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Ennemis ou frère et sœur? PV.

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Isabel & Bonaventure
Bonaventure marchait tranquillement dans les allées de la fac. Son dernier cours n’était pas avant deux heures aussi avait-il décidé de prendre un peu l’air. Il en avait besoin pour essayer de ne plus avoir peur de son ombre -chose peu aisée après les récents événements. Le jeune homme avait été récemment agressé à la sortie de la salle d’arcade. Rien ne présageait d’une agression et pourtant, deux hommes lui étaient tombés dessus pour le passé à tabac. La raison ? Il était noir, riche mais noir.  Les types dans son genre ne valaient pas la peine mais la douleur de ses blessures lui rappelaient tellement de mauvais souvenirs. En soupirant, il repéra un banc non loin de lui. Sa cuisse gauche était raide d’où l’usage de la béquille. C’était toujours ainsi lorsqu’il était stressé, ses problèmes revenaient en force mais cette fois-ci, ils étaient cumulés à ses nouvelles blessures à savoir un visage tuméfié, une entorse au poignet droit et deux côtes fêlées. A quelques mètres de lui, deux hommes en costume s’arrêtèrent. Les gardes du corps de son père. Bonaventure les connaissait très bien et même s’il avait bataillé ferme pour ne pas les avoir entre les jambes, il reconnaissait qu’ils lui apportaient une sensation de sécurité.

Son père, au courant de son agression, ne lui avait de tout de manière pas laissé le choix. C’était les gardes du corps où il le rapatriait à Washington. Alors, Bonaventure avait cédé. Le métisse n’avait pas eu le courage et encore moins la force de tenir tête à son père. Ni même à soutenir son regard au grand dam de Gideon Weasley qui ne comprenait pas le comportement de son fils. Comment lui apprendre qu’il était au courant de sa liaison ? De lui dire qu’il a une fille dans la nature ? A ce moment-là, Bonaventure n’avait pas pensé à Isabel. Il avait voulu simplement sentir l’amour de son père, se sentir rassuré comme un gamin qui avait connu trop de violence dans sa vie. Des bruits de pas résonnèrent à son oreille et il se tendit, presque à l’affût avant de se détendre à moitié en reconnaissant la personne approchant. Avait-elle senti qu’il pensait à elle à cet instant précis ?  « Bonjour Isabel. Si tu es venue te battre, ça sera pour un autre jour s’il te plait, j’ai eu mon quota d’affrontement pour au moins la semaine » soupira-t-il, en rentrant la tête dans les épaules. Il fit tout de même signe aux gardes du corps qu’il n’y avait aucune menace à l’horizon.

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Le ton moqueur de ma sœur se faisait entendre alors que je tenais le téléphone à mon oreille, pour une fois je ne parlais pas, j'écoutais. Je l'écoutais me dire qu'elle comptait bien me mettre des bâtons dans les roues concernant l'entreprise familiale, que justement c'était une entreprise familiale qui devait rester dans la famille et que le fait que nous ayons le même nom de famille ne changeait rien. Elle me parlait de mérite, me disant que je ne méritais pas d'hériter du travail de notre père, de son empire, de ce qu'il avait bâtit, pour elle je profitais déjà de la fortune familiale et du statut ce qui était amplement suffisant à ses yeux. Je me contentais d'un soupire las, ce discours je l'avais entendu assez de fois pour qu'il finisse par me rendre indifférente, je savais qui si quelqu'un méritait de reprendre la place de mon père c'était bien moi et peu importe ce que Julia disait, ce n'était pas elle qui était à des milliers de kilomètres pour acquérir la meilleure expérience possible. Mes parents me manquaient, c'était la première fois que je ressentais autant le besoin de prendre mon père dans mes bras ou encore de m'asseoir sur mon lit et de raconter à ma mère ce qui se passait dans ma vie à cet instant. J'avais découvert un demi frère avec qui je ne m'entendais pas du tout, en même temps nous n'avions rien en commun, j'avais retrouvé Tate alors que nous nous étions dit que la meilleure chose était de ne pas nous revoir et Mervi avait emménagé à coté de chez moi ... autant dire que je pouvais dire adieu à toutes formes de tranquillité.

