I hate you, don't leave me. - Alezaël

Pourquoi est ce que pour une fois, il ne pouvait pas rendre les choses facile pour toi ? S'rendre compte qu'effectivement tu avais raison et te laisser passer cette porte sans dire quoi que ce soit. Fallait croire que c'était pas dans ses cordes mais.. T'imaginais rien qu'une seconde être à sa place et.. Non, tu ne l'aurais pas laissé s'en aller. Parce que t'étais incapable d'être sans lui. Parce qu'il y avait ce lien, ce monde que vous aviez crée tout les deux durant l'an dernier. Peu importe ô combien c'était malsain, ô combien les choses avaient dérapé. C'était réel. Mais t'allais souffrir en restant près de lui tout comme tu souffrirais si tu choisissais de t'éloigner. En fait, dans tout les cas t'allais te retrouver dans une sale situation. Alex.. que tu soufflais avant qu'il ne te tire vers lui pour t'embrasser. Non, non, mauvaise idée. Mais avant que tu ne recules, il plaçait sa main derrière ta tête pour te garder contre lui et.. Tu te laissais aller. Comme à chaque fois. Parce que c'était lui et que même si tu ne voulais pas l'avouer il avait c'putain de pouvoir sur toi. Il l'avait toujours eu et d'autant plus maintenant que vous étiez allés trop loin pour faire machine arrière. Tu sais que j'ai quelqu'un maintenant.. que tu finissais par souffler. Et peut être bien que ça le mettait en colère mais c'était la réalité.

Il était hors de question de la laisser s'éloigner comme ça, sans rien faire. Alors ouais, je l'avais retenue par le bras, ma main s'enroulant autour de son poignet pour pas qu'elle s'éloigne et ça marchait, elle était encore là. Elle était là et elle me disait encore de ne pas aller contre sa volonté. Sauf que si, j'y allais volontiers contre parce que je n'étais tout simplement pas d'accord avec sa prise de décision. Elle restait près de moi un point c'est tout. Même si elle n'approuvait pas, je l'attirais contre moi et je me mettais alors à l'embrasser, comme si rien ni personne ne pouvait nous en empêcher. En même temps.. c'était le cas. On se trouvait dans ma chambre et... ah si merde, la porte était ouverte. Peut-être même que son copain pouvait débarquer, qui sait, mais j'en avais rien à foutre. Je laissais ma langue aller jouer avec la sienne, comme si c'était la dernière fois. Et puis elle me rappelait bien distinctement avoir un copain et je ne voulais pas l'admettre. « Une dernière fois... dans ce lit... Il n'en saura rien » disais-je en posant mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes « Et j'te laisse t'éloigner si c'est c'que tu veux » Comme ça, tout le monde a ce qu'il veut, et on s'en portera que bien mieux. Mais elle devait accepter, j'avais envie d'elle, de retrouver cette symbiose qui nous caractérisait quand on était dans ce genre de situation.

T'étais avec quelqu'un. T'avais choisis Walter parce que tu l'aimais bien, parce que y avait un truc entre vous et puis surtout pour échapper à Alex. Et fallait qu'il se le rentre en tête même s'il était pas du tout au courant de la dernière raison. Alors oui, tu venais le lui rappeler puisque peut être que dans ce cas là, il te laisserais t'en aller. Mais non, c'était Alex. Il laissait pas tomber t'faisant carrément une proposition avant de revenir t'embrasser. Le con. T'étais partagée, il te partageais et tu détestais quand il faisait ça avec toi. Tu posais tes deux mains sur sa poitrine le repoussant légèrement avant de reculer. C'est mal ce que tu fais. Vraiment mal. Il entrait dans ta tête et jouait avec toi sans te laisser le moindre contrôle. Et tu continuais à reculer jusqu'à la porte lui laissant penser que tu t'en allais. Mais non. A la place, tu fermais celle ci vous laissant tout les deux en toute intimité. Puis tu revenais vers lui posant tes lèvres sur les siennes avec force avant de murmurer. J'te déteste. Mais il avait raison. Walter n'en saurait jamais rien et.. Il te laisserait après. Il venait tout juste de le dire. Il te laisserait t'éloigner et alors, tout pourrait s'arranger. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire et tu ne pouvais pas refuser ce genre d'adieu. Parce que t'en avais sûrement autant envie que lui. Parce que depuis la dernière fois où tu l'avais quitté tu ne pensais plus qu'à ça. 

