Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySUMMER + Et si on pratiquait un peu ? - Page 2
Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal


SUMMER + Et si on pratiquait un peu ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et si on pratiquait un peu ?
Ce qui est amusant quand je regarde Summer aussi peu sure d'elle dans ses gestes dans notre travail de futur médecin, c'est qu'au final je me revois lorsque j'étais encore interne. J'étais exactement comme elle, à toujours vouloir avoir l'avis de mon supérieur et à chercher le côté rassurant du résident qui me subordonnait. Mais au fil du temps qui passe, on apprend à prendre confiance en soi et on devient un peu plus autonome dans nos gestes. Mais en la voyant faire les gestes et préparer les outils qu'il va lui falloir pour faire cette suture, je sais qu'elle est dans son élément. Alors je m'efforce de la rassurer au mieux et de la guider comme on a pu le faire avant pour moi. Après que j'ai endormi l'enfant pendant qu'elle préparait ses petits outils, elle vint débuter ses sutures, je lui propose d'en faire seulement deux et on verra s'il en faut un troisième, elle acquiesce. Ce n'est que sur la fin de sa suture qu'elle vint me demander mon avis sur son noeud et je vins lui faire savoir qu'elle s'était débrouillée comme une chef, ce qui était vrai de mon point de vue et de ce que j'ai pu voir tout le long. Elle a su parfaitement maitriser son stress tout le long de cette petite intervention. De plus, je venais de lui demander si pour elle deux sutures suffisaient au vue de la taille de la plaie et elle m'informe qu'elle avait hésité à en faire trois et qu'au final elle s'est ravisé en voyant que deux pouvait suffire. Elle m'avait totalement bien répondu à la question alors je vins lui répondre.

Tu as eu raison pour le nombre de sutures. Pour ce genre de petites plaies, on peut se permettre de n'en faire que deux mais tu verras par la suite que pour des plus grosses plaies, on doit en faire plus.

Je vins lui adresser un sourire pendant qu'elle vint finir son noeud et que je préparais la seringue afin de venir réveiller en douceur le petit garçon. Je vins rassurer les parents et demande aux infirmières de ramener le garçonnet dans sa chambre le temps qu'il se réveille avant de revenir près de mon interne en train de ranger ses outils qui venait de servir pour les sutures du jour. Elle vint m'expliquer son choix d'avoir pris du fil résorbable et que les fils s'en iront d'eux même avec la cicatrisation comme cela. Alors je vins lui répondre, en venant lui proposer d'aller se boire un café, elle l'avait bien mérité et en venant l'aider à ranger.

Tu as fait exactement le bon choix et pour tout te dire, on n'utilise quasiment plus que ce fil là pour les sutures. Que dis tu qu'après avoir rangé on aille se boire un chocolat à la cafétéria ? Je pense que tu l'as bien mérité non ?

Et puis j'avais envie d'apprendre à connaitre mon interne préféré car elle était exactement celle que j'ai pu être lors de mon internat alors au final je trouvais qu'on se ressemblait sur plusieurs points, peut être avions nous des passions en commun après tout. Je vins donc terminer de ranger les outils en attendant sa réponse afin qu'on se dirige vers la cafétéria.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Finalement, une fois la pression redescendue, je me disais que je m’étais pas mal débrouillée pour une première fois. Bon ce n’était pas parfait, ça ne pouvait pas l’être…mais ça aurait pu être pire également.

Je laissais Leanne le soin de réveiller l’enfant avant que celui soit pris en charge par le service pour son réveil définitif. De mon côté, je me contentais de m’occuper de récupérer le matériel sur le plateau et de commencer à nettoyer les ustensiles par stérilisation.

Les parents avait accompagné leur enfant pour son réveil ce qu’il fait que Leanne et moi étions seules maintenant. Je pouvais donc souffler et me détendre avec elle, oubliant par la même les règles de hiérarchie qui n’avait pas lieu d’être en sa compagnie étant donné notre entente cordiale. C’est pourquoi quand elle s’adressa à nouveau à moi, je la tutoyais sans réfléchir plus longtemps
« Je préférais m’assurer qu’on était d’accord sur le choix des fils…Et puis deux avis valent mieux qu’un » déclarais-je en souriant, mon visage étant bien plus détendue que tout à l’heure

