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Les chrysanthèmes se fanent ~ Solveig

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Les chrysanthèmes se fanent ~

Solveig & Amanda




Fiasco. C'était le mot pour désigner cette soirée plus pourrie que toutes celles que j'avais faites précédemment. En dehors de ce qu'il s'était passé avec Noah, Echo et tous les autres, j'avais joué le rôle le plus pénible de ma vie, essayant tant bien que mal de prouver à Noah que moi aussi je pouvais lui faire du mal. Sauf qu'il s'avérait que le jeune Eliot était bien plus difficile que ce que je ne pensais. Mon plan avait été ruiné, complètement et je me retrouvais, seule, sans rien, sans plus aucune solution à notre relation déchue.

La soirée s'était terminée et j'avais fini seule. Je m'étais réfugiée dans le vestiaire, là où personne ne pouvait me trouver. Seule, j'étais bien mieux, je ne voulais ni apitoyer ni provoqué la moindre pitié. Alors, je m'étais laissée glisser contre le mur, m'asseyant et rabattant mes genoux contre moi et avais enserrer mes jambes de mes bras tremblant. Les larmes coulaient à flot et mon visage noirci était complètement crispé. J'étais mal pour Noah, mal pour ce que je lui avais fait et je souffrais pour l'indifférence qu'il m'offrait chaque jour. Mes sanglots devaient être audibles et j'étais comme une parfaite enfant.

Soudain, j'entendis des pas, des talons claquaient contre le carrelage du sol. Quelqu'un se dirigeait vers la pièce où je m'étais réfugiée. Je pensais avoir trouvé un coin tranquille mais ce n'était apparemment pas le cas. Je relevai la tête vers la personne qui venait d'entrer et me rendis compte qu'il s'agissait de la rousse. Un goût amer prenait le fond de ma gorge mais je n'avais aucune envie de me jeter sur elle pour lui arracher les cheveux... Après-tout, elle ne devait y être pour rien dans toute cette histoire...


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J'allais certainement finir par hiberner, même si cette soirée ne s'était pas si mal passé. Mais j'aurais nettement préféré rester chez moi, devant mon plaid avec Netflix et mon chat. Même si bon, je devais me sociabiliser un tant soi peu étant donné que j'étais présidente de la Cabot House, je ne pouvais décemment pas louper cette soirée, même si franchement, elle n'avait pas servie à grand chose. M'enfin, ce qui était passé, était passé il ne fallait plus que j'en parle et j'allais rapidement tirer un trait dessus. J'avais qu'une hâte c'était de retirer mes talons vertigineux et ma robe mais je devais récupèrer certaines de mes affaires dans le vestiaire avant de rentrer à la Cabot, demain matin, si je parvenais à me lever, j'avais prévu d'aller courir un peu et mes affaires étaient restés dans mon casier. Je soupirais, saluant quelques Cabot qui passaient dans le coin et je regardais Noah, accoudé fièrement au bar. Je levais les yeux au ciel avant de le rejoindre « Je rentre, on s'appelle demain ? » Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais besoin de prendre souvent de ses nouvelles, c'était un peu comme si je cherchais à le protéger depuis la soirée masquée à la Cabot House. Et ce soir, je ne m'étais pas empêchée de le vanner un petit peu et je savais qu'il se doutait que c'était pour faire des blagues. Blague merdique, mais blague quand même. Je prenais alors le chemin du vestiaire, ou je marchais d'un pas décidé jusque mon casier, et j'attrapais la clé dans ma pochette et je prenais quelques secondes pour m'asseoir sur le banc, détachait mes cheveux pour en faire un nouveau chignon assez rapide, lorsque je regardais dans le miroir, je pouvais apercevoir quelqu'un et j'haussais un sourcil étonné. Je me tournais vers la jeune demoiselle qui n'étonnait autre que la "copine" de Noah, la fille que je ne connaissais que de vue « Tu vas bien ? » Solveig Blackbird, la pro du tact. Je grimaçais avant de claquer la porte de mon casier et de récupérer mon sac de sport, attendant une réponse. Bonne ou mauvaise, mais une réponse quand même.
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J'observais la rousse entrer, marcher, se diriger vers son casier pour l'ouvrir et y prendre quelques affaires, mes yeux ne la quittaient pas. Elle était belle, plus belle que moi surement, les rousses avaient ce charme que les blondes n'avaient pas et c'était certainement pour cette raison qu'elle s'était tant rapprochée de Noah...
Mes larmes ne se mirent qu'à couler encore plus, me remémorant sans cesse la scène  au bal masqué. Après tout, même si je ne savais pas vraiment ce qu'il s'était passé entre eux deux et d'ailleurs, je ne voulais vraiment pas savoir, j'étais intimement convaincue qu'elle était devenue sa nouvelle petite protégée.

