Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTate ✱ You know that I'm no good
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Tate ✱ You know that I'm no good

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Il devait être 18h et si j'avais terminée les cours ma journée, elle était loin d’être finie. J'avais une tonne de trucs à remettre et je comptais bien jeter un coup d’œil aux affaires familiale, même si mes frères et sœurs ne voyaient pas les choses de même œil. Je marchais d'un pas décidé vers l'ascenseur, le nez  dans les comptes de l'entreprise, le téléphone coincé entre mon épaule et mon oreille et la voix agaçante de mon frère ne cessant de me harceler. Je feuilletais bruyamment les pages et même si je parlais espagnol, mon ton et la vitesse à laquelle je parlais suffisaient pour deviner que n'étais pas en train de dire à mon frère qu'il me manquait et encore moins que j'étais contente de l'entendre. Pour couronner le tout, comme si je n'avais pas assez à faire avec mes sœurs et frères existants, il a fallu que je me découvre récemment, un demi frère qui ne voyait pas ma venue aussi bien que celle de l'enfant divin. Enfin, c'est peut être de ma faute, mais peu importe, la suite des événements ne serait que plus intéressante.

Le ton montait entre mon frère et moi et par chance les couloirs n'étaient pas vraiment pleins, même s'il y avait quelques étudiants qui y trainaient encore. J'arrivai devant l'ascenseur les yeux toujours baissés dans les dossiers, écoutant le ramassis de conneries que me servaient mon frère, comme à son habitude. Je poussai un léger soupire avant de lever les yeux en signe d'agacement, mon regard s’arrêta sur un visage connu. Tate ? Ce n'était pas possible et franchement ironique de le croiser ici. Mon regard resta sur lui pendant de longues secondes alors que mon frère continuait de parler dans le vide au téléphone. "Te llamo más tarde" je dis à mon frère d'une voix distraite, pour lui signifier que le rappellerais. Je raccrochai la seconde d'après et je regardais Tate, ne croyant toujours pas que je finissais pas le rencontrer ici, le monde est censé être putain de grand non ? S'il y avait une chose sur laquelle nous étions totalement d'accord à notre dernière rencontre, c'est qu'il serait mieux pour nous deux que nous ne nous revoyons pas. Si notre relation avait été intense et passionnée, elle avait aussi été destructrice et addictive et savions pertinemment que l'un était un poison pour l'autre.  " Tate ..." il n'avait pas vraiment changé, même si nous étions plus jeune de quelques années la dernière fois que nous nous étions vu. Si sa présence était une surprise totale, je devais tout de même faire attention et ne pas retomber dans le petit jeu que nous connaissions.
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J'adorais l'occasion de l'Ivy League et le mix entre les universités mais il ne fallait pas oublier qu'on était en fin de session et il y avait genre un million de trucs à remettre alors je prenais une pause des activités de l'université pour aller passer la journée à la Widener Library. Depuis les prises d'otages, j'avais consulté avant de remettre les pieds à la bibliothèque mais pour tourner la page, je devais faire des efforts. J'arrivais comme d'habitude et ouvrit la porte d'un pas hésitant, mais rentra dans la bibliothèque. Je parcourais les rayons pour aller à mon petit coin habituel. C'était marrant de voir comment cette bibliothèque pouvait être significative à mes yeux. J'y avais tant de souvenirs rattachés...D'avoir, je m'étais taper quelques filles entre des rayons à l'époque que j'étais un connard mais également, j'y avais perdu de l'ouïe également, étant sourd de l'oreille gauche. Je prenais place et commençait à sortir mes trucs de mon sac dont mon ordinateur portable ainsi que mes nombreux bouquins qui allait m'aider à terminer ma dissertation. Je ne perdis pas un instant et commençait à travailler. Quand je commençais quelque chose, je voulais faire sûr de tout terminer. Après quelques heures, je m'octroyais une pause bien méritée et sa tombait bien car je reconnaissais quelques potes et connaissances qui était à la bibliothèque. Comme si noël et ses contes me rattrapait, j'étais retourner à ma place d'études quand j'entendis quelqu'un prononcé mon nom. Je tournais la tête et vit Isabel?! Et merde, sa remontait à loin notre histoire. Je secouais la tête et me levait immédiatement: ''Isabel?! C'est bien toi?''. J'avais carrément une vision du passé en ce moment, c'était presque effrayant. On avait vécu quelque chose de puissant et destructeur alors je me demandais ce qui allait se passer...qu'Est-ce qu'elle faisait ici?!