Je nettoyais le plateau en dernier lieu et allait le ranger quand Leanne me proposa d’aller prendre une pause à la cafeteria, me suggérant un chocolat chaud. Je me mettais alors à rire : « Un chocolat chaud ? Tu veux pas me proposer de café parce que t’as peur que je sois encore plus tendue que maintenant, après ça ? » Plaisantais-je avec elle avant d’ajouter : « Mais oui, une pause me ferait le plus grand bien tu as raison… »

Un dernier coup d’œil à l’ensemble du plan de travail pour voir si je n’avais rien oublié : plus de traces de coton usagé suite au nettoyage des plaies, pas d’outils qui trainent…tout étaient ok. Je regardais à nouveau Leanne et lui annonçais avec un grand enthousiasme « Je suis prête ! Allons-y ! »
Et je suivais la jolie résidente jusqu’à la cafeteria. Une fois là-bas, j’optais après une dernière plaisanterie entre nous pour le chocolat chaud que Leanne lança pour moi sur le distributeur. On s’installa ensuite à une table surélevé, nous asseyant sur des tabourets et je me mis à souffler pour évacuer le rester de pression qu’il me restait

« Bon sang, faut vraiment que j’arrive à calmer mon stress parfois, sinon ça va me rendre dingue… »



Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et si on pratiquait un peu ?
Summer pouvait se mettre pas mal de pression et je le repérais assez rapidement car elle n'avait pas encore complètement confiance en elle et son talent pour notre métier. Mais après tout, c'est normal de manquer de confiance quand on débute dans un métier et puis nous résidents, nous sommes là pour guider un peu les internes car nous savons par quoi ils passent pour y être passé avant eux. En effet, j'ai manqué de confiance en moi mais j'ai su ne rien lâcher pour arriver à mon but ultime, celui de devenir pédiatre. Et me voilà actuellement en 8e année de pédiatrie, il me reste encore deux bonnes années avant de pouvoir exercer en tant que titulaire mais je me sens prête à y arriver malgré ma grossesse et tous les soucis de la vie qui peuvent me faire douter par moment. Pendant que je venais à réveiller le petit garçon, elle commençait à ranger un peu le matériel qu'elle venait d'utiliser tout en me disant qu'elle voulait s'assurer de son choix de fils qui me convenait tout autant car c'est ce qu'on utilise le plus dans l'hôpital. Alors je vins lui répondre.

Tu as totalement bien fait et raison sur le fait que deux avis valent mieux qu'un. Et puis je suis là pour te guider donc vraiment n'hésite pas, y'a pas de questions bêtes après tout, pas vrai ?

Puis après que le petit garçon se soit réveillé et ramener dans sa chambre avec ses parents, je venais de proposer un chocolat chaud à Summer car je ne peux pas boire de café avec ma grossesse. Et puis une petite pause avant de reprendre pour se remettre de ses émotions après cette petite intervention qui peut paraître anodine à quelqu'un qui fait souvent des sutures mais qui peut mettre la pression pour un débutant. La peur de faire mal ou pire de mal faire, je l'ai connu aussi mais au final on s'en sort toujours à force de pratiquer. Elle vint plaisanter sur le fait que je ne lui ai pas proposé de café, ce qui n'était bien sur pas ce que je pensais, seulement que je n'en buvais mais au final elle vint accepter. C'est en nous rendant à la cafétéria que je décide de lui répondre.

Je ne te trouve pas plus tendue qu'un autre interne après avoir fait deux sutures si cela peut te rassurer. Et si tu veux prendre un café, tu pourras, c'est juste qu'avec le bébé, je ne peux plus pour ma part.

C'est vrai après tout, il était parfaitement normal qu'elle se soit mise la pression car elle voulait bien faire les gestes et ne rien louper mais elle n'a rien loupé et a tout fait correctement. Une fois arrivées à la cafétéria, nous décidons de prendre donc un chocolat chaud avant d'aller nous asseoir à une table surélevé sur des tabourets et je la vis se mettre à souffler en disant qu'elle devrait apprendre à mieux gérer son stress. Mais si elle savait l'état de nos titulaires avant une opération, elle se sentirait moins seule. Alors je vins lui répondre, la rassurant au mieux.

Oh ne t'en fais pas, tu n'es pas la seule à être stressée. Si tu savais comment sont les médecins avant une opération, tu serais surprise de l'apprendre. Sinon la pédiatrie a toujours été ton choix numéro un en médecine ?

