The Truth Behind Lies. [Travis & Lex]

The Truth Behind Lies

Bordel que j'ai du mal aujourd'hui... Ça ne m'arrive pas souvent mais depuis ce matin je ne suis pas foutu de me réveiller et même les deux cafés que j'ai avalé avant de quitter mon appartement n'arrangent pas les choses. Non je suis tout simplement à l'ouest et par la même occasion d'une humeur massacrante... Je ne préfère même pas parler du nombre de personnes que j'ai insulter sur la route avant de pouvoir garer ma bagnole dans le parking souterrain ou par chance je n'ai pas dû tourner pendant trois heures pour trouver une place libre. Ouais c'est peut-être bête mais c'est pour le moment le seul point positif de ma journée... Après un passage par la case ascenseur où j'ai réussi à lutter contre cette envie de retourner dormir, je débarque enfin à l'étage où se trouve les bureaux de la DCIS. Comme bien souvent, je suis accueilli par des personnes qui sont en train d'attendre pour prendre ma place à l’intérieur de l'appareil. Et comme bien souvent je réponds à leurs salutations d'un petit signe de la tête avant de me frayer un chemin à travers un petit couloir, pour finalement m'arrêter devant une porte où un panneau indique que l'accès est interdit aux personnes ne faisant pas partie du service. Silencieusement je pousse la porte, jetant un rapide coup d'oeil à ma montre avant de m'enfoncer dans un nouveau couloir, lançant quelques sourires aux personnes que je connais, pour enfin pousser une autre porte qui donne directement sur une grande salle où se trouve une partie des bureaux de l'équipe. Ouais me voilà enfin à destination et la première chose que je remarque, c'est que Lexie ma coéquipière n'est pas encore présente. Étonnant ? Pas vraiment, je commence à la connaître maintenant et ce n'est pas la première fois qu'elle débarque avec quelques heures de retard ! Que voulez-vous, ce n'est pas toujours facile de sortir faire la fête tous les soirs... Oui bon d'accord j'en rajoute un peu mais bon les absents ont toujours tort comme on aime dire. Et puis bon ça me permet de retrouver un peu le sourire avant de plonger sérieusement dans les nouvelles affaires. Je n'ai d'ailleurs pas besoin de beaucoup de temps pour remarquer le dossier qui se trouve sur mon bureau, signe que la journée va être longue... Tellement longue que j'oublie un instant mon bureau pour rejoindre le meuble qui se trouve un peu plus loin et où la machine à café attend sagement d'être mise en route. Sans perdre plus de temps, j'active donc l'engin et jette un rapide coup d'oeil à mon téléphone, avant de récupérer une tasse et la faire glisser devant moi, patientant quelques minutes le temps que le café soit à la bonne température.

