nice to meet you xx alexander

Boston! Que c'était beau. J'adorais l'ambiance, les gens, aussi bien les étudiants que les résidents. J'ai déjà fais quelques nouvelles rencontres mais de simples connaissances. Je sens que ce soir, à la soirée d'ouverture, ça va être vraiment bien. J'ai hâte. J'avais pris soin de bien m'habiller et de venir à l'heure. J'étais une femme très ponctuelle donc il n'y avait jamais de soucis à se faire quand on me donnait un rendez-vous. Je n'étais pas venu dans le but de me bourrer la gueule cette nuit, je voulais juste profiter, découvrir les environs et peut-être rencontrer quelqu'un qui pourrait me plaire. Dans mon coin, j'observais les personnes du coin de l'oeil, assez discrète, sauf que ma discrétion me perdit vu que je venais de croiser le regard d'un homme qui semblait avoir pigé que je le matais. Oh god, je crois que je devenais toute rouge. Etant pas du tout fan de l'alcool, je prenais le premier verre qui me venait en main et je le buvais avant de faire une grimace. Bordel Susu, un mec te regarde et voilà tu ne te sens plus. Espérons qu'il ait tourné la tête. Ah non, il venait vers moi. Le malaise.

Soirée d'ouverture de la semaine d'échange avec New York, et plus particulièrement Columbia. Bon, y'avait aussi des New Yorkais dans le lot de ce que j'ai cru comprendre pour l'espèce d'institut d'anglais ou j'sais pas quoi, en gros : pas ma tasse de thé. Et puis au pire je m'en fichais, je venais juste faire des rencontres, de celles qui peuvent être le temps d'une nuit, qui sait. Après tout, j'étais célibataire.. genre vraiment. Les deux femmes qui me plaisaient étaient décidées à ne pas être avec moi. Bon l'une c'est compliqué, c'est principalement ma faute à la base. L'autre... l'histoire d'un nom, d'une relation qui date et qui est pas forcément simple. En fait, c'était de simplicité que j'avais besoin et peut-être que les new-yorkaises pouvaient m'aider. J'avais pris un truc avant de venir, un petit boost histoire de pas flancher. Et puis une fois sur place, j'enchainais les verres. Bon, c'était mon troisième quand je croisais le regard de cette fille, qui fit assez rapidement un tour sur elle même, s'enfilant à son tour un verre. Je me mis à rire avant d'aller la rejoindre. « Hey, j'ai jamais vu ta tête avant.. t'es de New York, c'est ça ? » Tentative d'approche assez singulière, mais qui marche quasiment à tous les coups.

Je n'étais pas du genre à faire le premier pas. Pas du tout, ça ne m'était jamais arrivé. Mais peut-être qu'un petit regard était déjà un signe de premier pas? Je n'en sais rien. Je voyais juste ce jeune homme avancer vers moi en rigolant. Oh god, qu'est-ce qu'il y a de drôle? J'ai un truc sur le nez? Je faisais un petit sourire naturel lorsqu'il s'adressa à moi. C'est normal, ma tête n'est pas encore venue à Boston et ça m'étonnerait d'avoir déjà vu la sienne à New York. Je l'observais, il n'avait pas l'air d'un mec méchant, juste d'un mec qui aimait boire. Oui, je l'ai vu avec son verre avant de venir me voir. « C'est exact et toi tu es de Boston?» bête question mais c'était un bon début pour faire la conversation. J'ai peur de dire un truc débile qui pourrait le faire fuir. Est-ce qu'il s'intéressait à moi? Aucune idée. Il voulait se montrer sympa avec les nouveaux arrivants, j'imagine. « En tout cas, vous savez bien accueillir les new-yorkais. Je commençais à me sentir seule dans mon coin. » pourquoi je disais ça? Je ne sais pas, c'était sortit tout seul. J'étais étonnée de moi-même, d'habitude je n'allais pas trop vers les autres mais je faisais l'exception pour ce jeune homme dont je ne connaissais pas le nom.

Elle m'avait repéré et semblait clairement timide pour m'approcher. Alors pour le coup, je le faisais à sa place. J'étais l'homme dans l'histoire et c'était sûrement à moi de me déplacer. Donc sourire sur les lèvres, je m'approchais d'elle, qui semblait en retrait. Je tentais une approche assez simple, concluant assez naturellement qu'elle était de ces étudiantes de New York. Clairement, j'avais visé juste de ce qu'elle me disait. « On peut dire ça comme ça ouais » Après tout, j'étais un new-yorkais de pure souche et ça n'allait pas changer de sitôt. Si pour tous ceux de la Grosse Pomme, je restais celui de Boston, j'étais avant ton un new-yorkais comme eux, voir même plus qu'eux. « Y'a pas de quoi, c'est même avec plaisir. T'as déjà parlé avec quelques uns d'ici ? Je peux peut-être être ton guide si t'en as envie » Alex ou la générosité à l'état pur. Ouais non, blague. Elle était mignonne et j'avais besoin d'oublier mes problèmes actuels. Alors pourquoi pas, si elle était tentée ?