Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityKatell ♦ Maldito alcool
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


Katell ♦ Maldito alcool

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le Vermont, ça a ses charmes, surtout lorsqu'on est entourés. J'ai toujours eu l'habitude des grandes villes comme Santa Monica, Los Angeles, Sacramento, puis Cambridge. Là, c'est tout plein de petits villages perdus, alors autant ne pas rester seule dans ce genre d'endroit. J'avais de quoi rendre mon après-midi attrayante. Deux bouteilles de vodka, des chutes d'eau, une jolie fille avec qui partager cet instant, Katell. Pourquoi aller vers les chutes ? Parce qu'au moins, t'es sûre de rire quand tu sautes de 10 ou 20 mètres pour tomber dans l'eau. J'avais évalué les risques avant, il n'y a pas de rochers dans les 50 mètres environnants. J'attendais donc Katell devant son bungalow pour qu'on aille picoler et voler un peu, avant de ressembler à des caniches en rentrant. Pour une fois, je me baladais en short, mais un short de plage pour mecs, le truc long qui fait parachute dans l'eau. Lunettes de soleil vissées sur le nez, serviette sur les épaules. Je toquais à la porte de bungalow "Kateeeell, bouges ton p'tit cul ! J'ai soif !" dis-je en riant, allumant une cigarette en attendant encore. Les filles, ça met trois ans à se préparer pour aller à la plage maintenant ?

Alors qu'elle daignait enfin pointer le bout de son nez derrière la porte, je regardais mon téléphone. "Putain, une demi heure ! Reccord battu !" dis-je en riant, pour la taquiner un peu. "J'ai de quoi avoir la gueule de bois pour demain, faut pas gâcher." dis-je en souriant, avant de lui tendre mon bras, pour l'emmener à ma voiture de location. J'ai pris une voiture pourrie, j'ai pas les moyens pour rouler en Mercedes ou truc comme ça. J'ai une vieille Opel qui met trois plombes à démarrer. Youpi, en espérant qu'elle tienne jusqu'à la fin du camps. Musique à fond, c'était le départ pour les chutes du Vermont !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je tourne une nouvelle fois devant le miroir du placard. Ma robe ? Je m’en moque un peu, c’est pas comme si je ressentait de me pavaner comme bon nombre de demoiselles face à la gente masculine harvardienne, étudiante comme enseignante. Il me reste deux ou trois ecchymoses à cacher depuis une certaine soirée, à croire que nous y sommes allées avec tendresse et amour. Il me semble que le travail de ma séance camouflage porte ses fruits. On frappe à la porte et je roule des yeux, persuadée qu’Harvey est en avance. « Kateeeell, bouges ton p’tit cul ! J’ai soif ! » Pas question d’admettre que je suis en retard dans cette histoire. Je ne daigne même pas lui répondre, ce serait quelques secondes de perdues pour un sermon tout aussi long, comme si celui qu’elle me passerait dans peu de temps ne suffisait pas. Après une énième retouche, je sors de la chambre avec une démarche nonchalante. « Putain, une demi heure ! Record battu ! » Que voulez-vous, on ne change pas une équipe qui gagne. Je roule des yeux pour une seconde fois et soupire. En plus, je joue la comédie quitte à la faire râler un peu plus. « Oh hé ! J’ai une image à entretenir. » Un sourire ironique s’étend sur mes lèvres. En bonne élève des Eliots, j’ai deux ou trois petites choses à sauver, question apparence. Même si rien ne sera inscrit dans notre casier judiciaire – merci papa, maman et nos familles respectives – je doute que notre passage au poste de police du coin passera inaperçu. « J’ai de quoi avoir la gueule de bois pour demain, faut pas gâcher. » Je lui lance un clin d’œil. Ça tombe bien, Harvey n’a surement pas trouvé mieux que ma petite personne pour boire un coup. Je plaide innocente en avances pour quoiqu’il se passera, j’ai des circonstances atténuantes en ce qui concerne ma nécessité d’atteindre l’ivresse. Quoiqu’habituée aux jolies voitures, je me glisse dans celle de ma professeure préfère – sans même que je ne suive le moindre cours d’art – sans y prêter attention. Tant que ça roule, qu’il y a de la musique, que l’on ne se liquéfie pas à cause de la chaleur et que je ne suis pas à la place du chauffeur, je fais avec. Il est tout sauf conseillé de me laisser derrière un volant. Je ne sais pas comment j’ai eu le précieux sésame en Andorre comme aux États Unis, mais je plaide innocente en ce qui concerne avoir usé de mon charme sur les examinateurs. « OAlors, tu comptes m’emmener où ? »
(Invité)