Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe temps ne guérit pas toujours les blessures [Torrey Penelope M. Evans]
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Le temps ne guérit pas toujours les blessures [Torrey Penelope M. Evans]

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Torrey Evans & Chloé Rowling
« Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. »


La journée avait été longue pour Chloé qui avait du enchaîner deux exposés dans la matinée, une préparation de dissertation au repas de midi et l'après midi ça avait été la course aux révisions pour un examen douloureux dans les jours à venir. Son cerveau ne suivait plus aujourd'hui il était temps pour elle de prendre un peu de repos.

La rouquine quitte la faculté à quinze heure quinze pétante et part chercher son cappuccino quotidien. Sans ça elle ne tiendrait pas une journée sans comater. Le cappuccino c'est sa drogue, sa lubie, son oxygène, elle en a besoin pour vivre et pour respirer correctement. Dire qu'il y a quelques années c'était les calmants sont booster. La comparaison entre les deux aujourd'hui n'est plus à faire. Tout deux était mauvais pour la santé mais l'un conduit très souvent à la mort alors que l'autre conduit généralement à un insomnie. Au choix le symptôme pathologique qu'elle préfère c'est encore l'insomnie. Après avoir prit sa boisson « énergisante » Mlle Rowling choisit la bibliothèque pour se poser deux minutes afin de donner quelques nouvelles à ses divers correspondant du monde entier. Pour cette tâche il lui fallut bien une heure et demi. Il faut dire que répondre à sept étudiants de divers horizons ça prend un temps fou et hors de questions de faire du copier-coller, ça elle se le refuse.
Bref après ce petit détour ce jolie brun de fille se dirige enfin vers Harvard Square ou elle a comme objectif ''les boutiques''. C'est une fille après tout. Dans un premier temps elle choisit une librairie ou elle finit par prendre trois romans puis un disquaire ou elle achète des CD de genres divers (house, jazz, reggae et un de pop) et enfin elle finit par craquer sur un ravissant petit gilet rose pastel qu'elle achètera en deux exemplaire. Maintenant rentrons.

La Dunster House en vu la belle se met enfin en tête de pouvoir se reposer. Il est six heure trente un peu passé et elle n'a qu'une envie c'est de se coucher. Sachant qu'Eugénie rentrera tard ce soir elle en profitera pour roupiller une petite heure avant de la voir débouler en trombe pour lui raconter sa journée de folie. Oui car avec Eugénie, toutes les journées sont « dingues ». Bref la clé dans la serrure de la porte la belle rousse s'empresse d'enlever quelques vêtement et d'aller se doucher dans la salle de bain commune de la maison. Heureusement pour elle, à cette heure-ci les filles ne s'y presse pas. Allez-y vers sept heure et sept un quart heure du soir et là vous êtes sur de faire la queue pendant trente bonne minutes. Se délectant de sa douche bien chaude Chloé se mit déjà à rêver de ce garçon ou plutôt de cet Homme dont elle rêvé si souvent ces dernières nuits. C'est intriguant à quel point les rêves peuvent être étrange surtout quand ils se répètent toutes les deux nuits.
Sortant de la salle de bain, une serviette dans les cheveux et une autre autour de la taille Chlo' se dirige dans le calme vers sa chambre quand elle entend les cris des autres étudiantes de la maison qui se pressent pour savoir qui sera la première à se doucher. Tout sourire elle les salue victorieuse car elle, elle a eut de l'eau chaude ce soir.

Posant alors sa main sur la poignée de porte, elle fait pression légèrement et entre avec un large sourire, se moquant gentillement de ses sister-dunster, quand son regard se pose sur Torrey Evans sa deuxième colocataire. Un instant elle évalue la situation. Torrey est là devant elle, assise, plongeant toute son attention sur cette boîte, et son contenus, des regards mélancoliques semblent se mêler à des sourires mitigé et la voilà qui tripote ce fameux collier qui avait auparavant intrigué Chloé. Deux alliances. Mais à qui appartiennent-elles ? Sans le vouloir Chloé lâcha la cliche de porte qui fit un bruit sourd et bruyant, en tout cas assez bruyant pour que Torrey plonge son regard dans celui de Chloé.
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Torrey&Chloé

