Visite de routine. PV.

 

Paris & Summer
Visite de routine...mais originale

mise en page par mad love

Alors moi qui pensais seule Danika était affublée d’une langue dans la famille Maconahey, j’étais plus que surprise d’entendre ces petites voix d’ange faire écho au fur et à mesure dans le bureau Déjà Aaron, cela avait été pour moi plus qu’une victoire bizarrement, mais lorsque l’autre enfant qui collait son père et se montrait timide depuis le début avait fini par parler, j’en avais presque eut la bouche grande ouvert et la mâchoire tombante. Mais peut-être que cela n’avait rien extraordinaire de les entendre en fait ?! Peut-être que c’était juste parce qu’ils étaient nerveux à l’idée de venir et se détendaient seulement maintenant ?! Hmmm je ne sais pas…j’étais quelque part persuadé que ces enfants étaient réservées de nature, à l’exception faite de Danika peut-être.

Donc après avoir appris que le père de famille s’amusait à pousser la chansonnette sur un classique Disney et qu’il avait ris à mes taquinerie, la sœur de Aaron et Danika donc je ne connaissais pas encore le prénom m’appris que son Papa-super-fort sait jouer de la guitare. J’avais tout de suite voulu interagir avec elle en lui répondant avec enthousiasme : « Oh c’est vrai ?! De la guitare ! Il a de la chance ton papa ! Moi j’adorerais savoir jouer » avouais-je à la petite fille en souriant, et je jouais à nouveau sur la confidence en ajoutant : « Mais tu veux savoir un secret ?! Il parait que je suis meilleure chanteuse que je suis musicienne !! Et j’aurais trop aimé faire de la guitare ». J’incitais ensuite Danika à s’installer sur la table d’auscultation alors que j’entendais Paris me parler de sa capacité de mémorisation. Je me permis rapidement un petit commentaire le temps que Danika s’installe : « Je vous envie ! Si j’avais cette capacité-là, j’l’aurais sans doute utilisé pour la musique également ! J’aurais pu jouer les Mozart en herbe ! »

Danika fut enfin prête et je commençais ma consultation lui prenant la température tout en lui posant quelques questions. Au départ, je fus amusée de voir que c’était le père qui répondait pour elle ; je ne faisais qu’hocher la tête lorsqu’il me lançait cette information : deux jours de fièvre. Bon ce n’était pas alarmant en soit, surtout que Danika ne semblait pas ultra abattue. Donc dans ce sens, cela prouvait que sa fièvre était plus là pour l’aider à combattre un virus et que son corps se débrouillait plutôt bien pour le moment. Seulement Danika m’annonça très vite qu’elle était fatiguée et éprouvait quelques courbatures. Et alors que je pensais tout de suite à un état grippale, la petite blonde me confirmait les faits en m’évoquant une grippe l’hiver précédent. Paris osa m’expliquer qu’il y avait quelques problèmes de chauffage et que la différence de température avait eu une incidence sur la santé de Danika. A nouveau j’hochais la tête à l’affirmative, avant de me tourner vers le beau gosse – pardon, le père de famille – et l’interrogeais sur ce fait : « Vous avez toujours des problèmes de chauffage en ce moment ?! » Je pivotais sur moi-même pour reprendre mon attention sur Danika, palpant légèrement sa gorge, sa nuque pour s’assurer qu’elle ne soit pas trop raide, et lui demandait de s’allonger, pour que je puisse également palper son ventre, et m’assurer de retirer tout autre possibilités avant de partir sur un état grippal. Tout en faisant les vérifications d’usage, je demandais à Danika si elle avait mal aux endroits où j’appuyais, mais apparemment tout allait bien en dehors de ces courbatures. Je pris à nouveau mon stéthoscope pour vérifier son cœur, et lui redemandait de s’asseoir pour passer derrière elle et me placer dans son dos. Je lui demandais d’inspirer par la bouche, puis de tousser plusieurs fois, avant de rabaisser son haut et de lui dire qu’elle pouvait descendre et rejoindre son père et ses frères et sœurs.

