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L'enterrement de sa défunte petite amie s'était déroulée le huit décembre deux mille quinze mais alors que cela faisait maintenant près de trois jours, il n'arrivait toujours pas à se faire à cette horrible qu'il ne reverrait plus jamais la jeune femme. Il l'aimerait vraiment toujours mais il savait qu'il n'aurait plus jamais un bonheur pareil. Pour l'heure il était bien content qu'il puisse retrouver une partie de ce bonheur chez ses enfants qui étaient vraiment des anges et ils avaient plein de vitalité. Alors pour sa part, il semblait ne plus avoir rien du tout en lui... Plus aucune volonté ne transparaissait sur lui et le.pire c'était que cela se ressentait dans sa gestion de sa puissante entreprise qui venait de connaitre une petite chute à la bourse quand même. Il fallait vraiment qu'il se ressaisisse mais c'était quelque chose de difficile à accomplir aujourd'hui voire même impossible à faire étant donné le caractère récent de l'événement qu'il venait de vivre. Autant le.deuil suite à la mort de membres de sa famille était plus aisé à faire mais là il venait de perdre la femme de sa vie, la mère de ses enfants en très bas âge et surtout la seule femme pour laquelle il avait été prêt à passer la corde au cou... Aujourd'hui il n'y avait plus de Liyah, il ne restait plus que lui et les enfants... Mais même il passait.bien plus de temps dans son bureau au siège social de son entreprise. Dès qu'il n'allait pas bien, soit il se faisait de vraies séances de la mort en natation ou bien il travaille sans relâche pour son entreprise qui devait rester le leader mondial du marché des jets privés. Mais alors qu'il était en train de téléphoner à un de ses collaborateurs, on vint le déranger pour annoncer que son amie Oksanna était venue le.voir... Il se demandait pourquoi elle venait en ces lieux. Il parvint à mettre le sourire de circonstance avant de dire bonjour. " Quel bon vent t'emmène ma belle ? ". Il inspira légèrement avant d'attendre la réponse de son amie.
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Je suis affalée dans mon canapé, les yeux rivés sur l'horloge numérique de mon téléphone et je commence à sérieusement manquer de patience. Cela doit faire bien deux heures que j'attends qu'Andrew me rejoigne chez moi comme il me l'avait assuré la semaine dernière, afin de me donner un nouveau cours de guitare. Cet été nous avions décidé de nous revoir plus souvent, de passer plus de temps ensemble un peu pour rattraper le temps perdu. Pour me rattraper aussi de l'avoir un peu laissé tombé quand je suis passée par ma mauvaise période, dirons-nous. Sauf que voilà, il n'a toujours pas montré le bout de son nez, ou de sa guitare, et je commence à sérieusement m'inquiéter. Soit il m'a oubliée et dans ce cas j'admets que je serais un peu vêxée, soit il lui est arrivé quelque chose et alors je préfèrerais que ce soit la première hypothèse. Je ne lui ai pas encore envoyé de message pour savoir ce qu'il faisait, s'il était en chemin ou s'il se souvenait de notre rendez-vous et j'ose pas le faire. J'aime pas ennuyer les gens par messages, c'est pas mon truc. J'ai toujours l'impression que ça dérange, que ça faire genre je le lâche pas. Du coup j'attends. J'attends jusqu'au moment où je me dis que j'en ai marre, et que j'attrape ma veste pour aller jusqu'à son bureau. C'est tout naturellement sur son lieu de travail que je me dirige car je me dis qu'il y a plus de chances qu'il y soit là bas plutôt que chez lui. J'annonce mon nom à sa secrétaire et entre dans la pièce où Andrew se trouve une fois que j'ai son feu vert. C'est ainsi sans surprise que je le trouve assis sur sa grande chaise. Il m'offre un sourire en me demandant quel bon vent m'amène. J'arque un sourcil et plante les poings sur mes hanches. « Mmmh laisse moi réfléchir. Ah si ! Nous avions rendez-vous chez moi pour jouer de la guitare, tu te rappelle ? » je lui demande, un peu ironique, feignant d'être énervée. En réalité je ne le suis pas vraiment, je suis surtout étonnée qu'il m'ait oubliée. Car c'est clairement ce qu'il s'est passé, Andrew ne se souvenait plus du tout de ce cours de guitare. Je suis certaine qu'il aura une bonne raison à me donner, une raison qu'il aurait aussi pu me donner au téléphone si je l'avais appelé mais j'avais envie de le voir en chair et en os. J'avais envie de passer ne fut-ce que cinq minutes en sa compagnie car il a toujours été mon ami et que le voir était toujours un plaisir pour moi.