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Les jours se ressemblent tous pour moi. Tous les matins je me lève, part pour courir un peu. Je reviens, va sous la douche à une heure si matinale qu’aucune fille n’estprésente dans la salle de bain des Dunster. Après quoi, je reviens dans la chambre que je partage avec Chloé et Eugénie et me prépare lentement pour les cours. Après ces derniers, je me rends au gymnase ou au terrain de Foot pour la pratique de l’équipe de cheerleading et deux fois par semaine j’ai du tutorat à donner à des élèves qui en ont vachement besoin. Les jours se ressemblent tous et je dois vous avouer que je trouve ma routine assez ennuyante. C’est un peu pourquoi d’ailleurs j’aime lorsqu’il y avait des fêtes d’organisées dans l’une des maisons. Comme ça, je peux oublier tout le reste et m’amuser avec les autres.

Au premier abord, je peux vous sembler soit très refermé et beaucoup trop studieuse ou alors, tout au contraire, je vous semble une fille sur d’elle, sexy, envoutante et inatteignable. Pour tout vous dire, je suis un bon mélange des deux et je fais paraitre ce que je veux bien faire paraitre. La raison est simple : je cache un passé difficile à tout le monde, même mes meilleures amies et c’était très dur à supporter. Je dois constamment me cacher, mentir et je déteste cela. Pourtant, je me vois mal parler de tout ça à qui que ce soit alors je continus dans cette roue infernale.

Aujourd’hui, une soirée comme les autres, j’étais rentré à notre chambre pour étudier un peu. C’était tranquille puisque Chloé et Eugénie n’étaient pas encore rentrées. Au bout d’une bonne heure à me perdre dans mes livres sur la constitution américaine, j’en avais marre et la tête voulait m’exploser. Je fermai donc mes livres et les posai sur mon bureau avant de m’étendre sur mon lit, le visage dans mon oreiller. Au bout de quelques minutes, manquant légèrement d’air, je me retournai sur le dos, fixant le plafond en silence. À ce moment là, je ne sais pas exactement pourquoi, mais je me perdis dans mes pensées et ma main glissa de sur le lit. Tombant sur le côté, elle balança et j’effleurai une boite sous mon lit. Cette boite, je savais exactement ce qu’elle contenait…

Je déglutis et tournai lentement la tête, comme s’il était là, à côté de moi et qu’il me regardait avec son sourire à vous fendre le cœur. Il me regardait et m’incitait à relire pour la millième fois ces lettres qu’il m’avait envoyées. Je fermai les yeux quelques secondes et finis par m’assoir, prenant la boite dans mes mains et la posant sur le lit devant moi. J’avais encore du temps avant que les filles n’arrivent, c’est bon, je pouvais en lire une ou deux au moins… Je retirai lentement le couvercle de la boite et le posai à côté de moi, le cœur serré. Prenant systématiquement la première lettre, je sortis la feuille de son enveloppe et la dépliai pour la lire. Je connaissais chaque mot, chaque tournure de phrase, chaque erreur par cœur. Je les avais lues et relues pour me les imprégner en tête. Jamais je n’oublierais Brandon, jamais.

Alors que j’étais plongé dans ma lecture, une main tenant la lettre et l’autre tenant les anneaux pendus à mon cou, j’entendis le bruit sec et grinçant de la porte de notre chambre. Relevant vivement la tête, je vis que Chloé se tenait là, une serviette autour du corps et qu’elle me regardait. Mon yeux se remplirent de larmes, je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi. Je ne voulais surtout pas qu’elle soit au courant de quoi que ce soit. « Qu’est-ce que tu fais? Ne regarde pas! » Je m’empressai de replier la lettre et de la mettre dans son enveloppe, mais en ce faisant, voulant aller trop rapidement, je déchirai la feuille devenue fragile avec les années en deux. Voyant ça, je m’arrêtai brusquement, posant une main sur ma bouche en laissant échapper un petit cri. « Non! Oh non…. » Je tentais vainement de recoller les morceaux en les approchant l’un de l’autre… J’étais stupide, pourquoi j’avais fais ça? Et qu’est-ce qu’elle faisait là ?