Mon visage, levé vers la jeune femme n'était que décomposé, meurtri par mon esprit hanté de pensées noires et glauques. Je n'arrivais plus à me contrôler, les émotions étaient bien trop grandes, les souvenirs laissés par le garçons bien trop puissants et ma personnalité bien trop fragile pour gérer toute cette pression. Pression, qui, au final, était présente par ma simple et unique faute.
J'essayais vainement de cacher mes yeux, mes larmes, les séquelles de cette soirée... C'était peine perdue, la rousse me demanda, après un petit silence, si j'allais bien. Ces quelques mots ne me faisaient rien, bien que je savais que c'était elle la cause de tout cela, je n'avais strictement plus envie de me battre...

Mes yeux se reflétaient dans le miroir de la pièce, allant directement dans ceux de la jeune rousse qui était de dos. Mes sourcils retroussés, mes mâchoires serrées, mes yeux luisants et les traces de mascara sur mes joues devaient en dire long sur ce que je ressentais. Je n'avais pas envie de lui aire pitié, ni d'attiser la moindre peine chez elle... Alors je n'allais pas rester longtemps...

Hôchant la tête de droite à gauche, presque comme une enfant, je lui répondis entre deux sanglots.
«Non, ça va pas...» Ma gorge se serrait à chaque fois que je levai les yeux sur elle et j'avais du mal à répondre comme je le voulais. «Tu veux savoir ce qui me fait le plus mal ? C'est pas de t'avoir vu avec Noah, en train de vous embrasser... Non, ça, je m'en fiche... C'est d'avoir les plus beaux souvenirs avec la personne qui a le plus d'indifférence envers moi... Tu peux pas t'imaginer comme c'est dur... Et tu vois, on s'était fait la promesse qu'on ne se ferait jamais de mal. Tout ça, c'était du vent...»

Pourquoi étais-je en train de raconter tout ça à cette fille ? Elle n'était ni mon amie, ni une connaissance... Peut-être qu'au fond, je voulais qu'elle calme ma détresse, et peut-être même qu'elle pouvait être une passerelle de réconciliation... Mais j'en doutais fort.

«Je sais que tu n'en as rien à faire, toi tu as ce que tu veux et on dit bien que le malheur des uns fait le bonheur des autres... Je suis en train de l'accepter, petit à petit...» Je me remis à sangloter encore plus, comme une véritable enfant. Mes paupières se refermaient, très fort et je continuais malgré tout: «Mais c'est dur... Noah était le seul...» Je me redressai tant bien que mal, essayant de me relever et de me mettre sur mes talons. Lorsque cela fut fait, j'abaissais ma robe comme je le pouvais. «Je ferai peut-être mieux de rentrer chez moi...» Lui dis-je tout en la regardant toujours dans ce miroir. Je ne parlais pas de la QH mais de la Norvège, c'était la deuxième fois que cette idée m'effleurait l'esprit et il me semblait que c'était la meilleure des choses à faire après tout ce qui était en train de se passer ici. Boston, les Etats-Unis, Harvard, tout ça, tout ça me donnait la nausée dès que j'y pensais... La bas, il ne me restait que mon "père" et cela ne pouvait me faire que du bien...