J'étais fatiguée, fatiguée d’être moi et de devoir gérer tout ça, entre le demi frère, l'amant maudit et le complice au sourire fourbe je n'avais envie que d'une chose c'est qu'on oublie jusqu'à mon existence. La voix de ma sœur résonnait toujours alors que je ne prenais même plus peine de lui répondre, ni  même d'écouter ce qu'elle disait, mon attention était retenue sur une silhouette connue, amochée certes, mais connue. Mon cher demi frère avait du énerver la mauvaise personne et vu son état la personne devait vraiment être enragée. Je m’apprêtais à prendre un autre chemin quand cette petit partie de moi se réveilla, dieu, j'avais horreur de me sentir comme ça. J'avais horreur de me sentir "concernée", je roulai des yeux, consternée face à mes propres pensées puis je raccrochai le téléphone sans un mot et m'approchai de lui. " Ça va, je ne viens pas t'achever et vu ton état j'en aurais même pas besoin,  tu peux te décrisper un peu" lui dis je d'un ton neutre avant d'ajouter " Pousse toi " avant de m'installer à coté de lui sans lui demander ce qu'il en pensait.
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Isabel & Bonaventure
Par moment, Bonaventure se demandait pourquoi il s’entêtait à survivre. Après tout, qu’est-ce qui le retenait encore ? Ses parents ? Très certainement. Les Weasley ne lui avaient pas seulement ouvert les portes de leurs foyers, ils lui avaient donné tout l’amour qu’un enfant était en droit de recevoir. Dans un sens, il se sentait chanceux alors pourquoi diable aurait-il à se plaindre de sa vie ? Parce qu’il avait sauté avec une bombe ? Parce que l’un de ses meilleurs amis était mort et qu’il se sentait toujours autant coupable ? A moins que ce soit parce qu’il était noir tout simplement ? L’agression qu’il venait de subir l’avait foutrement secoué à plus d’un titre.

D’abord, il y avait eu la douleur physique toujours présente. Puis, celle plus douloureuse, celle qui ne se voyait pas. Devant tout le monde, il souriait, il jouait au con pour ne pas montrer combien il se sentait seul et misérable. Même entouré par l’amour de ses parents, il se sentait seul. Comment leur expliquer qu’il souffrait de ne pas avoir la même couleur de peau qu’eux ? De savoir que quoiqu’il arrive, on dirait toujours de lui : c’est leur fils adoptif. Personne n’avait jamais le moindre doute quant à sa filiation avec les Weasley. Cela se voyait comme le nez au milieu du visage. Et par moment, cela lui pesait tout comme les attaques gratuites.

Le pire, c’est de se dire que sans Alessia, il aurait sûrement été passé à tabac simplement parce qu’il était noir et que cela était un prétexte suffisant -autant dire qu’il se sentait merdeux. Isabel apparut soudain et il se sentit las. Il n’avait pas envie de combattre. Il se poussa néanmoins pour lui faire de la place, gardant le silence de longues minutes.  « Cela t’est déjà arrivé de souhaiter être une autre personne ? De vouloir être juste invisible pour avoir la paix ? Moi, ça m’arrive souvent, très souvent mais quoique je fasse, finalement, on finit par me remarquer et me reprocher mon existence. Tiens… Tu sais pourquoi j’ai été passé à tabac ? Tout simplement parce que je suis noir et que ma famille blanche est riche. j’aurais beau dire : merde les gars, j’avais quatre mois, j’ai rien décidé ! Ils s’en ficheront… Je serais toujours le nègre de service qui vit parmi les blancs » lui avait-il dit, sur un ton monocorde en regardant un oiseau voler dans le ciel. C’est idiot mais dans un sens, la présence d’Isabel lui faisait du bien.
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J'étais là, assise à coté de mon demi frère en me demandant encore ce que je venais de faire. La discussion avec ma sœur, ou plutôt son monologue m'avait fatiguée, au point que je n'avais aucunement la force de critiquer, me moquer ou encore faire quelques remarques acerbes. Enfin, il ne fallait pas exagérer non plus, je n'allais pas chasser le naturel et même si je le voulais, j'en serais incapable. Cela voulait juste dire que j'étais beaucoup plus calme et posée qu'habituellement. Je regardai l'état de mon demi frère du coin de l’œil, il était amoché mais rien qui ne le tuerait, enfin je crois. Il devait sacrément morfler, d'abord physiquement, puisque ses bleus et son visage tuméfié me le prouvaient mais aussi mentalement. S'il avait été frappé, cela était humiliant et même si l'opinion que j'avais de lui n'était pas franchement idéale je pouvais deviner que les blessures qu'il devait ressentir n'étaient pas uniquement physique.