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Après que Torrey est remarqué la présence de la troisième année, les deux jeunes femmes semblaient ressentir comme de la panique. « Qu’est-ce que tu fais? Ne regarde pas! » A ces mots Chloé ne pouvait que se sentir plus gênée de la situation. Qu'avait-elle fait de mal ? Avait-elle brisé un moment intime, ou bien s'était-elle introduit au mauvais endroit ou mauvais moment ? Ca en avait l'air en tout cas. « Oh ! euh~ je... » Dans la précipitation du moment Torrey semblait vouloir protéger son trésor des yeux curieux de Chlo' qui était l'intrus dans ce « rendez-vous intime » mais son geste fut maladroit et elle arracha en deux le papier tant aimée. D'instinct les deux jeunes femmes eurent le même réflexe et portèrent leur mains à leur lèvres pour encore marquer davantage la catastrophe de la situation.« Non! Oh non…. ». A ces quelques mots presque inaudible Chloé se sentit davantage coupable. Certes elle n'était pas celle qui avait directement arraché le vieux papier mais indirectement c'était comme si elle l'avait fait.

Dans cette situation Chlo' eut le réflexe de reculer et son instinct lui dicté de sortir de la pièce. Empoignant la poignée de porte elle commençait à fermé derrière elle la seule issue de la chambre, jusqu'à ce qu'elle se rétracte et décide de s'enfermer elle et Torrey dans leur propre chambre. Guidée par sentiment elle alla à toute enjambée jusqu'à son sac de cour et en sortit un ruban adhésif puis tout aussi rapidement elle rejoint Torrey prêt de son lit et s'agenouilla devant elle, posant alors l'adhésif sur les cuisses de sa colocataire et ses mains sur les genoux de la brunette. « Je sais qu'un bout d'adhésif ne pourra pas réparer ce que représente ce papier pour toi mais, c'est tout ce que j'ai ! » finit-elle par dire dans un élan de dépit. Puis d'intuition elle alla poser ses mains un peu plus loin jusqu'à toucher les mains de la présidente des Dunster. « Excuse moi, j'aurais du... enfin sans moi ça ne serait pas arrivée ! ». Dans son cœur elle voulait s'excuser et elle venait de le faire mais sa tête elle lui disait tout le contraire. Comment aurait-elle pu savoir que Torrey avait rejoins leur chambre si tôt et qu'elle ouvrirait cette boîte qu'elle cache précieusement ?

Chloé se manifesta une troisième fois, comme pour obtenir une réponse de la part de sa colocataire. « Est ce tu veux que je la recolle pour toi ou que... » n'obtenant toujours pas satisfaction Chloé fit pression de ses mains, sur celle de sa camarade « … Torrey s'il te plaît répond moi au moins, dit quelque chose ! Je suis désolé, encore une fois je suis désolé mais s'il te plaît regarde moi, hurle moi dessus ou frappe moi s'y t'en as envie mais par pitié fait quelque chose ». La situation la gênée de plus en plus. L'étudiante se sentait davantage mal à l'aise avec son interlocutrice qu'elle ne se sentait d'ordinaire. « C'est pas de ma faute, je ne pensais pas que tu rentrerais aussi tôt, si j'avais su j'aurais frappé où... »Ou Rien, de toute façon qu'aurait-elle pu faire de plus. Aucune des deux n'avaient l'habitude de revenir aussi tôt des cours.

Se sentant gênée de la situation Chloé se releve enfin. Ses jambes commençaient à la faire souffrir et le fait qu'elle se tienne là presque nue devant Torrey la gênée énormément. Mais vu l'heure qui l'était il était impossible pour Chloé de retourner à la douche pour s'habiller car à cette heure-ci c'était les emboutellage garantit. Non. Non seulement elle se sentait gênée de toutes cette situation, et de la ''relation'' qu'elle entretient d'ordinaire avec Torrey mais là elle allait devoir passer outre tout ça et se mettre à nue devant elle. * Cette journée ne pouvait pas être pire finalement. * se mit à penser la rouquine.
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Stupide. Le mot était faible. Qu’est-ce qui m’avait prit de m’emporter comme ça, de vouloir tout ranger si précipitamment? De là où elle était, elle ne pouvait pas voir de toute manière! C’était complètement ridicule et les larmes me montaient aux yeux très rapidement, me brouillant la vision. Chloé entama un pas pour sortir de la chambre et fini par entrer en fermant la porte derrière elle. Étrangement, j’étais contente de ne pas me retrouver seule. Pourtant, je savais qu’il aurait été préférable qu’elle sorte avant que les choses n’empirent.