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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Tout ça aurait été plus facile si je n'avais pas en tête tout ce que nous avons pu vivre il y a quelques années. Les images de nous deux en train de nous déchirer, de nous réconcilier, puis de ne déchirer encore. Ce malin plaisir que nous prenions à nous détruire l'un et l'autre, nous savions que nous étions toxiques l'un pour l'autre, que le petit jeu que nous jouions n'amenait rien de bon et pourtant nous avions continuer jusqu'à en être épuisée. C'est dans un sursaut de conscience, de bon sens que nous avons décider de partir chacun de notre coté sans donner de nouvelles. Autant dire que le rencontrer ici ne faisait clairement pas parti de mes plans. " Ouais, ouais c'est moi ... " je marquai un légère pause, incertaine de ce que je devais dire et pourtant ce n'est pas mon genre de me retrouver sans voix. " Et visiblement c'est toi ...  qu'est ce que tu fais ici ?". Sérieusement il n'était pas censé être en Suisse ou je ne sais pas ou ?! Je m'installai à la table en face de lui avant de déposer tous mes documents sur celle ci. Je le dévisageais, scrutant son visage cherchant un changement chez lui après ces quelques années. Ma petite voix intérieure me criait de me barrer, que cette situation, que ces retrouvailles n'allait rien amener de bon, que je finirais par céder, vouloir recommencer, ou que lui même finirait par céder. Je dégluti légèrement avant de plonger mon regard dans le sien " Je ne m'attendais pas à te trouver ici, en fait je ne m'attendais pas à te recroiser tout simplement." je lui parlais calmement, comme pour contrôler tout ce que je pouvais ressentir pour sa personne jusqu'à maintenant. Merde, sérieusement j'ai l'impression que tout me tombe dessus maintenant, j'apprends que j'ai un demi frère, mes frères et sœurs décident de me tomber dessus maintenant et là ... là je rencontre Tate et en plus je dois lutter contre toutes les pensées qui me viennent à l'esprit à son sujet. " J'arrive à peine à y croire, sérieusement, combien il y avait il de chance pour que tu te trouves exactement dans cette école alors que ... que nous ne sommes pas censé avoir de contacts.".
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Pendant quelques fractions de secondes, je me posais vraiment la question si je n'étais pas entrain de rêver. C'était peut-être le fait que j'étais revenu de Zurich il y a quelques jours que ma mémoire décida de me faire chier à me montrant des trucs de mon passé sauf qu'Isabel était bel et bien devant moi. J'étais sans voix pour un instant...C'était une ex-copine de la Suisse mais honnêtement, c'était une relation malsaine qu'on avait vécu alors de la voir ici à Harvard me laissait avec plusieurs questions sans réponse. Je fis quelques pas pour séparer la distance entre nous mais en restant sur mes gardes: ''Qu'Est-ce que je fais ici? J'étudie ici depuis 5 ans et toi?''. Je commençais à reconnaître ses traits si familiers, si doux et ardent à la fois. Je m'étais rassis à ma table et je la laissais prendre le siège inoccupé devant moi. J'avais l'impression qu'on était deux forces qui se retrouvaient face à face depuis très longtemps. On s'étudiait, cherchant un élément déclencheur chez l'autre après toutes ses années...Je souriais, plongeant mon regard bleu dans le sien: ''le sentiment est partagé très chère, sa fait si longtemps...J'avoue depuis notre rupture, je croyais que tu étais rentrée en Espagne.''. Des souvenirs me revenait en surface et ouhhh que j'avais une bonne mémoire dont celle de ne pas être en contact l'un avec l'autre, on transgressait la loi en ce moment pour nos deux cas. Des pensées et idées me venaient à l'esprit mais je devais me taire, malgré que c'était naturellement. Je l'écoutais parler, je ne voulais pas qu'elle pense que je ne l'écouterais pas non plus. Je haussais les épaules et lui répondit: ''Pareil pour toi. Comme je te dis je te croyais en Espagne encore hier, tu es ici depuis quand? Ca risque de venir problématique non? Mais à moins que tu me dises que tu n'es pas dans le système de confrérie et ou que tu n'es pas une Eliot, tout devrait bien aller, tu ne sauras même pas que j'existe.''.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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