Oui elle avait pu changer d'avis au cours de ses premières années de médecine après tout, tout le monde n'a pas cette vocation que je peux avoir de devenir une bonne pédiatre depuis presque toujours. Comme si j'avais ça dans le sang, même si maintenant que je connais le métier que faisait mon vrai père, je peux comprendre d'où cette vocation me vient. Je vins donc lui sourire attendant sa réponse.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Je suivais Leanne jusqu’à la petite cafétéria, et me laissais gentiment me faire offrir un chocolat chaud par Leanne, même si j’avais plaisanté au sujet du café. D’ailleurs Leanne avait préféré m’assurer que l’absence de café avait plus un rapport avec sa condition de femme enceinte, qu’à cause de ma nervosité.

« Non mais de toute façon, un café maintenant, ça va me rendre dingue pour le reste de la journée » avouais-je en riant légèrement avant de question la résidente en pédiatrie sur son état : « Au fait, comment se passe ta grossesse ? Tout va bien ? Tu en es à combien déjà ? 4 mois »  Je m’emparais du gobelet remplis que Leanne me proposait et on alla s’installer à une table pour discuter. Une fois assise, je prenais le gobelet entre mes deux mains pour les réchauffer et m’intéressait à nouveau à Leanne

« Tu connais le sexe au fait, ou tu préfères attendre ? »

Je buvais une gorgée de mon chocolat, non sans avoir soufflé sur la surface du liquide au préalable, et je repensais intérieurement à la consultation que l’on venait d’avoir. Quand soudain, Leanne me demanda le plus naturellement du monde si la pédiatrie avait toujours été mon choix numéro un dans la médecine. Je lui souriais timidement, puis baissait la tête portant mon regard sur le gobelet que je tenais et j’avouais sans crainte : « A vrai dire non….et pour être honnête, La Médecine en générale n’était pas non plus mon premier choix. » Je relevais la tête et après un bref regard vers les portes de la cafétaria ou d’autre médecins venaient d’entrée, je me focalisais sur Leanne en la regardant dans les yeux et lui expliquait sans trop donné de détails :

« En fait, je viens d’une famille ou la réussite est primordiale…Si tu ne fais pas une grosse carrière, c’est que tu n’as aucune ambition dans la vie. En tout cas, c’est comme ça que ma mère explique les choses. J’ai une sœur plus âgée que moi qui fait des études de droits ; un frère plus jeune que moi, qui a toujours dit qu’il voulait faire de l’économie pour pouvoir reprendre la société familiale. Donc d’ici peu, il entrera à l’université et se lancera dans l’économie et la gestion d’entreprise….et moi ? Bah….mon envie à l’époque, c’est d’être enseignante. Je voulais enseigner aux enfants. Mais prof dans la famille ? Ca fait tâche. Je me passionnais de science au lycée, et la Médecine était mon second choix. Sauf qu’au départ, je voulais faire chirurgie mais…le contact des enfants m’aurait sans doute manqué. La pédiatrie s’est faite naturellement avec le temps. »

Je venais de finir mon explication et reprenait une gorgée de ma boisson avant de froncer les sourcils en regardant Leanne, prise d’un soudain intérêt pour son choix de carrière également. J’osais donc lui retourner la question :

« Et toi alors ? Pourquoi la pédiatrie ? »




Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et si on pratiquait un peu ?
Après cette petite intervention rondement menée par mon interne préférée, nous avions décidée qu'une petite pause s'imposait pour nous remettre de nos émotions, du moins surtout elle car j'ai bien vu qu'elle était anxieuse à la simple idée de faire mal à l'enfant pourtant endormi profondément et qui doit se réveiller en douceur dans sa chambre avec ses parents à ses côtés. Elle avait vraiment tout gérer de A à Z, à l'exception de l'anesthésie car elle n'était pas sure d'elle et j'ai accepté de le faire volontiers. Après tout, je suis là en soutien et donc si elle a le moindre doute, qu'elle n'hésite pas à me demander de l'aide plutôt qu'à faire une bourde qui pourrait nous nuire à toutes les deux ainsi qu'à notre chef en cas de retombées. Une fois à la cafétéria et après s'être servies, nous sommes venues nous asseoir et elle venait de me demander pourquoi je lui avais pas proposé de café, mais c'est juste car je ne peux plus en boire et elle vint me répondre qu'au final il ne valait mieux pas qu'elle en boive pour le moment où elle allait devenir dingue pour le reste de la journée. Puis elle vint me demander comment se passait la grossesse avant de venir me demander si je connaissais le sexe du bébé ou si je préférais attendre. Alors je vins lui répondre.