En moins de deux, elle se retrouva agenouillée près de moi et je ne savais pas quoi faire. J’étais assise en tailleur, les jambes croisées et la lettre dans les mains –enfin, un morceau dans chacune d’elle-. Chloé posa du ruban adhésif sur mes jambes et sa main sur ma cuisse. « Je sais qu'un bout d'adhésif ne pourra pas réparer ce que représente ce papier pour toi mais, c'est tout ce que j'ai ! » Je ne bronchais pas, continuant de pleurer bêtement. Je ne voulais pas de sa pitié, mais en même temps, j’appréciais son aide. Se sentait-elle coupable? Sa main remonta à la mienne et mes yeux glissèrent jusque là, regardant nos deux mains fixement. « Excuse moi, j'aurais du... enfin sans moi ça ne serait pas arrivée ! » Mes yeux quittèrent nos mains pour se poser sur elle. Je voulu ouvrir la bouche, mais c’était comme si mes lèvres étaient collées l’une contre l’autre.

Visiblement, elle ne se laissait pas abattre très facilement, puisqu’elle me posa de nouveau une question. « Est ce tu veux que je la recolle pour toi ou que... » Qui ne l’arrêtait donc? Je ne voulais pas qu’elle le fasse pour moi, j’étais simplement incapable de faire quoi que ce soit pour le moment. Je regardais à nouveau la lettre, comme si je ne comprenais pas la situation, comme si elle me parlait dans une langue qui m’était totalement étrangère. Elle pressa mes mains et j’entrouvris la bouche. « … Torrey s'il te plaît répond moi au moins, dit quelque chose ! Je suis désolé, encore une fois je suis désolé mais s'il te plaît regarde moi, hurle moi dessus ou frappe moi s'y t'en as envie mais par pitié fait quelque chose » Toujours rien. Putin, qu’allait-il me falloir pour réussir à parler? J’avais l’impression de manquer d’air, d’étouffer… « C'est pas de ma faute, je ne pensais pas que tu rentrerais aussi tôt, si j'avais su j'aurais frappé où... »

J’aurais aimé lui dire que je ne lui en voulais pas vraiment. C’était sa chambre à elle aussi après tout. Je lui avais crié dessus par simple effet de surprise et par protection pour ces lettres qui étaient mon trésor, tout ce qu’il me restait de Brandon ou presque… Chloé fini par se relever et ma tête suivit son mouvement. Je la fixais et j’avais la bouche à demi ouverte. Allez Torrey, parle.« Je… Je suis désolé… » Ma voix s’étrangla et je me remis à sangloter, tenant la lettre à distance pour ne pas la mouiller de mes larmes et la détruire d’avantage. « Merci pour le ruban… » Je reniflais, mais mes sanglots s’intensifièrent. Une gamine de trois ans n’aurait pas fait pire si on lui avait annoncé que sa poupée favorite avait brûlé.

C’est à travers mes larmes et mes gémissements tout à fait ridicules, que je pris quelques morceaux de ce ruban pour recoller les deux parties de la lettre ensemble. Rapidement, je relu les quelques lignes qui avaient été séparées et me rendit compte qu’on ne pouvait plus vraiment lire ce qu’elles disaient. Même avec l’adhésif, jamais plus je ne pourrais lire entièrement cette première lettre de Brandon. La remettant lentement dans son enveloppe, je la posais sur mon lit et me levai finalement pour me moucher. Je fis ensuite face à Chloé pour me rendre compte qu’elle était en serviette de bain. « Oh pardon! Tu… voudrais t’habiller? » J’essuyais lentement mes larmes avec un mouchoir, hoquetant encore un peu, debout à la regarder.