Un long silence s'était installé, je ne le trouvais pas pesant ou encore dérangeant, il avait quelque chose d'apaisant et de reposant surtout après entendu ma sœur me cracher son mépris pendant de longues minutes. Il finit par ouvrir la bouche, ce qui me fit légèrement sursauter, perdue dans mes pensées. Je n'avais plus à deviner ce qui s'était passé, puisqu'il était en train de me l'expliquer. Étrangement, ses mots sonnaient justes pour moi et faisaient écho à mon ressenti actuel. Comme moi, il avait envie de disparaitre de la vision des autres quelques instants, ressentir une tranquillité et pouvoir se laisser en sachant que personne ne nous regarderait. Je n'allais pas le lui dire, mais je ressentais ça aussi. Il disait avoir été frappé parce qu'il était noir et qu'il avait été adopté par une famille, riche et blanche. J'avais la peau clairement mate et si je n'avais jamais vraiment été confrontée de la sorte au racisme, les regards et les petites remarques alors que j'étais avec mes parents se faisaient entendre quelques fois. Je n'en avais pas grand chose à faire en fait, le plus souvent, je les ignorais en le donnant le meilleur de mon mépris ou je leur faisais de petite remarque avec mon ironie et mon cynisme habituel.

Je poussai un léger soupire à la fin de ses mots avant d'ajouter " Pauvre petite victime" je tournai ensuite mon visage vers lui, le scrutant, regardant ses bleus " Tu n'as pas a te justifier face à des imbéciles qui agissent comme ça, ils sont surement trop bête pour comprendre et ce serait perdre de la salive et du temps inutilement. Par contre, être là à se morfondre avec du "pourquoi moi, pauvre de moi" ça ne sert à rien non plus." Mon ton n'était pas agressif, ou même méprisant, je me contentais de parler très calmement même si je conservais une certaine froideur dans ma voix.
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Isabel & Bonaventure
Bonaventure s’était surpris à parler à sa demi-sœur comme s’il en ressentait vivement le besoin. Il avait l’impression de se plaindre, de jouer les victimes mais par moment, cela faisait simplement du bien. Il en avait raz le bol d’essuyer les plâtres pour les autres ou tout simplement d’en prendre plein la gueule. Il désirait simplement vivre tranquillement sa vie sans avoir à demander la permission de respirer. Il n’attendait pas non plus de réponse de la part d’Isabel aussi fut-il surpris quand elle s’adressa à lui. Ses premiers mots lui arrachèrent une grimace amusée mais rapidement, il se mit à rire avant de gémir de douleur. « Par pitié, ne me fais pas rire » la supplia-t-il. Pourtant, il n’y avait rien eu de drôle dans ses propos. Bonaventure avait rit parce que c’était du Isabel tout craché. D’autres personnes qu’elle l’aurait réconforté, l’aurait plains mais pas elle. Au contraire, elle lui disait franco : avance et arrête de te plaindre, ça changera rien à ta situation. « A un moment donné, j’ai eu peur que tu te montres gentille et douce avec moi » la taquina-t-il en fermant les yeux, laissant la douleur s’effacer petit à petit. Inquiet pour lui, l’un des gardes du corps s’approcha. « Bonaventure, tout va bien ? Est-ce que tu veux retourner à l’hôpital? s’enquit-il. « Non ça va aller Gabe, je dois juste me rappeler que je ne dois pas rire. C’est bon… Je t’assure que je vais bien ! D’ailleurs, pourquoi vous prenez pas une pause les gars, allez manger un truc ! Je vous assure, je suis entre de bonnes mains ! » plaisanta-t-il tandis que les employés de son père s’éloignaient à contre-coeur.

