ARWEN RICHARDSON ► AnnaSophia Robb

CABOT.
S'il y a une chose que je déteste, c'est quand un homme pense que je suis idiote quand il m'approche, sous prétexte que je suis blonde. Vous savez, le stéréotype de la jolie blonde féminine qui n'est bonne qu'à rire et à écarter les cuisses. C'est certainement ce qui m'a poussé à rejoindre les belles Cabots. J'aime la mode, prendre soin de moi -même s'il m'arrive régulièrement de me montrer un peu plus masculine. Je n'en reste pas moins naturelle. Je suis une personne loyale, fidèle et dévouée. Je suis certaine que j'ai ma place au sein de cette grande famille.

DUNSTER.
Le travail avant tout. C'est l'une des choses que m'ont enseignées mes parents. Je dois respecter les règles, avoir une conduite irréprochable et travailler. Cela ne me gêne pas vraiment, j'ai toujours aimé l'école et les études, cela a toujours été important pour moi. C'est d'ailleurs grâce à mon travail assidu à l'école que j'ai obtenu une bourse d'études pour Harvard. J'y étudie l'astronomie et l'astrophysique pour un jour peut-être pu travailler à la NASA.

Once upon a time

Je suis née et j'ai vécu à Glasgow pendant un certain temps. Douze ans pour être exact. L’Écosse est un pays que j'affectionne et où je retourne régulièrement pour me ressourcer auprès de ma famille. Mais, commençons par le début. Je suis née au mois de mars alors que les beaux jours commençaient à peine à arriver. Je faisais mon entrée dans la famille Richardson, mon père travaillait dans la police et ma mère était couturière. Cela va vous paraître banal et ennuyeux mais, il ne s'est rien passé durant mon enfance. Non, aucun écart de conduite, aucun problèmes familiaux... rien du tout. C'était ainsi parce que j'ai été élevée avec la même éducation stricte que celle que mon père a reçue. Tout devait marcher dans un sens, tout devait marcher comme sur des roulettes, le bonheur -si l'on peut dire- était le seul mot que l'on devait avoir à la bouche quand on parlait de la famille. En réalité, il ne se passait rien, tout était plat, calme et sans sentiment. Alors, je ne disais pas un mot, je respectais les règles, je travaillais et j'étais amie avec des personnes qui ne semblaient avoir aucun problème eux aussi.
C'est à mes douze ans que je mettais les pieds aux États-Unis pour la première fois. New York, ville immense et impressionnante pour une fillette. Nous sommes venus pour rendre visite à ma grand-mère maternelle et nous ne sommes jamais repartis. Je serai incapable de vous dire si c'était prévu ou non, car je n'en ai absolument aucune idée. Je n'ai fait que suivre mes parents sans dire un mot, une fois de plus. Puis, malgré le manque que je pouvais ressentir, New York était une ville vraiment bien. Beaucoup d'endroits m'attiraient sans que je puisse ne les visiter. En grandissant, je suis restée la même personne. L'adolescence n'a pas été facile, enfin, le contact avec les autres ne l'a pas été. Je n'étais pas vraiment comme eux. Je crois que c'est à ce moment que mon caractère s'est développé et endurcit. Je suis devenue plus têtue et difficile à déstabiliser. C'était plus dur à gérer pour mes parents et les disputes ont commencé à arriver... jusqu'à ce que mes parents se séparent alors que je leur annonçais que je partais pour Harvard. Ma mère est retournée vivre à Glasgow, je vais la voir régulièrement et mon père m'a suivi, se posant à Boston. Pas faciles de le côtoyer presque tous les jours, nous nous disputons souvent, car il essaie toujours d'exercer son pouvoir parental sur moi. J'ai étudié à Harvard pendant cinq ans. Toujours fidèle à moi-même, une jeune femme, têtue et indépendante, accro à ses études. Puis, j'ai dû m'absenter un long mois pour retourner à Glasgow auprès de ma mère mourante. Elle est décédée des suites à un cancer des poumons. J'étais été très touchée par cette perte et j'ai pris mon temps avant de revenir sur Cambridge. J'ai beaucoup de mal à me faire à cette perte, mais je reste une femme forte. Seulement, je me dis désormais que tout peut basculer en très peu de temps, que nous ne sommes pas invincible et que c'est le moment d'en profiter un maximum. So, je suis de retour à Harvard les amis !

(Invité)