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Depuis l'intervention de Chloé, Torrey n'avait pas cessé de pleurer. La voir ainsi désarmée fendait le cœur de la belle rousse qui s'était résignée à ne pas essayer d'essuyer les larmes de la brunette, sous peine de la froisser. Par expérience elle savait qu'il ne valait mieux pas retenir ses larmes mais plutôt se laisser aller car comme on le dit si bien « pleurer nous fait du bien ». Certes les larmes soulage mais elles peuvent parfois faire mal sans qu'on le veuille. Elles raniment des mauvais souvenirs qu'on aimerait parfois effacer mais le temps et la douleur ne nous permet pas d'oublier.

Dans ses gestes elle se souvenait de moment douloureux qu'elle avait du passé. Le fait qu'on l'ait utilisé deux ou trois fois à mauvais escient et dont elle avait pâtis ensuite et dont elle pâtissait encore maintenant. Le fait d'avoir était trompé et maltraité par des gens qu'elle croyait être des amis. Bref sa scolarité avait été une succession de mauvais moment dont elle se serait bien passé et pourtant c'était grâce à ça qu'elle était ce qu'elle est aujourd'hui : une femme plus forte et plus solide. Néanmoins elle a apprit à ses dépends que des mauvais choix, des mauvaises actions pouvaient entraîner des mauvaises solutions. Du coup, Chloé fait plus attention à ce qu'elle fait et ce qu'elle dit autour d'elle, au risque d'en souffrir elle aussi. Ce qui se passe sous c'est yeux est très clairement douloureux pour Torrey et Chloé le sait, le ressent. Il n'y avait alors pas besoin de mot pour que Chloé sache qu'elle ne devait en rien s'imiçer dans la vie passée de la jeune femme et pourtant elle en avait envie. Non pas par curiosité mais juste pour arrêter de s'interroger et de faire souffrir celle qu'elle apprécié malgré tout, Torrey.

Se relevant après s'être excusé mainte et mainte fois, Chloé jugea qu'elle n'avait plus mot à rajouter et espéra secrètement que Torrey ne la flaquerait pas dehors, comme Chlo' l'aurait fait si Torrey avait été à sa place ou si tout simplement elle avait été sa sœur. Car comme on le sait, on n'agit pas pareil avec sa famille qu'avec ses amis et encore moins fasse à des étranger. « Je… Je suis désolé… »Ces quelques mots avaient suffit à la rouquine pour que toute la tension qu'elle venait d'accumuler s'envole sur le champs. Pardonné, elle était pardonné. Si cette scène avait été tiré d'un manga vous auriez vu une petit Chloé (shibi) soupirer bruyamment de soulagement. Mais la vie est faite autrement et c'est intérieurement que Chloé exprima cette ''satisfaction''. Néanmoins un regard de compation se posa sur la sangloteuse (XD) et Chloé se décide alors à rejoindre sa partie de chambre quand elle vit Torrey prendre quelques bouts de ruban adhésif.

« Merci pour le ruban… ». Le dos tourné Chloé sourie du coin des lèvres. Ça l'a rassuré que cette attention est pu faire ''plaisir'' à Torrey. A présent la belle se décida à se changer. Non pas que la tenue décontracté et presque nue, dans laquelle elle se trouvait, la dérangée mais... ce n'était pas convenable de sa part de rester ainsi alors qu'il y avait quelqu'un dans la chambre avec elle. Elle allait devoir se changer mais comment ? Torrey étant présente ça l'a gênée un peu de se mettre nue devant elle, bien qu'elle soit une fille. « Oh pardon! Tu… voudrais t’habiller? » Rapidement Chloé se retourna. Elle passa sa mains sur sa nuque pour sa la frotter en signe du fait qu'elle était gênée et acquiesça. « Oui j'aimerais... est-ce que tu pourrais juste te tourner histoire que... enfin tu vois » pinçant ses lèvres Chlo' quêtait un signe de la brunette quand tout à coup la rouquine alla prendre dans ses bras son aînée. Enfouissant son visage dans les cheveux de Torrey, Chloé voulait comme l’apaisait. Cette crise de larme l'avait effrayé et attristé et elle savait qu'une embrassade faisait parfois du bien. Chlo' aurait bien voulus dire quelque chose sur le moment mais rien ne lui vint à l'esprit, alors elle se dégagea de son étreinte posa ses mains des deux côtés de la tête de la présidente des Dunster et de ses pousse elle dégagea quelques larmes qui restaient. « Je connais un super libraire, en ville, qui répare des livres de temps à autres si tu veux je pourrait lui déposer ta lettre pour qu'il te la remette en état, ou du moins qu'il essaie ».

