trampoline party (alaska)

Aujourd'hui, j'avais donné rendez-vous à Alaska à Harbor Area. J'avais entendu parler qu'il y avait des activités installés prêt de la plage et je m'étais dit que cela pourrait être drôle d'y aller avec elle. J'étais donc assis sur un banc et j'attendais que la belle brune décide à se pointer. Je sortais mon paquet, pour m'allumer une clope, regardant les passants et regardant de loin les activités, repérant un trampoline. Cela pourrait être très drôle. Ce serait encore plus drôle en étant bourré. Mais je n'étais pas sûr qu'on nous laisse y rentrer si on était saoules, malheureusement. Après de longues minutes d'attentes et une clope terminée, la plus parfaite des brunes arrivait enfin. « J'ai cru que tu allais me poser un lapin, j'aurais été très déçu. » lâchais-je avec une petite moue triste, me levant pour lui faire la bise. Je la regardais de la tête aux pieds, elle n'était plus en couple avec mon ancien bizuteur chéri, alors je pouvais bien la mater un peu quand même, non ? C'était pas interdit. « J'espère que tu vas bien et que tu es en forme surtout ? » Elle allait encore croire qu'on allait faire du sport, mais non. Enfin, c'était pas du sport le trampoline, même si ça pouvait fatiguer.

Adriel avait eu la meilleure idée au monde -tu remarques comment je me lance des fleurs en passant par ton personnage- en m'invitant au Harbor area. Déjà, j'étais très contente de revoir sa frimousse, cela me faisait vraiment plaisir et puis, ça faisait un moment et il s'en était passé des choses depuis. Et en plus, il y avait un grand nombre d'activités d'installées pour les vacances de Noel, de quoi attirer le monde et les enfants dans mon genre ! Un trampoline les gars, on en parle ? J'étais absolument certaine qu'on allait s'éclater ensemble et ça allait me changer les idées un peu. Bien évidemment, j'étais en retard, comme bien souvent et le bel Adriel pensa à me le rappeler. « J'ai cru que tu allais me poser un lapin, j'aurais été très déçu. » Je lui adresse un petit sourire après lui avoir fait la bise. « Tu sais c'qu'on dit... Faut savoir se faire désirer ! » m'exclamais-je comme si cela était la réponse magique à tout. « J'espère que tu vas bien et que tu es en forme surtout ? » Je fais une petite moue en le regardant. Je n'ai aucune envie de parler de mes problèmes du moment, juste me vider la tête, par pitié ! « Ça va et toi ? » lui demandais-je en retour, aux dernières nouvelles, il était en couple, non ? « Mais ne t'en fait pas, j'suis toujours en forme pour faire n'importe quoi ! »

Je n'aimais pas que l'on me fasse attendre, je n'étais absolument pas patient. Mais j'avais l'habitude avec Alaska, elle était toujours en retard pendant nos rendez-vous. Enfin, j'espérais que ce n'était pas qu'avec moi qu'elle était en retard, je serais blessé dans mon égo sinon. Mais la belle brune finissait enfin par pointée le bout de son nez. « Ton physique te rend déjà assez désirable tu sais. » rétorquais-je avec un petit sourire mesquin. C'était beaucoup trop tentant, je n'avais pas pu me retenir pour le coup. « La solitude me rend triste, mais à part ça, ça va. » répondais-je en haussant les épaules. C'était la vérité, mes relations amoureuses finissaient toujours mal, mes amitiés partaient en couille, j'étais juste au bout du rouleau même si je ne le montrais pas et que j'essayais de remonter la pente. « Bizarrement, ça ne m'étonne pas, c'pas pour rien que je te l'ai proposé à toi et pas à d'autres ! » disais-je en riant légèrement. J'étais sûr de m'amuser et de pas m'ennuyer au moins.

J'étais en retard et Adriel me le faisait remarquer. Que voulez-vous ? Je reste une femme, je prends mon temps. Je le lui disais donc, ouais, j'aimais bien me faire désirer auprès des hommes, savoir s'ils seraient prêts à m'attendre. Je trouvais cela important. « Ton physique te rend déjà assez désirable tu sais. » J'esquissais un sourire alors que mes joues prenaient quelques couleurs. Je ne suis plus vraiment habituée à me faire draguer en réalité. Ouais, je mettais ce qu'il venait de me dire dans la case "drague", Adriel était charmeur avec les femmes et il ne loupait jamais une occasion de l'être. « La solitude me rend triste, mais à part ça, ça va. » Oh, il est célibataire donc ? Je pinçais mes lèvres, je n'étais de toute façon pas dans un meilleur état psychologiquement, malgré mon superbe week-end à Los Angeles avec Alex, j'avais toujours les mêmes craintes qui m'habitaient. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » lui demandais-je alors. Autant en parler maintenant et en être quitte ensuite. Mais, je prenais la peine de le rassurer, je n'allais pas être barbante toute l'après-midi non plus. « Bizarrement, ça ne m'étonne pas, c'pas pour rien que je te l'ai proposé à toi et pas à d'autres ! » Aha. J'aimais que l'on me dise cela. Cela voulait dire que j'étais une personne agréable et amusante et ça m'allait très bien. « Bon aller, viens Romeo, allons-y ! » m'exclamais-je en riant, l’entraînant en direction du trampoline. « Tu imagines si on était bourré ? »