« Mon père m’a collé deux de ses gardes du corps à croire qu’il a peur que je finisse à la morgue au moindre éternuement » lui expliqua-t-il. Son père était persuadé qu’on s’était attaqué à lui pour l’atteindre personnellement. C’était peut-être le cas. En fait il s’en fichait bien car dans le fond, il commençait un peu en avoir l’habitude. « Tu te prenais la tête avec qui au téléphone ? »lui demanda-t-il en avisant le portable qu’elle tenait toujours dans sa main. « Je suis curieux de connaître cette personne »ajouta-t-il en lui lançant un regard amusé. Si elle voulait jouer aux langues de pute, il était son homme ! Au moins, ça lui changerait les idées.
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Je regardais un léger sourire amusé se dessiner sur le visage de Bonaventure, sourire, qui fini par se transformer en léger rire qui lui arracha, par ailleurs, une grimace du à la douleur. Je me retins comme je pu mais un sourire amusé vint se dessiner sur mon visage à son rire, qui semblait contagieux. " Maintenant que je sais comment te faire souffrir je pourrais en abuser" Je lui dis avec un léger sourire, avant d'ajouter à sa remarque " Douce et gentille ? avoue quand même que je serais chiante comme la plupart des filles d'havard si je me transformais en peluche sur pattes. J'ai essayé une fois, je me suis tellement ennuyée que je me suis promis de ne plus jamais m'infliger ça. "

Un garde ne tarda pas à rappliquer en s'inquiétant de la santé de Bonaventure, comportement qui me fit rouler des yeux. Sérieusement ? Il respirerait trop fort que les types seraient prêt à courir dans un hôpital. Lorsqu'il leur conseilla d'aller manger un morceau je les regardai avec un sourire faux, avant d'ajouter un "faites donc ça ..." tout en marmonnant.  Je regardai ensuite Bonaventure " Je vois ça, je crois surtout qu'il se sent coupable de ne pas avoir pu empêcher ça. Ce n'est pas parce qu'il se sent coupable qu'il faut que tu te coltines deux gardes du corps prêt à te suivre jusque dans les toilettes.  " même si je savais qu'une agression pouvait être traumatisante, je savais aussi que se reposer sur ce genre de fausses sécurités, comme la présence de gardes du corps, était une mauvaise chose.

" Après c'est sur que si tu n'oses pas lui dire que la pauvre chose que tu es peux se débrouiller ... tu n'as plus qu'à supporter la présence de ces types pendant de longs jours encore. " Je sortis un paquet de bonbon acidulé de mon sac avant d'en prendre un et de lui tendre le paquet, j'aimais les sucreries et n'importe quelle personne de mon entourage en avait connaissance, puis cette période était idéale pour pouvoir en manger sans avoir à se justifier. Je le regardai légèrement surprise à sa question, je baissai la tête sur mon téléphone, un peu hésitante avant d'articuler " Ma grande sœur, j'ai deux frères et deux sœurs et je suis la petite dernière ... l'adoptée, ce qui a servit à mes parents de ne pas trop s'ennuyer quand mes frères et sœurs ont grandi.   "