D'un pas sur Chloé avança vers le papier en question et le saisis sans même y jeter un coup d'oeil. « je crois qu'un trésor comme celui là devrait au moins ravoir une chance, tu ne pense pas ? » finit-elle par dire avec un petit sourire de compation. Puis finalement son regard revint se poser sur les alliances. « Je sais que ça ne se fait pas mais... si je ne te le demande pas maintenant j'ai peur de le faire un autre jour et... je ne voudrais pas te brusquer encore une fois alors... » Chloé s'approcha de Torrey, lui sourit et saisit les alliances du bout de ses doigts « Ces alliances... elles ont un rapport avec ces lettres et cette boîte que tu cache à l’abri des regards ? » Peut-être avait-elle une fois encore manqué de tact mais si l'abcès n'était pas percé comment pouvait-elle continuer à la regarder en face ? « Je sais que ça ne me regarde pas mais... c'est qu'elles m'intriguent et je ne voudrais pas t'ennuyer davantage à cause de ma manie de mettre mon nez partout ». Enfin la rouquine secoua la tête, elle se rendait bien compte qu'elle allait trop loin cette fois, mais si elle ne posait pas la question maintenant, elle finirait par la reposer plus tard.
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Thanksalot


J’avais cessé de pleurer, c’était déjà un bon bout de chemin de fait. Je me sentais tellement mal. J’avais été faible sur ce coup là, c’est peu de le dire. Enfin, j’avais honte quoi. J’étais supposé être forte, être la présidente de cette maison et garder la tête haute quoi qu’il arrive. Pas fondre en larme devant ma colocataire de chambre comme un enfant désemparé. Quoi qu’il en soit, elle semblait mal à l’aise et je ressenti la même chose ne me rendant compte qu’elle était encore vêtue d’une simple serviette et qu’elle aimerait sûrement s’habiller un peu. Lorsque je lui demandai si elle voulait le faire, elle se retourna et se caressa la nuque, visiblement mal. Je détournai le regard instantanément. « Oui j'aimerais... est-ce que tu pourrais juste te tourner histoire que... enfin tu vois » « Oui, oui! Pardon… » Je posai les yeux au sol, me tournant de trois-quarts pour ne pas la voir. Avant même que je n’ai le temps de dire ouf, Chloé se retrouvait sur moi et m’étreignait comme si nous étions de vieilles amies. Elle me serrait très fort contre elle et je restais de marbre, les bras pendant le long du corps. Puis, alors qu’elle enfouissait sa tête dans mon cou, je finis par remonter les mains sur ses épaules et me remis à pleurer. « Merci Chloé… » Voilà tout ce que je trouvai à dire avant qu’elle ne cesse de m’enlacer pour me regarder, les mains sur mes tempes avant d’essuyer mes nouvelles larmes de ses pouces. « Je connais un super libraire, en ville, qui répare des livres de temps à autres si tu veux je pourrais lui déposer ta lettre pour qu'il te la remette en état, ou du moins qu'il essaie ».