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#1 The Truth Behind Lies

Métro, boulot, dodo, il est vrai que souvent ma vie ne se résume qu'à ça. Me trouver tranquillement chez moi? Vous avez peu de chance de voir ça. Le bureau du DCIS est mon second chez moi, voir même le premier, certains vous le dirons. Je suis souvent celle qui part en dernier, si je n'enchaine pas les nuits aussi. Je vis pour mon métier, parfois je pense même que je finirais vieille fille et que je n'offrirais jamais la joie à mes parents, de jouer les papy et les mamie gâteaux. J'ai trente quatre ans et l'idée d'être mère ne m'a encore jamais traversé l'esprit. Aujourd'hui, est un jour comme tout les autres, un jour qui amène son lot de malheur. Dans notre unité c'est monnaie courante. Homicide, viol, kidnapping font partie de notre jargon familier. J'étais arrivée très tôt à l'unité, à peine le temps de me servir un café que notre boss m'appelait dans son bureau. Nul doute, une nouvelle affaire venait de débarquer sur son bureau. Vu que Travis n'était pas encore arrivé. Oui O'Keady était mon coéquipier. C'est moi qu'il était en train de briefer sur le meurtre que les simples flics venaient de découvrir une demi-heure plus tôt. Vu la connotation sexuelle évidente dénoté par le médecin légiste déjà dépêché sur place, l'enquête était confiée à nos services. Une fois la température prise, je prenais congé et sortant mes yeux se fixèrent sur le dos d'O'Keady. Je te conseille d'emporter ton café O'Keady, on a un homicide sexuel sur les bras. dis-je en venant à son niveau et en lui assenant une tape sur l'épaule en guise de bonjour matinal. Pas le temps de déblatérer en usage de politesse, notre présence était requise sur les lieux du crime. Je gratifiais toutefois mon équipier d'un sourire mi-figue, mi raisin. Me regarde pas comme ça, c'est pas ma faute si tu es lent le matin. Une petite tirade comme ça en passant pour souligner le fait qu'il soit arrivé bien après moi. Travis et moi, on s'est connu au SWAT à mon arrivée. Il a été mon équipier, mon formateur et une sacré complicité teintée de petites feintes c'était vite instaurée entre nous. Nous avions eu un petit passage a vide, qui motiva mon transfert du SWAT au DCIS. Mais, rien de bien méchant. Prenant mon cuir et mon badge sur mon bureau, je filais à toute vitesse avec mon partenaire sur les talons pour rejoindre le parking. De nouvelles aventures nous attendaient...

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Un troisième café pour enfin me mettre en forme et débuter ma journée. Voilà ce que j'attends de cette boisson qui est en train de se préparer sous mes yeux. Enfin ce qu'une partie de moi attend, puisque la seconde a déjà perdu espoir en acceptant que cette journée soit merdique. Oui il y en a de temps en temps, des journées qui vous pousse à vous demander pourquoi vous avez quitté votre lit. Ben voilà, c'est exactement ce genre de journée que je suis en train de vivre et le fait qu'elle soit seulement en train de commencer n'arrange pas les choses... C'est même le contraire, d'ailleurs je pense que mon manque de motivation flagrant m'aurait empêché de quitter ce foutu bureau. Enfin ça c'est si une voix familière n'était pas venue me tirer de mes pensées pour me faire revenir à la réalité. Cette voix, c'est celle de Lexie, la petite brune avec qui je fais équipe depuis pas mal de temps maintenant et comme toujours, cette fille semble en meilleure forme que moi, ce qui aujourd'hui n'est pas vraiment un exploit il faut bien l'avouer. « Moi aussi je suis content de te voir. » Sourire aux coins des lèvres, je récupère mon café et tourne légèrement la tête sur le côté en sentant la main de la jeune femme sur mon épaule. « Je devrais peut-être faire comme toi et passer la nuit au bureau. » Je récupère finalement mon café et j'ai à peine le temps de me retourner que la belle est déjà en train d'enfiler sa veste, prête à quitter la pièce où nous venions de nous retrouver. Silencieusement, j'avale une simple gorgée de ma boisson avant de reposer la tasse sur le meuble et à mon tour prendre la direction de la sortie pour retrouver Lexie qui a déjà pris pas mal d'avance. Il me faut alors quelques minutes pour traverser les couloirs et rejoindre l'ascenseur, me glissant dans celui-ci juste avant que les portes ne se ferment, retrouvant ainsi ma coéquipière qui m'attend bien sagement. « Je prends le volant. » Lâchai-je tout simplement pour me mettre rapidement d'accord avec ma partenaire, avant de m'adosser à une des parois de l’appareil. Ouais je ne suis peut-être pas au top de ma forme mais pas question de me foutre côté passager et me tourner les pouces pendant tout le trajet. D'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je prends le temps de l'expliquer à mon interlocutrice, puisque celle-ci me connaît maintenant assez bien pour savoir que je ne lui laisserais pas l'occasion de conduire. « Alors qu'est-ce que tu peux me dire sur cette affaire ? » D'un rapide coup d'oeil j'observe la réaction de l'ancienne membre du SWAT avant de fixer les portes de l’ascenseur qui viennent de s'ouvrir. D'un léger signe de la main j'invite alors mon amie à passer devant, pour ensuite emboîter son pas et la suivre jusqu'à ma voiture qui se trouve un peu plus loin.