Je ne me morfondais pas, d'abord ce n'était pas mon genre, je trouvais ça terriblement pathétique, mon ton restait calme posé et presque neutre. " Je pense que tu t'entendrais parfaitement avec elle, elle adore se plaindre à propos de la garce qui lui sert de petite sœur. "
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Isabel & Bonaventure
Son rire redoubla face aux propos d’Isabel ainsi que sa douleur mais il n’en avait cure. Cela lui changeait tellement les idées à cet instant précis que ça lui faisait un bien fou. Bonaventure n’aimait pas les moments où il doutait de lui, où la peur reprenait le dessus. Il n’aimait pas se sentir aussi faible car il avait rapidement compris que dans la vie, on pouvait se faire bouffer pour moins que ça. Certes, il bénéficiait de la protection de son père mais il s’en fichait bien. A quoi servirait-il d’être un homme, d’avoir choisi d’étudier ici si c’était pour retomber dans les filets de ses gardes du corps ?! « Laisse-moi quand même souffler de  temps en temps sinon je vais finir par croire que tu sadiques ! Mais je retiens le coup du nounours… J’ai tellement d’imagination que je suis certain qu’avec de l’effort et de la volonté, je serais capable de t’imaginer douce et gentille »rétorqua-t-il gentiment. Contrairement à leur dernière rencontre, les piques n’étaient pas dans le but de blesser mais de taquiner et il devait admettre qu’Isabel était une partenaire à la hauteur de ses espérances.

« Oh mais si tu veux, je te file son numéro et tu lui dis de vive voix car moi, j’ai abandonné depuis le temps. Il s’est mis en tête que sa candidature à l’élection présidentielle américaine est pour beaucoup… Il vire parano mais comme d’hab, je finirais par l’avoir à l’usure »haussa-t-il des épaules. Bonaventure pouvait être un vrai casse-couille et il connaissait tellement son père qu’il savait au final que l’affronter ne servait à rien. Au contraire, il valait mieux lui faire croire qu’il rentrait dans son jeu pour pouvoir ruser par la suite. « Remarque, ça m’évite d’aller à mes cours à pince et ça, vu le temps, c’est pas négligeable » ajouta-t-il montrant que lui aussi de temps en temps, avait un petit côté profiteur. Après tout, il n’y avait pas de mal à se faire plaisir n’est-ce pas ? »[/color]

Bonaventure ne se fit pas prier pour lui piquer un bonbon, adorant ces choses bien sucrées et piquante sur sa langue. Il avait des réserves un peu partout si bien que par moment, ses amis le soupçonnaient de se droguer aux sucreries. Ma foi, cela ne serait pas vraiment une mauvaise idée : accro aux bonbons. Bonbonlique. Nouveau concept inventé ! « Si je comprends bien, ça se passe pas si bien que ça avec tes frères et sœurs ? Laisse-moi deviner, ils comprennent pas l’affection que te portent tes parents parce que tu n’es pas de leur sang ? »lui demanda-t-il pince sans rire. Finalement, pour la première fois depuis leur rencontre, Bonaventure se plaçait du côté d’Isabel. « J’aime pas trop me plaindre de concert sinon j’ai l’impression que l’autre se plaint plus que moi alors rien que pour mon esprit contradictoire, je suis dans ton équipe »lança-t-il en lui piquant un nouveau bonbon. Décidément, on avait dû lui cogner un peu trop fort sur la tête.

Hj : désolée réponse toute pourrie et tardive pour cause de maladie…j’espère que tu as passé de bonnes fêtes  Ennemis ou frère et sœur? PV. 1839924927

electric bird.
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Je grimaçai légèrement en sentant l'acidité des bonbons s'attaquer à mes joues mais ce n'était pas pour autant que j'allais m’arrêter d'en manger. Je regardai Bonaventure, j'étais à la fois surprise et anxieuse du fait de m'entendre avec lui en ce moment, je n'étais pas du genre à m'attacher, je n'aime pas sentir concerner ou impliquer cela fait un peu trop réagir ma conscience. Il me parla ensuite de son père me disant que si je le souhaitais je pourrais lui faire savoir que ces deux colosses étaient plus encombrant qu'autre chose " Oh méfies toi je pourrais très bien le faire, sauf qu'il se poserait la question de savoir qui je suis et pourquoi je lui parle comme s'il était attardé. Sauf que te concernant tu pourrais lui faire comprendre de te lâcher un peu. Mon père a essayé de me coltiner des gardes, des docteurs des psy et le reste ... comme s'il pensait que j'étais en sucre. Je lui ai fait comprendre que si tout ce beau monde ne disparaissait pas avant que je perde patience c'est moi qu'il aurait sur le dos et pour longtemps. " Je marquai une pose, souriant légèrement avant d'ajouter " Crois le ou non, le lendemain j'avais la paix et il n'a plus été question de prendre des décisions sans mon accord. " Peut être que j'avais été trop bavarde en lui parlant de tout ça mais la situation étant détendu et son état m'avait pousser à lui parler de tout ça, lui demandant de s'affirmer un peu et d’arrêter de subir.