Oui c'est ça, j'en suis à 4 mois déjà. Et ma foi, cela se passe plutôt bien, avec le papa, on avait été faire l'échographie où on peut connaitre le sexe et le médecin nous a dit que ce serait un petit mec.

Après avoir parlé de ma grossesse, je la voyais partir dans ses pensées et au lieu de laisser s'angoisser à l'idée d'avoir mal fait un truc lors de la consultation et de l'intervention sur l'enfant, je décide de venir lui demander si la pédiatrie avait toujours été une vocation pour elle ou si cela s'était fait comme cela. Et elle vient m'expliquer que dans sa famille, tout le monde devait faire médecine ou droit sinon cela faisait un peu "tâche dans le paysage". Pourtant au départ, elle voulait travailler avec les enfants en tant qu'institutrice. En y pensant, institutrice et la pédiatrie, c'est travailler avec les enfants donc elle a suivi un peu son rêve à moitié en quelque sorte. Elle me confia qu'elle avait même hésité avec la chirurgie mais que le contact avec les enfants lui aurait trop manqué. Je dois avouer que la chirurgie me tente bien aussi mais tout comme Summer, les enfants me manqueraient trop, même si on aurait toujours le contact avec, juste qu'on passerait plus de temps en bloc. Alors je vins lui répondre.

Joli parcours que tu as. En fait, tu as toujours voulu être institutrice mais au final la médecine t'a ouvert ses portes et la pédiatrie aussi ? Je vins lui adresser un clin d'oeil avant de reprendre. Tu sais que j'ai voulu aussi faire de la chirurgie et je le veux toujours mais pour les mêmes raisons que toi, voir le sourire d'un enfant me manquerait sans doute, même si on serait toujours en contact malgré tout. Je vins me stopper un moment avant de reprendre. Sinon au fond de moi, j'ai toujours voulu faire médecine et pédiatrie et ce malgré le fait que personne de ma famille d'adoption ne suivait cette voie. Mais au final ma vocation m'est venu jeune grâce à mon vrai père qui a du me transmettre le virus avant de m'abandonner à la naissance.

Parler de cet homme que je ne connaitrais jamais me fait souvent mal car j'aurais voulu le connaitre et je ne peux le faire qu'à travers les articles de journal qui parlent de lui. Je vins lui adresser un sourire, attendant sa réponse et buvant une gorgé de mon chocolat.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







Tell me more


Discuter avec Leanne de sa grossesse pouvait semblait chose évidente, mais dans le fond c’en était tout autre: Bien que j’adorais Leanne, je n’arrivais parfois pas à m’ôter de la tête qu’elle était aussi hiérarchiquement au-dessus de moi et par conséquent, que sa vie personnelle ne devait pas être un sujet de discussion au travail. Mais voilà, Leanne se montrait toujours aussi naturelle et décontractée avec moi, et j’avouais non sans mal que cela me faisait du bien de me sentir considérée au travail. Ça changeait de certainess qui pensait aisément que ma nervosité faisait de moi un véritable boulet qui ne méritait pas de faire Médecine…

Enfin bref, Leanne m’annonçait qu’elle avait été faire les premières échographies de vérification et qu’il y a peu, elle avait pu connaître le sexe du bébé, m’annonçant que ce serait un garçon. Je souriais chaleureusement à Leanne avant de boire une gorgée de mon breuvage, qui était encore bien trop chaud, et je lui demandais son avis : « et les nausées, les sauts d’humeurs ? Ce n’est pas trop fréquent chez toi, où pour l’instant tu es épargnée ? » Je demandais cela avec une pointe d’amusement dans la voix, parce que je ne pouvais pas m’empêcher de penser que le jour où Leanne subirait ses premiers sauts d’humeur, il allait falloir déserter les lieux et se planquer en attendant que la tornade soit passée. Je me souvenais encore d’une tante de la famille du côté de ma mère : Celle-ci subissait tellement ces émotions, qu’elle devenait hystérique si les choses ne se déroulaient pas comme le voulait. Elle avait même réussit à faire pleurer sa secrétaire une fois parce qu’elle avait laissé entendre à cette dernière que c’était une bonne à rien…après 5ans de bon et loyaux service, j’vous dis pas le choc ! Alors en sachant ça, me renseigner sur les fluctuations d’hormones de la résidente en pédiatrie était un bon moyen de prévenir d’une éventuelle fuite de ma part pour les jours où Leanne partirait en vrille !