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Il fut un temps, Travis fut mon mentor, mon guide au sein de l'unité d'élite mais, depuis je m'amuse à le chambrer sans arrêt. C'est plaisant de voir la tendance s'inverser au sein de cette unité. Quelque petites piques bien placée et on est parti pour la journée. Pourtant ce matin, l'ex agent du SWAT semble un peu grognon, un peu tatillon. Il a cet air un peu bourru parfois. Je hausse les épaules en lui décochant un sourire en coin. Moi aussi je suis contente de le voir mais, de là à le lui dire? Il ne faut pas pousser. Les banalités du genre n'ont jamais été mon truc. Je suis allée droit au but. Passant rapidement mon cuir sur les épaules, m'assurant que mon arme de fonction soit bien dans le bas de mon dos et plaque empochée, c'est vers l'ascenseur que je me suis dirigée. Attendre qu'il ai fini son café? Non, il en prendra un à notre pause, ça peut attendre. En revanche ce qui ne peut attendre c'est le cadavre qui vient d'être retrouvé. Une jeune fille d'après les informations déjà collectées. J'ai pas dormi ici, j'ai quand-même un bon lit qui m'attends chez moi. est la phrase que je lui ai balancé juste avant de le devancer. La porte de l'ascenseur vient juste de se refermer de justesse derrière mon équipier. Pense-t'-il réellement que je dors sur ma pile de dossier parce que je suis du genre à faire de l'excès de zèle au boulot ou est-ce juste une manière encore de me chambrer à son tour, me rappelant qu'il peut à tout moment reprendre le dessus. Il dépeint directement le tableau, il va prendre le volant. Je ne suis guère étonnée depuis qu'on fait équipe, il ne m'a jamais laissé conduire la bagnole. Tss il pense que suis mauvaise conductrice, trop nerveuse au volant me disait-il par le passé. C'est vrai, j'ai une manière un peu abrupte de conduire mais, de là a en faire tout un plat, il y a de la marge. D'un geste leste je dépose les clés dans sa paume ouverte, j'avais été la plus rapide à les saisir. Je laisse échapper un léger soupir. Jeune fille entre 16 et 20 ans découverte dans une poubelle à l'arrière d'une boite de nuit, pieds et poings liés. Le médecin légiste est déjà sur place, on en saura un peu plus en arrivant. Enfin si tu ne conduis pas comme un vieux papy d'ici là. Comment je trouve le moyen de sourire et de plaisanter alors qu'on parle d'une jeune fille assassinée? Peut-être parce qu'après avoir fait ce boulot depuis presque six ans, je suis blasée? Non ce qui fait de moi un bon flic c'est ma facilité à me mettre à la place des victimes, ma compassion est un atout. Quelques étages plus bas, le monstre de fer nous relâche enfin. La voiture n'est pas garé loin. Après toi O'Keady. lâchais-je en accompagnant mes paroles d'un petit geste de la main, avant de lui emboiter le pas dans le parking.