Je me rasseyais au bureau et expliquait ce qu’il en était : « Alors rassurez-vous, 39.1 c’est beaucoup, mais ce n’est pas alarmant. Si il y’a fièvre, il y’a alors un combat du virus ou de l’infection. On peut commencer à s’inquiéter lorsque la température atteint les 41°C ». Je bougeais la souris du PC qui trônait sur le bureau de Leanne et ouvrait le logiciel de base de données des clients pour aller chercher les dossiers d’Ashlynn et Danika. « Bon...pour être honnête, je serais plutôt du genre à vous conseiller de laisser le système immunitaire de Danika se débrouiller tout seule pour combattre le virus. Il s’agit là d’un état grippal typique. On n’en est pas au stade de la grosse grippe, mais l’état grippal est suffisant pour fatiguer une enfant de la taille et la corpulence de Danika….Si j’vous ai demandé tout à l’heure si votre problème était réglé c’est justement parce qu’il serait bien de favoriser la bonne défense immunitaire de Danika sans être obligée de passé par des médicaments. En fait là aussi, y’a deux trois petites astuces pratique qui favorise la guérison. » Je tapais le nom de Maconahey dans le logiciel et tombait alors sur 5 noms : Matthew, qui semblait ne plus avoir l’âge d’être suivis par un pédiatre, Kaleigh, Danika et Aaron, et enfin Ashlynn. Je sélectionnais Ashlynn et lançait une ordonnance pour la prescription de quelques granules homéopathique de Chamomilla, et tout en tapant sans regarder mon clavier, je reprenais mon attention sur Danika : « Dis-moi ma belle ? Ca ta dirait d’être traité comme une princesse pendant un jour ou deux ?! » Je riais gentiment avec Danika avant de m’expliquer face à toute la tribu. « Pas de panique, il n’y aura pas d’esclavage. Juste deux trois petites choses qui vont lui faire plaisir et qui pourront l’aider à se défendre correctement contre le virus ». J’arrêtais de taper au clavier, prenant la souris pour cliquer deux trois fois alors que l’imprimante se mettait en route. Pendant ce temps je donnais les directives à Paris en le regardant lui, et uniquement lui cette fois ! « Si vous pouvez, l’idéal serait de baisser la température de sa chambre de sorte qu’elle atteigne les 19°C grand maximum. Ensuite, il faudra retirer une couche de vêtement de ceux qu’elle met habituellement, ou dans le cas où les vêtements sont déjà très léger, préféré changé la couette d’hiver contre une d’été par exemple, juste pour ce soir. On a tendance à croire que, lorsqu’on est fiévreux il faut multiplier les couvertures, etc, mais en fait non : on ralenti la défense immunitaire et on favorise la croissance du virus. Avant d’aller au lit, un bain serait l’idéal. Elle est à 39°C de température, alors il faudrait faire en sorte que le bain ne dépasse pas les 37.5, 38°C. En baissant la température d’un degré, le corps s’adaptera à la chaleur extérieure du bain. Laissez-là se prélasser dedans jusqu’à ce que l’eau se refroidisse naturellement. Une demi-heure de bain suffit. Et puis dernière chose » et là je lâchais le regard envoûtant de Paris pour regarder Danika avec un gros sourire « Là tu vas être contente je pense », je regardais à nouveau Paris et ajoutais : « Faite la boire, beaucoup !! Et favoriser le sucré ! Jus de fruits, sirop, tout ce qu’elle veut, du moment que vous coupez avec de l’eau. Vous réitérez tout ça le lendemain et vous verrez que demain matin déjà, elle se sentira mieux ! Je peux si vous le souhaitez-vous prescrire du doliprane en sirop. C’est faible en dosage, ainsi ça n’altère pas la défense naturelle du corps, et ça peut apaiser les courbatures ressentie par Danika » et tout en concluant la dessus. Je revenais à l’écran de la liste des enfants, sur l’ordinateur et ouvrait la fiche de Danika pour lancer une ordonnance. « Est-ce qu’il vous faudrait autre chose pendant que j’y suis ?! »

 

Paris & Summer
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J’étais ravie de savoir que le problème de chauffage dans l’appartement des Maconahey était réglé, parce qu’il était clair qu’une pièce surchauffée n’allait pas aider la petite Danika à se soigner correctement.

Je tapais à l’ordinateur l’ordonnance de Danika, parce qu’un sirop à base de paracétamol pouvait lui être bénéfique, et je lançais l’impression tout en écoutant Paris me dire qu’il ferait son possible pour mettre en place mes conseils. Et ce qui m’étonnais, c’était de m’entendre lui répondre du tac-o-tac, « si vous pensez avoir oublié quelque chose, surtout n’hésitez pas à m’appeler, je me ferais un plaisir de vous aider ». Et à nouveau j’avais envie de me frapper. Non mais propose-lui de l’accompagner chez lui pour t’assurer qu’il oublie rien surtout, tant qu’on y est ?!. Je me pinçais les lèvres, comme pour me stopper dans d’autres paroles qui auraient pu sortir de ma bouche à ce moment-là et regardais ensuite tout la petite famille avant de passer mon regard sur chacune de ces têtes d’ange et de leur sourire chaleureusement. « Bon j’espère que je ne vous aurais pas trop traumatisé ?! C’est sans doute par pareil quand c’est Leanne qui s’occupe de vous, mais j’espère que vous ne partirez pas d’ici en vous disant « mon dieu qu’est-ce qu’elle était nulle  celle-là » » avais-je dit sur le ton de la plaisanterie, prenant presque une autre voix en commettant ma remarque. J’avais ensuite demandé à Paris si il avait besoin d’autre chose et il me répondit que non, qu’il n’avait plus qu’à me payer.

J’inspirais profondément, ressentant presque une légèrement frustration à l’idée de voir tout ce petite monde partir. Etait-ce le fait que ces petites bouilles d’amour qui avait fini par se détendre partaient déjà ? Ou était-ce sa présence à LUI qui allait me manquer ? Non, ça ne pouvait définitivement pas être cela, et je me mordais intérieurement la joue à l’idée d’y avoir pensé ! « Pour le règlement, ce sera à l’accueil : la secrétaire se chargera de tout ça parce que je ne suis pas en mesure de prendre les règlements ici » Je plissais le nez et avouais timidement « j’ai pas encore pris le pli concernant tout ce… « rouage » technologique ! Médecine oui, chèque et carte de crédit, non ! » concluais-je en riant légèrement. Je me levais alors de mon siège et tendit les carnets de santé au père de Famille, tandis que je faisais le tout du bureau ensuite pour aller jusqu’à la porte pour raccompagner toute la petite famille.

Ils se levèrent un à un, et de la même manière dont ils étaient arrivée, les uns derrière les autres – et calme – ils sortirent du bureau, souriant, et ce pour ma plus grande satisfaction.