J'étais content de passer l'après-midi avec Alaska, je devais l'avouer. C'était une amie après tout, je l'aimais beaucoup et même si on ne se voyait pas souvent, ça me faisait du bien de prendre de ses nouvelles de temps en temps. Je lui disais que la solitude me rendait triste et je me rappelais soudainement que la dernière fois que l'on s'était vus, j'étais en couple. Et je ne lui avais pas dit pour ma séparation. « Elle est partie, tout simplement. Du jour au lendemain, sans rien dire. » répondais-je en haussant les épaules, d'un air indifférent. La vérité, c'était que ça me rendait vraiment triste d'en parler, alors je préférais ne dire que le minimum et passer à autre chose, voilà tout. Elle m'entraînait en direction du trampoline et je riais après ses paroles. « T'es pas une mather pour rien, toi. » disais-je en levant les yeux au ciel. J'imaginais alors si on été bourré et je secouais négativement la tête. « J'ai vraiment pas envie que tu me vomisses dessus, autant y aller sobre. En espérant que tu n'es pas mangé comme une grosse. » rétorquais-je avec un petit sourire mesquin.

Un après-midi comme celle-ci allait me faire beaucoup de bien, même si je devais avouer que j'avais passé quelques jours très agréables en compagnie d'Alexander à Los Angles. J'étais vraiment très contente de retrouver Adriel pour faire du trampoline. J'étais une vraie gamine, donc pour tous ces trucs-là, j'étais toujours la première. Depuis la dernière fois que l'on s'était croisé, nous avions fait un bout de chemin. Nous étions célibataires, tous les deux - enfin plus lui que moi -. « Elle est partie, tout simplement. Du jour au lendemain, sans rien dire. » Je pinçais mes lèvres en le regardant. Ce n'était jamais le genre de truc agréable. Je ne cherchais pas à en savoir plus parce qu'après tout, nous n'étions pas là pour ça. Non, aujourd'hui, c'était sourire aux lèvres. Je l’entraînais donc vers un trampoline où l'on sera tranquille, faisant de mon mieux pour le faire rire. « T'es pas une mather pour rien, toi. » Et ouuuui, sous mes airs d'anges, je pouvais être beaucoup plus machiavélique. « J'ai vraiment pas envie que tu me vomisses dessus, autant y aller sobre. En espérant que tu n'es pas mangé comme une grosse. » Je riais en l'écoutant. Ma réputation de grosses bouffes n'est plus à faire. « C'est-à-dire que je mange toujours plus ou moins comme une grosse.. Mais j'ai l'habitude, donc pas de problème pour les vomissements ! » Finalement, je montais sur le trampoline comme une cinglée et j'me mettais à sauter aussitôt. « J'te préviens, j'suis infatigable. »

J'étais très vite passé sur le sujet de mon ex, je n'étais pas rentré dans les détails, j'avais juste dit le principal. Le principal qui faisait comprendre que j'étais célibataire et que je ne voulais pas en parler, m'voyez ? On marchait vers le trampoline et j'avais l'impression d'avoir une gamine de 5 ans à côté de moi, trop excitée et impatiente de sauter sur le jolie trampoline. Bon, fallait que j'avoue que j'avais aussi envie d'y aller et que dans ma tête j'étais excité comme un gosse, mais bon. Je tournais lentement la tête vers elle, plissant les yeux alors qu'elle me disait qu'elle avait encore bouffé comme une grosse. « T'as intérêt, car si tu me vomis dessus, je ne donne pas cher de ta peau. » disais-je en riant légèrement, même si je riais pas du tout au fond et que j'étais très sérieux. Elle montait sur le trampoline et je la suivais, commençant à sauter avec elle. « C'est les mecs avec qui tu couches qui doivent être contents ! » disais-je avec un petit sourire mesquin aux lèvres. Bah quoi ? C'était trop tentant là, j'avais un esprit pervers, fallait pas m'en vouloir. Puis elle le savait de toute façon, c'était pas ma faute. « J'ai envie de te faire voler. » disais-je en sautant plus fort et plus haut.