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Habituellement quand quelqu'un me provoque de cette façon je réponds, et je provoque encore un peu plus jusqu'à finalement déclencher une importante joute verbale voir même une bagarre. Mais avec Lexie c'est différent, je connais tellement bien cette fille que je sais qu'elle ne cherche qu'à plaisanter et qu'il n'y a rien de méchant dans ses petites attaques. Pourtant je ne peux m’empêcher de lui lancer moi aussi quelques petits pics, juste dans l'espoir d'avoir le dernier mot. Non je ne vais pas me battre avec ma coéquipière, j'apprécie bien trop cette fille pour ne plus lui adresser la parole mais, j'ai toujours ce besoin d'avoir le dernier mot et je peux dire que ce n'est vraiment pas facile avec la jolie brune qui est maintenant avec moi dans l'ascenseur. Ouais, pas facile du tout puisque de son côté aussi elle souhaite avoir raison lors de nos échanges ce qui rend parfois les conversations assez amusante voir même hallucinante. Mais bon ça c'est une autre histoire et pour le moment nous devons quitter cet endroit pour rejoindre la boite de nuit où un corps à été retrouvé. « Il y a vraiment beaucoup trop de cinglés sur cette terre... » Qu'est-ce que je peux dire de plus ? Pas grand chose puisque je sais que mon équipière partage mon avis, elle pourrait même utiliser des mots beaucoup plus crus que ça, mais pour le moment elle préfère faire de l'humour alors que les portes de l'ascenseur viennent de s'ouvrir. « Je suis certain que le papy pourrait encore te mettre dans le vent au parcours d’entraînement du SWAT. » Je lui offre un sourire pour appuyer un peu plus cette provocation avant de récupérer les clés de mon véhicule et quitter l'appareil, direction ma voiture qui se trouve un peu plus loin. « Alors comme ça il t'arrive de rentrer chez toi pour dormir ? Bizarre je pensais que c'était simplement une légende et que tu passais toutes tes nuits dans le bureau en utilisant ton clavier comme oreiller. » Oui bon d'accord cette fois je lance plusieurs attaques mais ce n'est pas de ma faute ! C'est bien Lex qui a pris un malin plaisir à commencer non ? Mais malheureusement pour elle c'est moi qui vais prendre soin de finir ! « Allez grimpe Donahue ! » Lâchai-je en ouvrant la portière et en allant me placer derrière le volant. Je patiente alors quelques secondes pour que la brunette s'installe à son tour et je démarre, quittant le parking souterrain une poignée de secondes plus tard. « C'est quand la dernière fois que tu as pris le temps de fermer tes dossiers et de sortir prendre un verre ? » Oui j'en rajoute un peu mais il faut bien continuer à taquiner cette brunette qui aime tellement me traiter de vieux !

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Je ne pouvais qu'être d'accord avec mon coéquipier, un meurtre sur une aussi jeune fille, ne pouvait être que crapuleux. Tout les meurtres le sont, ôter gratuitement la vie d'une personne relevait de la folie pure. En tant qu'agents il était déjà très difficile pou nous de gérer la mort d'un suspect sur qui nous aurions été obligé de tirer. A qui le dis-tu... me contentais-je de lui dire dans un haussement d'épaule. Je pensais que jamais aucun psychologue ne réussirait à expliquer le comportement humain, ou la folie de certaines personnes. Mes yeux pétillants de malice se reportèrent sur le faciès de Travis avec une certaine ironie. Ah ouais? Bien je demande à voir ça un de ces quatre alors. que je viens le défier ou le narguer, je lui laisse le soin d'apprécier à sa juste valeur ma phrase. Clés remises en main, le géant de fer nous libère enfin à l'étage du parking. Près de la voiture j'observe toujours mon partenaire qui revient à la charge avec les nuits que je passe au bureau. Oui dire monsieur le juge. Quand je passe mes nuits au bureau, c'est pas pour dormir sur mon pc mais, pour bosser. Je ne vois pas ce qu'il y aurait de plaisant à dormir sur mon bureau en dehors de me retrouver avec des soucis de dos. Et ce n'est pas lui qui viendrais me proposer un massage pour requinquer si c'était le cas. Enfin quoique... J'ai bien quelques flashs du passé qui me font penser qu'il ne serait pas contre cette idée. Je chasse alors ces pensées de ma tête, lorsqu'il m'enjoint de rejoindre le véhicule. Je grimpe rapidement, bouclant ma ceinture. Il a déjà démarré lorsqu'il reprend la parole. Quand suis-je allée boire un verre pour la dernière fois? Aucune idée, aller dans les bars c'est pas trop mon genre surtout, pour jouer les piliers de comptoirs esseulés. Mes lèvres un peu pincées s'étirent en un sourire alors que mes yeux ne se délogent pas de la route qui s'est mise a défiler. C'est une manière détournée de m'inviter à prendre un verre O'Keady? dis-je avec un amusement certain. Je ne dévie même pas vers lui pour observer sa réaction à ma petite provocation, enfin provocation ou simple question. J'avance alors sous ses yeux un petit carnet de note où j'ai pris le soin de noter l'adresse exacte de la scène du crime. Une ruelle derrière un boite assez huppée de la ville. Ma première pensée est que faisait-elle dans une boite, si telle était le cas. Toute dépendra aussi de l'âge exacte que nous avancera le médecin légiste une fois qu'il aura fait confirmer son identité. D'après ce que je sais aucune carte d'identité n'a été retrouvée sur le corps ou près de ce dernier, aucun sac à main non plus. Ils n'ont pas encore retrouver de sac ou de portefeuille près du corps, on ne connait pas l'identité de la victime. vins-je préciser à mon équipier pour lui faire un rapide topo de la situation actuelle.

