[FB] When big brother is your friend [IOANA]

When big brother is your friend. ☼ Ioana
Ah, message de Megara. Je prends mon smartphone et lis le sms. « Je dois faire des courses, tu peux passer voir Ioana s’il te plaît ? »  La grande sœur s’inquiète toujours trop, d’autant plus quand il s’agit de la petite dernière. Je lui réponds positivement pour la rassurer, même si dans le fond, je n’y vais pas pour la surveiller, mais plutôt pour partager un moment familial, comme on sait si bien le faire elle et moi. Je ne suis pas flic, merci quoi, j’ai aussi le droit de passer simplement pour un moment de complicité. Je ne le précise pas  la plus grande des Lazaridis et décide de me rendre chez les filles en laissant un mot à ma colocataire sur sa table de chevet en partant. Elle a dû faire une trop grosse soirée vu qu’elle est encore au lit à midi, ben bravo ! La jeunesse de nos jours dis donc ! Je pars donc de chez moi, les clés de la maison des filles dans la poche et prenant le bus, oui j’ai cassé ma voiture il y a peu. Une longue histoire ça aussi !

Il m’a fallu un vingtaine de minutes pour arriver devant leur résidence, je frappe à la porte. Sans réponses. Bon, on fait comme chez soi, après tout, ce sont mes sœurs, j’ai le droit de rentrer comme je veux ici, c’est un peu comme chez moi. J’ouvre la porte et n’aperçois personne, alors je rentre et referme derrière moi doucement. Je commence par le salon, puis par la cuisine, sans traces de personne, je commence à me demander si la petite sœur se trouve bien ici. Elle a peut-être profitée de l’absence de la plus grande pour aller se faire une virée, cela lui ressemblerait bien. Un bruit de pas m’interpelle, ah non. Elle doit être dans sa chambre, alors je m’y rends et ouvre la porte sans frapper. « Salut petite sœur ! » Dis-je en entrant, bien content d’avoir un moment juste elle et moi. Une drôle d’odeur se fait sentir et la clope dans la bouche d’Ioana m’informe directement de son origine. Je deviens tout rouge, de colère. « Non mais c’est quoi cette connerie ! » Je lui arrache de force le bout de weid dans sa gueule et la jette par terre en l’écrasant du pied. Presque aussi furax que si je venais de découvrir un homme dans le lit de ma sœur, je serai probablement dans le même état … Sauf si c’est prouvé qu’il n’abuse pas d’elle, que je l’ai rencontré avant et qu’il ait passé toute sorte de test. Enfin bref, ce n’est pas le sujet du jour. Je m’énerve et lui crie dessus. « Tu vas m’expliquer tout de suite ce que cette merde fou dans cette maison ! » Ce n’est pas une question, mais un ordre. Et j’ajoute, toujours sur le même ton. « Je t’ai laissé faire pour la clope, mais ça, non ! » J’ai beau être gentil, faut pas abuser non plus quoi. Vous connaissez l’impact de ce truc ? Ça vous détruit ! Je ne veux pas que cela arrive à ma sœur.