Quelques minutes plus tard alors que je soufflais sur mon chocolat pour qu’il soit un peu plus froid et plus agréable à boire, Leanne me questionna sur mon parcours et sur ce qui m’avait poussé à devenir médecin. Je lui expliquait alors le fonctionnement quelque peu conventionnel de ma famille et lui parlait de mon désir d’être proche des enfants que j’affectionnais tout particulièrement, avant de retourner la question et en connaitre davantage sur l’ambition de cette femme que je respectais aussi bien humainement que professionnellement. Elle m’expliquait que ses raisons étaient similaires aux miennes, à la seule différence que pour elle, la question de faire autre chose que la Médecine ne s’était même pas posé. Elle n’avait pourtant pas de modèle familiale qui l’avait poussé à le devenir ou à se sentir intéressé par le domaine, et j’en apprenais ainsi un peu plus sur la composition de sa famille en découvrant que Leanne avait été adoptée. Je fronçais les sourcils en l’entendant ensuite me dire que c’était peut-être finalement son père biologique qui avait dû lui transmettre les gênes.
Je tiquais sur cette information mais ne savait pas si j’étais en droit de jouer les curieuses sur le sujet. Je bus une gorgée de mon chocolat, cherchant en moi le courage de poser des questions d’ordre privée à Leanne, quand finalement je me lançais :

« Mais euhm…Comment dire….Tu as été adoptée à quel âge ? Parce que c’est rare qu’on connaisse ses parents biologiques…à moins de s’être retrouvée Orpheline par accident... » En disant cela je réfléchissais tout haut en regardant dans le vague, jusqu’à ce que je réalise que c’était peut-etre justement ce qu’il était arrivé à Leanne. C’est donc en tournant la tête vers elle, l’air inquiète que je lui demandais : « C’est ton cas ?! Tu as perdu tes parents accidentellement ? »

© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et si on pratiquait un peu ?
Discuter d'autre chose que la médecine avec Summer ne peut que me permettre d'apprendre à la connaitre en tant que femme afin de mieux la rassurer en qualité de future médecin. Parce qu'on est avant tout des êtres humains et que si on veut qu'on fasse le meilleur travail possible, il faut que l'on soit en paix avec nous même ou forcément voir un enfant souffrir nous touchera beaucoup plus si l'on est fragile en dehors de l'hôpital, du moins cela ne reste que mon avis. Pour le moment, elle vint me poser des questions sur ma grossesse qui n'était pas un tabou bien au contraire. Parce que même ce bébé n'était pas véritablement désiré, j'ai appris à l'aimer comme mon futur enfant qu'il est et je commence à m'attacher à lui et ce malgré mes 4 mois de grossesse. Elle vint me demander si je n'avais pas trop de sautes d'humeurs ou de nausées mais à vrai dire c'était plus au début de ma grossesse que cela s'est produit. A présent, cela s'est calmé et cela me va plus que bien. Alors je vins lui répondre.

Oh non à vrai dire, c'était surtout au début de ma grossesse. Depuis, outre le fait que j'aime des choses que je n'aimais pas forcément avant, c'est tout. Comme quoi chaque femme enceinte est différente, pas vrai ?

Je la vis souffler sur son chocolat encore chaud avant de venir l'écouter sur son parcours qui l'a conduite à la médecine. Elle vint m'expliquer que dans sa famille, il fallait faire au moins médecine ou droit pour rendre fiers les parents alors qu'elle aurait aimé devenir institutrice. En somme son choix de partir en médecine est plus un choix de raison plutôt de coeur mais qui l'est devenu grâce à la pédiatrie. Comme quoi parfois la médecine n'est pas qu'une question de vocation comme le démontre le parcours assez atypique de mon interne préféré. Je vins alors lui faire savoir qu'on avait plus ou moins le même parcours à l'exception que la médecine était un peu une vocation depuis toute jeune alors que personne dans ma famille adoptive ne l'apprenait ou le travaillait dans ce domaine. C'est donc tout naturellement que je vins lui dire pour mon adoption et qu'elle me demande à quelle âge j'avais été adoptée et si j'avais perdu mes parents accidentellement. Alors je vins lui répondre.

