(jackson) what do you mean ?

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░░ feat. Jackson O. Rosenbach

Tu étais couchée sur ton lit, ton regard fixait le plafond. Tu n'avais pas envie de bouger, tu n'avais envie de rien. Et pourtant, il faudrait bien que tu te bouges le cul pour faire ne serait-ce qu'un allez-retour à la cuisine pour te prendre un truc à manger... Tu poussas un long soupir avant de te relever. Pourquoi un mec arrive-t-il à te faire sentir ainsi ? Pourquoi quand tu étais auprès de lui tout semblait évident, mais qu'une fois que tu te retrouvais seule, tu culpabilisais ? Tu pris une grande inspiration en trainant les pieds jusqu'à ton bureau pour prendre ton téléphone. C'est là que tu eus cette envie. Celle de voir ton ami Jackson. Tu savais qu'en toute circonstance, il était présent pour toi. Et ça te changerait bien les idées de le voir, en fait... Ça faisait longtemps, en plus. Tu lui envoyas donc un rapide texto, lui demandant de passer à la Lowell. ~

Un sms qui le sort de ses recherches, qui le fait lever la tête et se rendre compte que la journée est déjà bien entamée. Quelques cours sont déjà passés, passés sans lui apparemment. Tant pis. Il rattrapera tout ça sur une bonne âme. A croire que les convictions de la Dunster l'avait déjà quitté, lui le nouveau mather. Malgré sa réticence première, le garçon se décide pourtant à passer le pas de la porte. C'est bien parce que c'était Olyvia, et qu'il ne pouvait pas lui refuser grand chose. Une fois à la Lowell, va jusqu'à sa chambre, après être passé dans le salon sans la voir. Toque à cette porte. « Olyviaaaaa ! Ouvre-moi, j'ai peur qu'on vienne me chanter une chanson ! » Qu'il se moque gentiment de cette confrérie d'artistes. Lui n'a aucun talent, mais il aime beaucoup l'ambiance joyeuse de ces murs.  

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░░ feat. Jackson O. Rosenbach

« Olyviaaaaa ! Ouvre-moi, j'ai peur qu'on vienne me chanter une chanson ! » Ces paroles te sortirent de ta coquille et te redonnèrent instantanément le sourire. Tu te levas et alla rapidement ouvrir à Jackson. Des plans pour qu'il reparte aussi vite qu'il était arrivé si tu ne lui ouvrais pas rapidement. « Personne ne t'a vu entrer j'espère ? J'ai pas envie qu'on sache que je traine avec un Mather... » dis-tu en riant, pour te venger de sa blague au sujet des Lowells. Ce genre de jeu, ça pouvait aller dans les deux sens. Tu le fis entrer dans ta petite chambre et referma la porte derrière lui. « Je ne te réveillais pas, au moins ? » dis-tu, un demi-sourire collé sur les lèvres, alors que tu t'installas sur le lit, le fixant avant ce regard franc, dénué d'une quelconque émotion. ~

Jax la taquine, mais en vérité, ça ne lui déplairait pas tant que ça tiens. Sa vie manque de légèreté, et et les Lowells semblent en avoir à revendre. Donnez-moi de votre originalité, de votre candeur, que je vous fournisse quelques-uns de mes tourments. Mais on lui ouvre, le réveillant de ses pensées. Il est presque surprit par le bruit de la porte, qui lui fait lever la tête brusquement. « Faudrait pas qu'on apprenne que tu sais t'amuser.. » Esquisse un fin sourire. « Vraiment je veux dire, pas juste en pyjama avec des marshmallows. » Lui tire la langue en riant, tout en entrant dans la chambre de la violette. « Non du tout, je bossais. » Faux. Enfin, si, mais pas sur mes cours. S'affale sur la chaise de bureau qui traîne, la tête basculée en arrière. « Du coup tu m'as fournis une excuse pour sortir un peu. »

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░░ feat. Jackson O. Rosenbach

On peut dire que des vrais amis, tu n'en as pas beaucoup. Bon nombre d'entre eux traînaient avec toi en espérant t'avoir dans leur lit, chose que tu trouvais extrêmement agaçante. Comme si tu étais une fille facile, franchement. Avec Jackson, ça n'a jamais été comme ça. Vous vous étiez connus à ton arrivée à Harvard et très vite, vous avez tissé une belle amitié platonique. C'est vraiment ça qui te plait tant chez lui. Tu peux être comme tu es, te laisser aller, sans avoir peur qu'il n'en profite quoi... « Faudrait pas qu'on apprenne que tu sais t'amuser.. (...) Vraiment je veux dire, pas juste en pyjama avec des marshmallows. » Cette remarque de sa part te fit bien rire parce qu'en vrai, il avait raison. « J'irais droit au bûcher s'ils savaient ! » rajoutas-tu en te moquant, lui faisant un clin d'oeil. Tu lui demandas ensuite si tu l'avais dérangé. « Non du tout, je bossais. » répondit-il en s'installant sur ta chaise de bureau. « Du coup tu m'as fournis une excuse pour sortir un peu. » Tu t'installas sur le lit, face à lui. Tu hochas la tête en souriant. « Ravie de te servir d'excuse ! » Tu soupiras avant d'aller droit au but. « T'en penses quoi toi des sex-friends ? » Bah quoi ? Question très idiote surtout lorsqu'on la pose à un mec, mais quand même... T'avais bien envie d'avoir son opinion là dessus. Tu t'installas un peu plus confortablement, histoire d'être bien à l'aise pour écouter son discours. ~