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Je ne savais pas comment réagir dans un cas pareil, déjà lors de mes cours de secourisme, je n'avais pas écouté mais alors la, secourisme d'une fille au coeur brisé, j'étais encore plus nulle que nulle. Mais bon, il fallait bien que je lui fasse la conversation, même si j'étais quasiment certaine qu'elle me détestait. En même temps, elle avait vu son "copain" m'embrassait pendant la soirée de la Cabot House, et devant elle, pour viser la mauvaise personne. Mais je ne lui en voulais pas à Noah, on avait eu une explication et je comprenais tout à fait son geste, même si j'étais sûre qu'elle ne devait pas souffrir autant. Elle ne devait pas accorder de l'importance à un homme qui se fichait autant d'elle, elle ne pouvait pas le faire c'était impossible. Pourquoi est-ce que l'on s'attache aussi aisément à quelqu'un qui court à notre perte ?

La voir dans cet était me faisait vraiment beaucoup de peine et je m'en voulais un peu d'être à moitié, l'instigatrice de ce mal-être, mais en vérité, je n'y étais pour rien. Je n'avais rien fait de mal, ce n'était pas moi qui avait sauté sur Noah, qui avait déposé mes lèvres sur les siennes, c'était lui qui avait fait la démarche, alors non, je n'y étais pour rien. Je ne pouvais décemment pas la laisser dans cet état, quand bien même elle n'était pas de ma confrérie, je ne supportais pas que les gens aillent mal. N'importe qui soient-ils. Et évidemment, elle me répondais qu'elle allait mal et je m'en voulais. Je m'en voulais d'avoir provoqué cela, j'avais une boule au creux de l'estomac qui ne voulait pas partir. Bon sang. Pourquoi fallait-il que cela m'arrive à moi ? Je levais les yeux au ciel avant de venir m'asseoir sur le banc en face d'elle, prêtant une oreille attentive à ce qu'elle me disait. Je ne supportais pas les filles déprimées, mais je ne pouvais rien dire, j'étais moi aussi passé par ce stade. « Je vais te dire ce que j'ai appris durant mon divorce, on ne doit jamais croire quelqu'un. Il y aura toujours un être vicieux qui se cachera derrière cette personne, même si cette personne ne laisse rien paraître, il y aura toujours forcément un moment ou tu seras déçue. » Visiblement, elle avait déjà vécu cela, donc elle devrait remonter aisément la pente, ou pas. Je ne voulais pas lui en dire plus sur mon divorce, les choses qui m'avait poussé à divorcer, mais j'en avais pas mal appris sur Chuck après avoir signé le papier qui me casait dans la case des divorcées.

« Ne crois pas que j'ai tout ce que je veux, tu ne me connais, on se connaît pas. Je n'ai pas tout ce que je veux, et ce que j'ai eu, je l'ai obtenu parce que je me suis battue pour l'avoir. J'ai jamais rien obtenu en claquant des doigts et il ne faut pas que tu crois que tout ce que je vis c'est rose. Et tu ne peux pas dire que Noah était le seul, il y en aura d'autres. » J'avais l'impression d'être mère théresa mais je m'appliquais à dire des choses qui pourraient la réconforter. Je n'étais vraiment pas douée pour cela mais bon. Je tentais de le faire pour qu'elle ne pense pas que tout était terminé, que rien ne pouvait arriver désormais. Non, c'était faux. Lorsqu'elle m'annonçait qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle, je grimaçais « Si tu penses que ça te fera du bien, va te reposer, ce que je fais moi quand je suis un peu comme toi, je me fais un thé, je m'allonge dans mon lit et je regarde des séries stupides. Tu devrais essayer. » Je lui souriais pour la rassurer, avant de passer une main dans mes cheveux, c'était quand même une étrange conversation que j'avais la, mais bon. Conversation étrange à soirée étrange.
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J’avais collé mes omoplates contre le mur, tenant comme je le pouvais contre ce mur. Nous nous regardions mutuellement, la rousse assise sur ce banc, moi, debout à l’opposé. Je l’écoutais parler et c’était un peu comme si elle essayait de consoler l’inconsolable. De toute manière, mes pleurs n’allaient jamais cesser tant que je n’avais pas obtenu ce que je voulais et ce que je voulais étaient les bras de Noah. Malgré tout ce qu’il m’avait fait, et tout ce qu’il s’était passé, il me manquait terriblement, sa vraie personnalité me manquait. Ce n’était pas le type imbus de sa personne, se pensant plus important que quiconque qui m’intéressait, loin de là… Mais l’homme doux, gentil, agréable et attentionné qui m’importait tant. C’était horrible d’avoir connu quelqu’un de cette manière et de voir qu’il avait changé du tout au tout…