A vrai dire, j'ai été adoptée dès ma naissance et j'ai appris mon adoption qu'avant de venir ici à mes 18 ans par mes parents adoptifs. Je vins me stopper un moment avant de reprendre. Et j'ai d'abord appris que j'avais une grande soeur biologique y'a deux ans quand j'ai eu la garde de ma nièce puis en juin dernier que mon vrai père était mort d'un cancer et dernièrement que j'avais un jumeau. Je vins en finir avec mon mini monologue avant de reprendre à nouveau. Voilà, mon puzzle familial se recrée tout doucement, un peu comme les enfants qu'on aide tu trouves pas ?

D'ailleurs, il allait falloir y retourner car je vins entendre mon bipeur qui sonnait et en général cela signifiait un truc pas très bon ou plus communément appelé un "code bleu" ou d'urgence dans notre jargon médical. Je vins lui adresser un sourire, terminant assez rapidement mon chocolat et attendant sa réponse afin qu'on rejoigne notre service.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







Break is Over !


Plutôt surprise d’entendre Leanne me dire que pour elle, les nausées et les sauts d’humeurs étaient terminées, j’hochais simplement la tête avant de boire dans mon gobelet. Les nausées étaient effectivement, chez beaucoup de femmes, les premiers signes évident de grossesse, mais les sauts d’humeurs arrivaient un tout petit peu plus tard, annonçant le début du dérèglement hormonal. Le pic chez beaucoup de future mère survenait après le 4ème mois de grossesse ; mais heureusement pour nous, l’équipe médicale et l’entourage de Leanne, cette dernière n’avait pas trop de débordement d’émotions.

C’est donc avec un sourire et une expression amusée que je lui répondais : « Eh bah c’est tant mieux pour nous ! Je veux dire : je m’apprêtais déjà à trouver une planque dans l’hôpital pour les jours où tu ferais une crise ! » Je la taquinais un peu sur le sujet, parce qu’il valait mieux prendre les sauts d’humeurs à la légère plutôt que de s’en sentir menacé.

On discutait ensuite tranquillement de notre passion commune pour la Médecine et la pédiatrie, et c’est en refaisant les liens avec les aspirations de nos familles que Leanne m’annonçait son adoption. Sur le coup, j’avais voulu en savoir plus sur ses origines, lui demandant si elle avait été adopté jeune ou non, vu qu’elle connaissait l’identité de son père biologique. Elle m’expliquait alors qu’elle avait été adoptée à la naissance mais que ses parents lui avaient révélé ses origines à l’âge de 18 ans. Je m’imaginais déjà le conflit intérieur qu’avait dû subir Leanne à cette époque, mais je ne pus m’empêcher d’ouvrir de grand yeux au moment où elle déclarait qu'en plus de cela, elle avait dû apprendre qu’elle avait une sœur, morte malheureusement, qu’elle était tante et maintenant tutrice légal de sa nièce, qu’elle n’aurait pas vraiment l’occasion de faire connaissance avec son père décédé d’un cancer, mais qu’elle aurait au moins la possibilité de faire connaissance avec un nouveau membre de sa famille : son jumeau !! Woaw... Leanne, avait finalement un sacré bagage derrière elle, et je ne savais pas quoi lui dire à part ce fameux « Woaw ! » j’avalais la dernière gorgée de mon chocolat avant de poser mon gobelet devant moi et je joignais mes mains tout en regardant Leanne, encore un peu ahurie par son histoire « Eh bah au moins, on peut dire que dans ta vie, tu dois pas t’ennuyer ! » lançais-je en pouffant de rire.

Le bipper de Leanne se mit à retentir et je compris que la pause était finie. Je me levais alors de mon tabouret et reprenais mon gobelet tout en observant Leanne pour s’assurer qu’elle n’avait pas besoin d’un coup de main, vu son état. Elle quittait la table, et je lui prenais gentiment son gobelet des mains pour aller le mettre avec le mien à la poubelle. Puis je la rejoignais pour marcher à ses côtés, tout en déclarant « Allez…Prête à affronter la suite ! Et encore merci pour le chocolat ! » Je lui gratifiais un énorme sourire des plus chaleureux et on quittait la cafétéria pour regagner le service…


© charney
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)