Une proposition, une proposition qui allait me satisfaire mais elle aussi. Une dernière partie de jambes en l'air avant de prendre des chemins totalement différents, comme elle le voulait. Si ça avait l'air d'être une proposition très sexuelles pour le coup, c'était pas du tout ça. En fait, j'avais envie de connaitre le rapprochement le plus ultime qu'on pouvait faire elle et moi et, peut-être qu'elle reviendrait sur sa décision par la suite, parce qu'elle ne pouvait tout simplement pas s'éloigner de moi après qu'on ait passé une nuit ensemble. Alors ouais, je lui proposais mais pour le coup, elle me foutait le doute. Et si elle refusait. Putain, elle s'éloignait là, elle commençait un peu trop à se rapprocher de la sortie. Ouais, c'est mal ce que je fais... mais en même temps, je suis tellement détruit de l'intérieur, alors c'était légitime au final, ça pouvait se comprendre, venant de moi. Et puis elle se mit à fermer la porte et revenir vers moi à toute vitesse pour reprendre possession de mes lèvres. J'enroulais mes bras autour d'elle, faisant attention à pas mettre de sang sur ses vêtements et je venais la pousser sur le lit. Ouais, clairement c'était mal ce qu'on faisait... mais tellement bon. J'attrapais un vêtement au sol, une chaussette que j'enroulais autour de ma main blessée pour qu'elle imbibe le sang et qu'on puisse être tranquille elle et moi. Et voilà que je m'installais au dessus d'elle, dominant pour le coup, avant de prendre à mon tour possession de ses lèvres, de sa bouche. Ma langue s'immisçait pour jouer avec la sienne, un tango qu'elles seules savaient jouer, danser sur un même rythme connu.

Mais bordel ce que tu le détestais de te faire ça. C'était pas cool de sa part, vraiment pas. Et t'étais faible en sa présence. Totalement faible pour le coup. Parce que ouais, tu fermais la porte avant de revenir à la charge vers lui et putain c'était mal. Mais c'était entièrement de sa faute. Il savait que tu ne pouvais pas lui résister et il en jouait. Tu te laissais totalement faire pour le coup. Tu le laissais t'entrainer vers le lit puis te pousser dessus. Tu le laissais prendre place au dessus de toi. Tu le laissais venir reprendre possession de ta bouche et t'y répondais avec fougue. Pour une fois, tu te laissais dominer. Tu le laissais faire ce qu'il voulait. T'enroulais tes jambes autour de lui mordillant sa lèvre inférieure avant de faire glisser tes mains sous son tee shirt pour le lui remonter. Tu déconnais. Tu déconnais comme la première fois que t'avais couché avec lui. Comme la deuxième et la troisième fois. Tu déconnais encore mais t'arrivais pas à lui résister. Tant pis pour le reste, t'étais juste obnubilée par lui à ce moment précis et tu voulais pas que ça s'arrête. Tu caressais sa peau pour t'imprégner de chaque parcelle. Tu maltraitais sa bouche avec envie et le seul moment où tu venais lâcher ses lèvres, c'était pour déposer ta marque dans son cou. Parce que mine de rien, il t'appartenais Alex. C'était égoïste sachant que tu cherchais à le chasser de ta vie mais il t'appartenais. T'y pouvais rien si le destin avait fait en sorte que ça soit comme ça, c'était pas de ta faute. C'était juste trop puissant pour y résister. 

Elle avait juste fermé la porte, à mon plus grand bonheur. Elle l'avait verrouillée et elle était revenue vers moi, attrapant mes lèvres pour un nouveau baiser langoureux. C'était dingue, à quel point je pouvais être possessif envers elle, possessif envers nous. Je voulais pas qu'elle nous sépare, je voulais qu'on reste elle et moi contre le monde entier, comme on avait eu l'habitude de faire pendant toute l'année passée... enfin, depuis que Billie n'était plus là. C'était réellement depuis ce moment là que notre lien a pris plus d'importance, vu que j'avais besoin d'elle. Et puis on a couché ensemble et les choses sont devenues tellement plus compliquées. Et on faisait rien pour l'améliorer. Enfin, JE faisais rien. La preuve, elle était prête à nous sacrifier parce que c'était devenu étrange et moi, je refusais, préférant passer une nouvelle nuit en sa compagnie. Installée dans le lit, je m'étais occupé de façon rapide de ma main pour ensuite revenir vers elle, prêt à faire d'elle la reine de ma nuit. Et puis voilà que ses lèvres lâchaient les miennes pour retirer mon t-shirt et ensuite se réfugier dans mon cou, y laissant volontiers une marque. J'en aurais bien fait de même, mais ça serait vraiment bâtard, si son mec ne voulait pas avoir de suspicion sur ce qui se passe entre nous. Ouais non, valait mieux s'abstenir. Alors du coup, j'ouvrais bien sa veste et je remontais son haut, afin d'avoir accès à la plus grande partie de sa peau, cherchant alors à maltraiter sa poitrine comme elle pouvait le faire avec mon cou. Tant qu'à faire, autant que ça lui fasse du bien à elle aussi. Alors je descendais son soutien-gorge, suffisamment pour avoir accès à un de ses seins.