« T'as intérêt, car si tu me vomis dessus, je ne donne pas cher de ta peau. » Je riais en le regardant. Mais non, je n'allais pas lui vomir dessus, c'est bon, je gère la situation. « J'suis trop mignonne pour que tu me tapes dessus... » m'exclamais-je en le regardant, battant des cils. Puis on commençait à sauter sur le trampoline en mode super excité. Deux gosses quoi ! J'avais un large sourire sur les lèvres en plus de ça. « C'est les mecs avec qui tu couches qui doivent être contents ! » Je fronçais les sourcils, un sourire en coin sur les lèvres, regardant Adriel alors que nous sautions au même rythme. « Tu n'imagines même pas à quel point ! » lui confiais-je avant de rire un peu. « J'ai envie de te faire voler. » J'me mettais à exploser de rire alors qu'il me faisait bouger dans tous les sens. J'finissais même par me casser la figure, m'écroulant sur la toile du trampoline, impossible de reprendre mon sérieux. « J'ai compris : J'ai envie de te violer ! » m'exclamais-je alors. Bah quoi ? Il me parle des hommes qui doivent être heureux de me culbuter et après... Je n'sais pas, c'est mon esprit pervers qui a pris le dessus.

Je la regardais avec un petit sourire alors qu'elle me disait qu'elle était trop mignonne pour que je la tape. « Certes, mais j'te tuerais d'une autre façon. » Laquelle ? Je n'en avais absolument aucune idée. Mais je trouverais si cela arrivait, je savais faire preuve d'une très grande imagination, fallait pas croire. On montait sur le trampoline et on se mettait à sauter comme deux gosses. J'adorais ça, je m'éclatais là, j'avais l'impression de retourner en enfance. Je n'avais plus du tout l'impression d'être un adulte de 23 ans. Je lui lançais un sourire pervers. « Tu sais, je ne crois que ce que je vois moi. » rétorquais-je en haussant les épaules. Non, je n'étais pas du tout en train de la chercher, je ne disais que la vérité. Je ne jugeais pas les gens sur les paroles, mais sur les actes. Même si je me doutais bien que je ne pourrais jamais vivre les actes avec elle, tristesse. Je sautais alors plus haut et elle explosait de rire, se ramassant sur la toile. Je ne pouvais m'empêcher d'exploser de rire après ses paroles. « Je n'oserais pas dire ça voyons, tu me prends pour qui ! » disais-je en riant, continuant de sauter comme un malade pour l'empêcher de se remettre bien.

Impossible pour moi de me faire taper dessus. Du moins, c'était ce que je prétendais. C'était une mauvaise blague que seul ceux qui en savaient assez sur ma vie pourraient comprendre. Non, Adriel serait incapable de me faire du mal, j'en étais certaine et c'est pour cela que je ne lui cachais pas ma pensée. Je riais quand il me disait qu'il le ferait d'une autre manière. Je ne doutais pas qu'il trouve un moyen, mais je campais sur mes positions. « IM-PO-SIBLE mon chéri ! » m'exclamais-je en souriant. Je ne perdais pas de temps pour grimper sur le trampoline. Une vraie gamine. Je me mettais aussitôt à rebondir ne pensant pas une seconde au fait que j'allais être à bout de souffle dans seulement une dizaine de minutes. La honte quand on sait que je pratique la boxe régulièrement et que je suis une vraie pile électrique. Non, je crois que je ne serais jamais une vraie sportive, l'endurance ce n'est pas pour moi... sauf pour le sexe. D'ailleurs, ce sujet revenait souvent dans nos conversations avec le jeune homme. Nous n'étions pas des Mathers pour rien. « C'est une invitation ? » lui demandais-je avec le même sourire que le sien sur mes lèvres. Je n'étais pas choquée, loin de là. Je n'avais juste pas l'habitude de m'imaginer avec un autre homme qu'Alexander, étrange quand on pense qu'autrefois, je n'étais pas le genre de femme à avoir froid aux yeux. Puis, je me mis soudainement à rire. Impossible de rester sérieuse, n'ayant absolument rien compris à ce que venait de dire Adriel et puis, impossible de rester debout alors qu'il se mettait à sauter de manière irrégulière sur la toile. Je m’effondrais simplement en riant comme une dinde. Je croyais qu'il me disait qu'il allait me violer, alors que pas du tout, mais ça, c'est mon imagination débordante. Les rires du Mather se joignaient aux miens avant de démentir mes propos. Pas de viol pour aujourd'hui, encore heureux. Puis, il continuait de sauter n'importe comment, ce qui faisait un remous pas possible sur la toile du trampoline, impossible pour moi – étant déjà très maladroite – de me mettre debout. « Maaaaaais attend ! » m'exclamais-je en essayant de me remettre sur mes deux pieds, riant plus qu'autre chose. « Tu fais chier Rhodes ! » riais-je avant de finalement tirer sur ses jambes pour le faire tomber à son tour.