Mes yeux ne cessaient de larmoyer mais restaient tout de même dans ceux de la rousse. Mes mains essuyaient machinalement les gouttes qui perlaient sur mes joues et il me semblait que cela n’allait jamais s’arrêter. Mon cœur se serrait à chaque fois que j’entendais une parole, à chaque fois que la rousse me répondait. Mes mains se crispèrent et j’en portais une des deux contre ma poitrine, comme pour soulager vainement la douleur qui s’exerçait dans ma poitrine. Même si j’avais l’esprit embrumé, j’écoutais cette fille parler et m’étonnais à lui donner raison par moment…  

« Je n'ai pas tout ce que je veux, et ce que j'ai eu, je l'ai obtenu parce que je me suis battue pour l'avoir. » Ces mots résonnaient comme une révélation pour moi, ils me firent réfléchir plus que n’importe quelles autres phrases. Il fallait que je me batte pour Noah, je savais que notre relation serait compliquée au moment où j’ai su que nous ne venions pas du même monde, mais il ne fallait pas que je baisse les bras à la moindre embuche. Mes larmes s’estompaient peu à peu, me reconcentrant sur la jeune femme. C’était décidé, j’allais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour retrouver le Noah que j’avais connu.

Finalement, elle me donna un certain conseil pour me réconforter et je savais que ça ne marcherait pas, mais c’était adorable de sa part de vouloir m’aider ainsi.
« Tu as surement raison… Je veux dire, tu sais, je ne te juge pas et d’ailleurs, tu es bien plus gentille que ce que j’imaginais… Enfin… Je ne m’attendais pas à ce qu’on se parle comme ça, là, ce soir. Noah m’a tellement fait mal… Il m’a insultée ouvertement après m’avoir jetée comme une moins que rien… Tout ça, ça m’a blessée et quand je repense à tout ce qu’il m’a dit, ça me donne forcément envie de pleurer mais… Tu m’as fait réaliser une chose, il faut pas que je me laisse abattre. »
Je regardais la rousse dans les yeux, d’une manière totalement sérieuse et sincère. Je n’étais pas forcément très forte psychologiquement mais cette fois, il fallait que je m’accroche si je voulais récupérer Noah, même si je devais payer les conséquences de cet engagement. « J’aime Noah plus que quiconque ne l’a jamais aimé… » Dis-je tout en replaçant quelques mèches de mes cheveux retombées devant mes yeux. « Merci… » Je me rendis soudain compte que je ne connaissais même pas son prénom et c’était assez frustrant étant donné que je voulais la remercier comme il se devait. « Excuse-moi, j’ai peut-être loupé une info… Comment tu t’appelles ? »  



