute s’avérait plutôt difficile quand il avait du mal à trouver des défauts à la jeune femme en face de lui. L’alcool lui donnait chaud, il était sûr que ses joues étaient roses; ce rose bonbon qui lui donnait l’air d’avoir trois ans. ”Ok”, il lança avant de se concentrer et de jeter un coup d’oeil au groupe de gros débiles qui n’avaient pas l’intention d’arrêter de crier. ”C’est ça ce que je récolte pour t’avoir aimé pendant tout ce temps…Gertrude? Un divorce et la garde de nos enfants… Jean-Pierre et…Claudette?”, il cria à la rousse sans pouvoir s’empêcher de sourire. Il n’avait pas vraiment d’idées de prénoms français et il avait sorti tous ceux qu’il avait pu entendre au cours de sa vie, peut être pas les plus modernes.
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Oui je veux bien coucher avec toi ce soir, bel inconnu. On pourra faire des minis Jean-Pierre et Claudette ensemble toute la nuit. Bon ok, ma gueule je reprends mon sérieux. Mission impossible, quand la rouquine entend les premières paroles sortir de la bouche du jeune homme. Elle essaye de contenir un fou rire qui la chatouille de l'intérieur. Je sais pas si c'est possible, mais tu m'as comprise. Je fais des métaphores. Lizie hallucinait, c'était vraiment les seuls noms français qu'il connaissait, il était sérieux ? Lizie a envie de mourir de rire sur scène. Et c'était la fin de sa carrière de comédienne qui n'avait pas encore commencé. C'est tout ce que tu mérites ! s'écrit-elle en le repoussant. Il fallait donner de la théâtralité à tout cela qui était beaucoup trop sérieux à son goût. Elle s'approche de lui et le fixe de ses pupilles bleutées. Pour m'avoir trompé avec ta secrétaire. T'apprendras à faire la cuisine et changer les couches. Et faire le ménage en passant. Aaaah les hommes de notre temps. C'est bon, ils étaient prêts à jouer un vieux petit couple. Raymond et Huguette, acte I, scène 1.
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C’était une bonne actrice. Tommy pouvait voir dans ses yeux qu’elle avait envie de rire mais son corps était parfaitement raide, complètement dans le rôle de l’épouse en colère. Pourtant lui avait du mal à se retenir, laissant échapper un petit sourire ou un léger rire dans l’espoir de la faire craquer. Il se demandait comment elle s’appelait. Elle avait l’air française et clairement, il ne s’y connaissent pas vraiment en prénom français. Ou peut être que c’était l’effet de l’alcool. Sûrement. Elle le poussa et il fit un pas en arrière pour le rendre plus dramatisant, manquant d’exploser de rire. Il fixa ses yeux à son tour, se laissant perdre pendant juste une second dans le bleu de ses yeux. ”La secrétaire? C’est ça ton argument? Et le jardinier avec qui tu n’as pas arrêter de rire la semaine dernière, ça compte pour du beurre?” Il faisait de grands gestes ridicules pour rendre tout ça plus théâtral pendant que ses potes étaient absolument hilares. ”Et pour ton information je suis un bien meilleur père que tu n’es mère.” Ça ça l’avait un peu énervé. Tommy, il était bon cuisinier, il faisait le ménage, savait changer les couches et n’avait jamais aimé les rôles que la société attendait des femmes et des hommes.  
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Après la secrétaire, c'est au tour du jardinier, on est dans un épisode de devious maids là. Il y a une différence entre parler avec le jardinier et se faire la secrétaire. Répond-t-elle sèchement. Je t'ai vu l'autre jour avec elle. Ajoute-t-elle ne quittant pas son regard d'un seconde. Quand elle jouait Lizie, elle y mettait tout son corps et son âme. Elle oubliait tout ce qui existait autour d'elle, elle s'imprégnait complètement de son personnage à cet instant. Celui de la femme trompée. Elle connaissait que trop bien ce rôle avec son passé amoureux tumultueux. Lizie prend l'air outré quand il ose lui reprocher qu'elle n'était pas une bonne mère. Tu es sérieux ? Mais tu t'entends parler ? elle fait semblant de s'énerver en haussant le ton de sa voix. Au fond d'elle, elle voulait exploser de rire. Elle allait bientôt craquer, elle ne sentait. Surtout quand elle croisait le regard du jeune homme. Tu n'étais jamais là à la maison ! ajoute-t-elle en levant les bras elle aussi.
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Tommy venait de le décider, il allait jouer le mec mytho, probablement coupable dans cette histoire de tromperie fictive. Il eu un sourire en entendant sa réplique avant de vite se rappeler qu’il était censé être énervé et prit un air faussement fâché en fronçant les sourcils. Elle était bonne, vraiment bonne; comme actrice, hein. ”Vu quoi? Moi lui donner le dossier de…travail?” Il était tellement mauvais que s’en était drôle, le public était en fou rire et il avait de plus en plus de mal à se retenir. Puis l’alcool ça lui donnait envie de rire, aussi. C’était pas vraiment les meilleurs conditions pour faire une soirée improvisation. ”Ça ne veut pas dire que je n’aime pas Jean-Claude et Claudette !” Cette fois en répétant les prénoms il ne pouvait plus s’en empêcher, il ria au plus grand plaisir des spectateurs. Il reprit ses esprits plutôt rapidement avant de lever les mains d'un mouvement extrêmement dramatique. ”Oh et puis t’es bien gentille à critiquer mon “absence” quand tu disparais avec ton téléphone à trois heures du matin”. Dans cette histoire, il n’y avait aucun fil conducteur et ça allait vite partir en cacahuète.
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”Vu quoi? Moi lui donner le dossier de…travail? Ça ne veut pas dire que je n’aime pas Jean-Claude et Claudette !” Difficile de contenir ses rires avec de tels noms. Lizie sent qu’elle va bientôt craquer et perdre son sérieux. Arrête avec tes mensonges ! Tu mens comme tu respires ! réplique Lizie toujours avec la même intensité qu’une femme qui venait d’apprendre qu’elle avait été trompée. Lizie s’y connaissait plutôt bien dans ce rayon avec son précédent grand amour. Je nomme Kol le connard. Elle croise le regard du bel inconnu et redescend sur terre. Son sourire aux lèvres lui donne envie d’exploser de rire. Retiens-toi Lizie. Ça ne veut pas dire que je n’aime pas Jean-Claude et Claudette ! c’est la goutte qui fait déborder le vase et Lizie laisse échapper un rire d’entre ses lèvres. Oh mon dieu j’en peux plus ! dit-elle en interrompant leur improvisation. C’était une belle réussite pour une première.
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