Bordel ce que tu le détestais et ce que tu pouvais l'aimer en même temps. T'aimais l'effet qu'il te faisais, sa manière de t'embrasser et de te toucher mais tu détestais qu'il te fasse ressentir ça. Comment est ce que tu pouvais lui échapper si t'étais incapable de lui dire non quand il te demandais quelque chose ? C'était plutôt difficile pour le coup ouais. Et tu maltraitais son cou, tu maltraitais sa peau cherchant à marquer chaque recoin alors qu'il ouvrait ta veste faisant remonter ton pull pour s'attaquer à ta poitrine. C'était pour ça que t'étais incapable de lui dire non, parce que t'étais un peu trop dépendante à lui. Parce que depuis que vous aviez couchés ensemble la première fois, y avait eu ce truc qui faisait que tu voulais recommencer à chaque instant. Tes mains quittaient son torse pour descendre jusqu'à la lisière de son jean et déboutonner celui ci. Sauf que pour le coup, tu pourrais pas réussir à lui retirer s'il te donnais pas un peu d'aide. Et merde, tu le désirais tellement que t'arrivais plus à réfléchir correctement. Y avait ton coeur qui s'emballait, ta respiration qui s'faisait beaucoup trop intense et puis tu sentais son envie à lui aussi. C'était peut être pour cette raison que tu faisais glisser tes mains à l'intérieur de son caleçon pour faire monter la tension d'un cran. Parce que ouais, tu ne voulais jamais oublier cette nuit. Tu voulais t'en souvenir encore et encore et ça même si tu t'éloignais par la suite. C'était toi et Alex contre le monde pas vrai ? Ouais, juste toi et lui.

Non mais ouais, j'étais clairement égoïste pour le coup et je m'en fichais pas mal. Je l'embrassais, comme si c'était la dernière fois qu'on le faisait - enfin oui c'était le cas en fait - et je laissais mes mains se promener sur sa peau. Ouais, bien trop occupée à marquer ma peau du coup, je m'occupais de la déshabiller du peu que je pouvais en remontant son pull, glissant mes mains en dessous pour jouer avec sa poitrine. Ouais, c'était le genre de chose qui faisait le plus grand bien aux filles qui passaient sous mes mains expertes. Az n'échappait pas à la règle pour le coup. Et puis quand elle s'attaquait à mon pantalon, je savais que les choses commençaient réellement ; je la laissais faire, ne faisant aucune opposition. En fait, c'était vraiment devenu chaud bouillant quand je sentais sa main dans mon boxer.. ouais, afflux de sang direct à cet endroit là, montrant à quel point j'étais excité par la situation. Et puis du coup, ce qui se devait arriver arriva. On se retrouvait tous les deux côte à côte dans le lit, totalement nus, essoufflés par les ébats qu'on venait d'avoir dans l'intimité de ma chambre. Le regard perdu dans le plafond, je me disais à quel point j'avais pas envie de la voir partir, de la voir prendre un autre chemin. Je savais que j'étais égoïste, mais je pouvais pas m'en empêcher, j'étais comme ça.

C'était idiot de penser comme ça. Parce qu'au fond, tu savais qu'il ne pouvait pas t'appartenir. Que c'était pas possible parce que vous n'aviez jamais engagés la conversation de ce côté là. Et probablement que ce serait une erreur de le faire. Vous étiez complètement bousillés, autant lui que toi. Ce dont vous aviez besoin, c'était d'une personne capable de réparer vos blessures, pas de vous enfoncer encore plus. Et tu savais que tu ne l'aiderais pas tout comme il ne pourrait pas t'aider. Ce serait comme enfermer deux criminelles ensembles et attendre de voir celui qui tuerait l'autre en premier. Alors oui, t'étais égoïste en le marquant de la sorte. En voulant te l'approprier sans pour autant le garder pour la suite mais y avait bien longtemps que t'avais arrêté d'essayer de te comprendre. Et puis la tension montait d'un cran et vous faisiez ce que vous aviez à faire. Et comme à chaque fois, tu prenais ton pied. C'était peut être même encore plus fort que ça. Et tu te retrouvais étendue à côté de lui, complètement nue et le souffle court. Encore une fois, vous aviez recommencés ce que vous ne cessiez de dire qu'il fallait arrêter. Comment j'peux m'éloigner de toi si t'as autant d'emprise sur moi ? Que tu demandais le regard perdu au plafond. Bah ouais, comment ? Parce que toi, t'en avais absolument aucune idée pour le coup.

Et voilà. Moi avoir couché avec Az encore. Putain je pouvais pas m'en passer, j'étais un vrai connard. Ouais elle était en couple. J'avais fait tout ça en tout état de cause mais je m'en battais royalement les couilles. En fait, j'avais pensé qu'à moi. J'étais égoïste quand j'étais bourré et puis même que je m'en excuserai pas. En fait, si ça venait à se savoir pour mister le copain d'Az, c'était elle qui serait le plus dans de beaux draps, parce qu'elle avait accepté. Non mais en vrai j'étais un vrai salaud pour le coup, vraiment. Allongés, l'un contre l'autre, on reprenait doucement nos esprits parce que l'orgasme nous avait tout simplement foudroyés. Le regard perdu, je ne savais pas tellement quoi dire parce qu'il n'y avait rien à dire en fait. Mais Az voyait pas les choses de cette façon, entamant alors la discussion. « T'éloignes pas alors » disais-je simplement. C'était une solution comme une autre, qui m'allait totalement. Et elle... j'en savais trop rien c'est vrai. Puis je tournais ma tête pour voir l'état de ma chambre, sans dessus dessous. « T'es totalement hystérique comme fille... va falloir que tu ranges tout ça » que je lui disais pour le coup. Il était hors de question que ce soit moi.