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Je ne savais pas comment réagir auprès de cette fille, je ne savais pas ce qu'elle savait de ma relation avec Noah. Je ne savais quoi lui dire et sa détresse, sa tristesse me déstabilisait un petit peu. Je n'avais jamais eu affaire à une histoire comme cela auparavant et au fond de moi, je m'en voulais. Même si je n'y étais peut-être pour rien. Mais c'était moi que Noah avait embrassé durant cette soirée, c'est moi qu'il avait utilisé pour lui faire du mal à elle. Ce n'était pas une autre fille, c'était moi. Je ne savais même pas qui elle était depuis le début de la soirée, je n'avais pas eu vent de cette histoire et je me demandais si j'avais commis la seule chose que je ne voulais pas, finir dans le lit d'un homme en couple. Je n'en savais que trop rien et je ne lui demanderais pas, je ne voulais que Noah est d'ennuis et je ne voulais pas non plus de problèmes, j'en avais assez comme cela. Je me demandais aussi si elle connaissait Noah autant que je pouvais le connaître moi. Est-ce qu'elle ne se voilait pas la face ? Est-ce qu'elle avait conscience de la personne qu'il était ou est-ce qu'elle vivait avec un bandeau sur les yeux ? Je n'en savais que trop rien et je tentais de lui ouvrir les yeux pour qu'elle comprenne que la vie ce n'est pas les bisounours et qu'il ne fallait pas qu'elle se repose sur ses lauriers. “Tu sais, il ne faut pas te fier à ce que les gens disent, les rumeurs, tout ça. Il ne faut pas non plus se fier aux apparences, la preuve, tu viens de me dire que j'étais plus gentille que tu le pensais. Je ne suis qu'un dommage collatéral dans votre histoire. J'ai rien demandé.” J'étais peut-être un peu trop sèche, trop méchante mais je ne supportais pas que l'on juge les gens de la sorte et comment pouvait-elle savoir que j'étais méchante ? Je gardais mon regard dans le sien quand je l'entendais parler de Noah, du fait qu'elle l'avait aimé plus que personne. N'importe quoi. Je levais les yeux au ciel en soupirant. Je gardais mes remarques pour moi. Et je m contentais de lui répondre “Tu ne peux pas dire cela. Tu n'en sais rien. Tu ne sais pas si quelqu'un aime plus Noah que toi. Tu n'en sais rien, arrête de dire des sottises.” J'étais persuadée qu'elle allait s'imaginer des choses. Mais je m'en fichais, je ne voulais pas qu'elle se leurre,qu'elle imagine des choses fausses mais je m'amusais à les créer, j'étais vraiment devenue méchante et je ne supportais pas cela. 'is je me protégeais en quelques sortes. Mon visage était assez fermé jusqu'à ce qu'elle me demande mon prénom et un fin sourire se dressait sur mes lèvres tandis que je me mordillais la lèvre avant de ajouter “Je m'appelle Solveig, et toi tu es Amanda c'est ça ?” Je tentais de lui sourire encore pour lui montrer que je ne lui voulais pas de mal. Je n'étais pas là pour cela.
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Je l’écoutais parler et ses mots n’avaient pas l’air d’être tous aussi sincères que ceux que je pouvais avoir. Je voyais bien que quelque chose l’agaçait et que c’était certainement ma manière de voir les choses et l’obstination que j’avais à vouloir rattraper quelque chose de cette relation tumultueuse que j’avais avec Noah. En fait, j’apercevais une sorte de mécontentement dans ses paroles et j’avais tout bonnement l’impression qu’elle détestait le fait que je puisse aimer Noah. De plus elle était en train de me dire que je ne devais pas me fier aux apparences et pris comme preuve le fait que je ne la pensais pas aussi gentille que ce qu’elle n’était… Que voulait-elle dire par là ? Est-ce que Noah n’était qu’un imbécile, hypocrite et menteur ? J’avais l’impression qu’elle voulait me dire quelque chose et que tout cela n’allait pas dans notre sens, le sens du couple que nous formions avec le jeune homme. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir mais, sans l’interrompre, je la regardais et la laissais continuer, voyant bien qu’elle était quelque peu ébranlée par la situation.