A sa question je haussai légèrement les épaules, mes relations avec mes frères et sœurs étaient loin d’être harmonieuses. Ils n'avaient d'affections particulières avec moi et moi je leur répondais de la même manière, en étant méprisante avec eux. " C'est un peu ça, ils me voient plus comme un problème à régler une gamine opportuniste qui réclame leur bien. Avec le temps je n'y fais plus vraiment attention et puis s'ils pensent que ça suffira pour m'évincer ils peuvent toujours rêver. Je pense qu'ils ne comprennent pas l'amour de mes parents à mon égard, puisque pour eux ... ce ne sont pas mes parents. " Je souris à nouveau avant de laisser échapper un léger rire et d'ajouter " Et devine quoi ? Je m'en fiche totalement."

Je le regardais piocher à nouveau dans le paquet de bonbons " Je pense que mes frères et sœurs seront ravis d'apprendre ton existence. Ils se diront que j'ai enfin trouver ma famille et que je pourrais laisser la leur tranquille. "

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Isabel & Bonaventure
Bonaventure n’osait pas dire à Isabel que de tout de manière, viendrait sûrement le jour où elle devrait dire qui elle était. C’était même plus imminent qu’autre chose tant le jeune homme ne se voyait pas garder un tel secret. Il le pourrait avec de la volonté mais pourquoi taire ce genre de chose ? Isabel avait le droit de parler à son père biologique tout comme son père l’avait de découvrir cette fille sortie de nulle part. Ce n’était pas à lui de décider ce qui était bien ou non pour sa famille… Il était peut-être tant qu’il arrête de se prendre la tête et qu’il vive plutôt qu’il survive. « Tu apprendras rapidement que cette manière n’est pas la bonne avec mon père… Quand j’étais plus jeune, il voulait absolument que je me trouve des amis alors il en payait pour que je m’intègre mais il a rapidement compris que cela ne servait à rien. Là, il est en phase : je panique. Il faut juste qu’il se calme, qu’il passe à autre chose puis… c’est lâche mais j’irais voir ma mère, elle fait ce qu’elle veut de mon père. On se bat avec ses armes » rigola-t-il doucement afin de ne pas réveiller ses côtes endolories. Oui, la ruse, c’était tout ce qui marchait avec Gideon Weasley car s’il l’attaquait de front, il ne ferait que paniquer davantage comme si son fils lui cachait quelque chose de plus lourd, de plus dangereux. A la décharge de son père, il avait quand même trouvé son fils en pleine overdose médicamenteuse. Depuis, il avait tendance à appliquer l’adage : il vaut mieux prévenir que guérir. En tous les cas, le jeune homme appréciait cette conversation. En fait, à tout bien réfléchir, cette facette d’Isabel lui plaisait davantage mais il restait sur ses gardes ; Qui sait si la Reine des garces n’allait pas revenir sur le devant de la scène.

A la place, il préféra l’interroger sur sa famille, comprenant bien vite les tensions entre les frères et sœurs biologiques et elle. « Ce sont des crétins » crut-il bon de dire spontanément. Un léger sourire étira ses lèvres. « Mais tu as déjà trouvé ta famille, ce sont ceux qui t’ont élevé. Les gens ne comprennent pas que le sang ne fait pas tout, ne signifie pas tout non plus. Mais bon, si à l’avenir tu désirais parler à ton père biologique, tu n’auras qu’à me demander son numéro » fit-il l’effort de se montrer moins bête et obtus que ses frères et sœurs. Il ne se plaçait pas dans une compétition quelconque, loin de lui une telle pensée. Simplement, par moment, même lui se demandait d’où il venait, qui était ses parents biologiques.

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