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Très bien je prends note qu'elle accepte ce petit défi et qu'elle n'espère pas y échapper, oh non quand j'aurais l'occasion alors je ne me gênerais pas pour remettre cette petite histoire sur la table. Mais en attendant nous avons autre chose à faire, les flics doivent nous attendre sur place et plus vite nous y serons, plus vite nous pourrons nous mettre à rechercher le meurtrier. Pourtant, même si nous allons voir le corps d'une jeune femme, les discussions dans la voiture ne sont pas vraiment tristes c'est même l'inverse puisque je m'amuse à taquiner mon équipière et bien sûr celle-ci ne se fait pas prier pour répondre essayant à chaque fois d'avoir le dernier mot. « Tu sais que dormir c'est pas mal aussi pour résoudre des affaires ? Si tu passes tes nuits à bosser et que la fatigue t'empêche de bien réfléchir c'est pas franchement terrible. Je pensais pourtant avoir été un bon instructeur mais visiblement tu as oublié pas mal de choses. D'ailleurs est-ce que tu sais toujours tirer droit ? » Sourire mesquin accroché au visage, j'observe quelques instants mon amie pour découvrir sa réaction, avant de reporter mon attention sur la route qui va nous conduire jusqu'à la boite. Celle-ci n'est pas très loin et s'il n'y a aucun problème sur la route, alors nous devrions y être dans une poignée de minutes. Et bien entendu une poignée de minutes c'est largement suffisant pour permettre à ma coéquipière de lancer quelques petits pics supplémentaires. « Non c'est simplement une manière de te faire comprendre que si tu ne bouges pas un peu plus tu vas finir vieille fille Donahue. » Comme un peu plus tôt, je lance un regard discret à la jeune femme avant de retourner me concentrer sur la route. « Mais si tu souhaites tellement que je t'invite à boire un verre, alors ça devrait pouvoir se faire. On va en prendre un après le service ? Et je te dépose à ta bagnole en rentrant ? Promis je te ramène avant minuit pour que tu puisses reprendre ta paperasse. » Original comme façon de lui proposer un rendez-vous non ? Tellement original qu'elle risque de m'envoyer boulet mais bon c'est un risque qu'il faut toujours prendre avec Lexie et de temps en temps ça fonctionne.

Quand la demoiselle me donne d'autres informations sur l'affaire et donc la victime que nous allons voir, je tourne justement dans une rue sur la droite, là où des officiers de police sont déjà en train de barricader la zone. J'arrête alors le véhicule devant les bandes jaunes là où se trouvent d'autres voitures de patrouille et détache ma ceinture. « Si je comprends bien on a rien ? » Après avoir lancé un dernier regard à la brunette qui est à mes côtés, je descends de la voiture et fait quelques pas vers l'un des policier, présentant ma carte à celui-ci pour qu'il me laisse passer. Je me baisse alors légèrement pour franchir le ruban que l'homme vient de soulever et me rapproche du corps qui se trouve un peu plus loin. « On a des infos sur cet endroit ? C'est un quartier plutôt calme, c'est la première fois qu'on retrouve un corps ici non ? »

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