Vint la phrase que je n’aurais peut-être pas du prononcer devant elle, le fait que j’aimais Noah plus que quiconque … Elle se braqua, soupirant et levant les yeux au ciel, comme si j’étais la pire des idiotes. Elle me dit par la suite que je ne devais pas dire ce genre de chose et que je ne pouvais pas savoir. Mais c’était elle qui ne pouvait pas savoir, c’était elle qui n’avait rien vu du regard qu’il me portait et de toutes les émotions qu’il avait fait passé dans ses yeux. Même si je savais que je l’énervais, j’avais également la conviction que le regard que j’avais obtenu de Noah n’avait rien d’anodin et que les mots qu’il m’avait dit durant nos soirées passées ensemble n’avaient rien d’éphémère et de léger. Je me tus, ne voulant pas provoquer le diable et continuais de regarder la jeune femme qui se présenta par la suite. Elle signifia qu’elle s’appelait Solveig et c’est à ce même moment que je vis apparaître sur son visage un mince sourire qui voulait certainement dire : « Je ne suis pas si méchante que ça. »
Ses réactions, sa manière de me parler, ses réponses froides et presque excédées, tout ce comportement était significatif et je savais qu’au fond de la jeune rousse devait se trouver un mélange de sentiments plus forts les uns que les autres. Après tout, peut-être qu’elle-même était amoureuse de Noah et ne supportait pas le fait qu’il puisse y avoir une autre fille en liste… Je pouvais me faire des tas d’illusions et des tas de films, je ne pouvais décemment pas savoir ce qui se tramait sous ces airs énervés et excédés.

Mes omoplates se décolèrent du mur et fermant mes yeux quelque peu pour les rouvrir la seconde d’après, je dis : « Oui c’est ça. Enchantée Solveig. » Je ne voulais pas semer de trouble ou quoi que ce soit d’autre alors je n’ajoutai rien à la conversation que nous venions d’avoir. Il valait mieux que j’évite cette fille, je ne voulais pas me mêler des affaires qui ne me regardaient pas et comme elle l’avait si bien dit, elle était un dommage collatéral. En somme, la victime de tout cela. Mais son petit jeu, je ne m’y prenais pas, il était bien trop évident qu’elle cherchait à cacher quelque chose.

Je me mis à la fixer quelque peu, les yeux légèrement humidifiés toujours et les lèvres fermées. « Je vais rentrer. Bonne soirée à toi. » Je me mis à me diriger vers la sortie du vestiaire et finis par sortir du théâtre district. Il fallait que j’aille me poser tranquillement dans ma chambre afin de réfléchir à tout ce qu’il venait de se produire… Solveig, Noah, Noah, Solveig… J’étais morte de jalousie au fond et j’aurais tellement préféré être à sa place… Je me mordillais l’intérieur des joues, tellement fort que la douleur me fit penser à autre chose. Cette situation était insoutenable pour moi, les larmes coulaient le long de mes joues encore une fois sur le chemin et des milliards de petites boules vinrent orner ma peau blême. Il faisait froid et je n’avais pas daigné prendre ma voiture… Noah était la seule personne qui comptait à mes yeux, bien que notre relation n’eut durée qu’un mois et des poussières, il était devenu tout pour moi, chaque paroles, chaque gestes qu’il avait eu envers moi m’avait fait vivre et espérer. A mes yeux il était l’homme idéal et je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi gentil et attentionné –Malgré un caractère bien trempé-.

Mais petit à petit mon esprit s’éclairait, s’il n’avait pas voulu que nous nous montrions en publique, peut-être que c’était justement parce qu’il entretenait une autre relation que la nôtre ? Cette simple idée me faisait froid dans le dos plus que le vent qui s’acharnait sur mes jambes. Puis même si notre relation fut courte, j’étais persuadée que Noah avait été sincère avec moi, en tout cas, j’osais l’espérer… Il ne pouvait pas parler d’enfant et de mariage sans qu’il y ait de véritables sentiments derrière tout cela…
A l’instant, je ne voulais qu’une chose : Reposer mon esprit le plus possible. Les fêtes de fin d’année approchaient à grand pas et j’allais bientôt rentrer en Norvège, c’était le meilleur moment pour moi de m’évader et de penser à autre chose. Noah viendrait après les vacances, et j’allais m’en soucier bien après tout cela… J’espérais tout de même au fond, qu’il daigne venir me parler, ou bien qu’un seul signe de sa personne me soit attribué… Afin que les choses soient enfin mises au clair…

HJ:


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