Avec Jackson, vous avez l'assurance de l'amitié solide. L'homme vient quand vous en avez besoin, vous pouvez confier vos malheurs, bénéficier d'une aide en toutes circonstances. Avec les femmes, monsieur est gentleman, toujours. Même quand il s'agit de les prévenir que ça ne sera qu'une nuit, ou plusieurs, mais jamais d'avantage. Il déteste ceux qui rodent auprès de la Lowell, dont il peut lire quelques intentions dans le regard. L'instinct protecteur, sûrement. Particulièrement avec elle, d'ailleurs. « J'irais droit au bûcher s'ils savaient ! » Qu'importe qu'elle sorte, qu'elle soit moins bridée que les autres violets, Jax faisait confiance en son jugement. Puis bon, quand t'es devenu mather t'as plus vraiment le droit aux leçons de moral. « T'auras qu'à dire que c'est une expérience sociologique.. L'effet de la musique sur les gens. » Un rire. « Et de l'alcool, et des joints, et du sexe.. » Ils ont l'air tellement adorables ces violets, on imagine pas ça ici.  « Ravie de te servir d'excuse ! » Esquisse un sourire, ses doigts partant à l'abordage d'un cahier qu'il feuillette.  « T'en penses quoi toi des sex-friends ? » Wokay. Jax lève direct la tête, plissant légèrement les sourcils, visiblement surprit de la question. « Pourquoi, t'en as un et tu sais pas quoi en faire ? » Comme une manière d'éluder en posant une autre question. Basique comme technique. Même si ça ne le gênait pas d'en parler, il se doutait qu'il y avait une raison derrière.

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░░ feat. Jackson O. Rosenbach

« T'auras qu'à dire que c'est une expérience sociologique.. L'effet de la musique sur les gens... Et de l'alcool, et des joints, et du sexe.. » Tu hochas la tête tout en riant. Les gens pensent tous à tort que les Lowells sont un peu comme les Quincys : sages comme des images, généreux de nature, artistes dans l'âme... On oublie toutefois qu'au-delà de votre appartenance à une confrérie, vous êtes d'abord et avant tout des personnes humaines ayant, comme tout le monde, un certain parcours et des expériences diversifiées. Tu pris ton aise sur ton petit lit avant de poser cette question qui te brûlait les lèvres. Jax était ce genre de mec avec qui tu pouvais avoir n'importe quelle conversation. Tu pouvais aller droit au but sans te poser de question, il serait un bon allié pour discuter de plusieurs sujets variés. Ce soir, tu avais envie de parler des sex-friends, même si ça pourrait être étrangement perçu qu'une fille en parle avec un autre homme - on pourrait croire que tu essayais de trouver une façon subtile de lui demander d'en être un pour toi... Vous étiez au-dessus de tout ça, vous. « Pourquoi, t'en as un et tu sais pas quoi en faire ? » Tu hochas la tête d'un petit coup sec en ne détachant pas le regard de ton invité. « Bingo. » dis-tu doucement. Tu pris une grande inspiration avant de poursuivre. « Ce mec... appelons-le John. Il est Mather, en plus... Tu sais c'que j'en pense, des Mathers... Mais j'arrive pas à m'en défaire. C'est irrationnel tellement c'est fort. Pourtant, je sais bien qu'il n'y aura jamais plus... J'me fais mal, du coup. » Voilà, tu venais presque de résoudre l'équation toute seule... Mais tu avais quand même besoin d'avoir l'opinion de quelqu'un d'autre. ~

Jax est plutôt calé pour ce qui est d'être différent de l'image que peut véhiculer une confrérie. Un ancien flic chez les mathers ? Ouais, il l'a fait. Et étrangement, il y est bien. Ca lui permet de plonger la tête dans un autre monde, un monde qui l'évade de tout ce qui est moins beau dans son univers. Ils sont tellement naifs ces autres. Heureusement j'arrive à garder les pieds sur terre, grâce à des personnes comme la demoiselle. Ca lui fait du bien de pouvoir veiller sur une personne, tant sa propre petite sœur n'est pas de ceux qui ont besoin d'une épaule. Du moins, elle ne le montre pas. Lui s'impose dans cette position, sans savoir si vraiment ça l'aide. Ca aide l'homme, c'est sûr. Ca l'aide aussi à savoir détecter les sentiments chez les autres, leurs changements d'humeur. A avoir un : « Bingo. », et le savoir en avance, que tu avais vu juste. Comme quasiment toujours. « Ce mec... appelons-le John. Il est Mather, en plus... Tu sais c'que j'en pense, des Mathers... Mais j'arrive pas à m'en défaire. C'est irrationnel tellement c'est fort. Pourtant, je sais bien qu'il n'y aura jamais plus... J'me fais mal, du coup. » Esquisse un sourire rapide, glissant un tout aussi preste : « Je suis un mather, maintenant. » Donc ce que tu penses des mathers n'est plus vraiment d'actualité. « T'es.. attachée, amoureuse ? » C'est quoi le degré d'attachement ? Combien ça va faire mal ? « Il te l'a dit qu'il y aura jamais d'avantage ? » Même si d'accord, chez les verts, les couples qui durent se font rare. « Ou c'est ta propre déduction ? » C'est certain où c'est encore jouable ?