À ce moment là, je devais avoir un semblant d’étoile dans les yeux. J’avais soudainement espoir. Espoir qu’on réussisse à réparer cette lettre, la première d’une longue série, envoyée par Brandon. J’esquissai un sourire que je perdis rapidement. Chloé se retourna et, spontanément, elle saisit la lettre comme si de rien était. Mon cœur arrêta de battre avant de se mettre à cogner dur dans ma poitrine. « Je crois qu'un trésor comme celui là devrait au moins ravoir une chance, tu ne pense pas ? » Je la regardais sans rien dire, la bouche entre-ouverte. Touchait-elle vraiment ma lettre comme si de rien était là? Je voulais répliquer, lui prendre la lettre, faire quelque chose, mais j’étais coincé, stupéfaite. En un instant seulement, elle était passée du malaise à l’aisance. Elle n’osait pas me parler et là elle touchait à mes affaires comme si je lui en avais donné la permission! « Je sais que ça ne se fait pas mais... si je ne te le demande pas maintenant j'ai peur de le faire un autre jour et... je ne voudrais pas te brusquer encore une fois alors... » Ses paroles me ramenèrent à la réalité. Je suivis son regard et me rendis compte qu’elle fixait les alliances dans mon cou, elles étaient très visible puisque j’avais joué avec. Normalement, je les cachais dans mon chandail, mais là, on les voyait parfaitement. Elle s’approcha et j’eu un mouvement de recul à peine perceptible avant qu’elle ne prenne les anneaux. Je déglutis et relevai la tête vers elle. « Ces alliances... elles ont un rapport avec ces lettres et cette boîte que tu cache à l’abri des regards ? »

Elle n’avait pas le droit de me poser ce genre de question. Je n’avais pas envie de répondre. Non, bien loin de là même. J’avais plutôt envie d’hurler. De m’enfuir. Non mieux, de la pousser à partir, l’intimer de me laisser seule avec mes souvenirs. Je ne voulais pas partager tout ça avec elle. Aussi gentille soit-elle. Personne ne savait et personne ne devait savoir. « Je sais que ça ne me regarde pas mais... c'est qu'elles m'intriguent et je ne voudrais pas t'ennuyer davantage à cause de ma manie de mettre mon nez partout ». Elle secoua la tête et je reculai à nouveau, plus clairement cette fois, lui faisant lâcher les anneaux. J’avais le regard plongé sur elle, les sourcils tellement froncé que j’en avais mal à la tête et le cœur qui voulait m’exploser. Je pris les bijoux dans ma main et les serrai très fort en fermant les yeux –toujours froncés- un moment, respirant profondément et les rouvrant pour évaluer Chloé du regard. « En effet, ça ne se fait pas. » J’avais été assez sec et directe, mais c’était tout ce dont j’étais capable présentement. Mes émotions jouaient à la montagne russe et j’avais mal au cœur, comme si j’allais vomir.

Je le savais très bien pourtant, si je ne lui répondais pas maintenant, elle en redemanderait toujours. Ce n’était pas la première fois qu’elle tombait sur moi avec ces lettres ou alors qu’elle voyait ma chaine. Elle voudrait savoir et un jour ou l’autre j’aurais à lui dire. Mais lui révéler ça équivalait à lui révéler ma plus grande faiblesse. Un violent haut le cœur me prit et je déglutis bruyamment comme pour ravaler un truc qui serait remonté. « Oui, ces anneaux on un rapport avec ces lettres…. Satisfaite? » Je savais que ce ne serait pas suffisant. Elle voudrait des explications. Elle se demanderait bien si je ne conservais pas simplement les vieilles alliances de mes parents ainsi que des lettres qu’ils se seraient échangé. Ou bien elle voudrait connaitre le contenu de ces dites lettres. Je serrai les dents, j’avais vraiment envie qu’elle parte maintenant, mais, encore une fois, je ne pouvais pas la mettre dehors de sa propre chambre. Je fis un mouvement pour passer à côté d’elle, mais elle tenait toujours ma lettre dans sa main. Je la lui repris la main tremblante et la contournai pour retourner sur mon lit, ne posant plus mon regard sur elle.

« Ces lettres sont très importantes pour moi et une de ses alliances devrait être à mon doigt. » J’en avais trop dit. Merde. Je soupirai et serrait à nouveau les dents. J’aurais du me la fermer. Je secouais lentement la tête de gauche à droite. Allait-elle arrêter de me regarder comme ça? N’allait-elle pas s’habiller et faire ses petites choses de son côté?



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Un petit câlin, quelques mots échangés et voilà que la situation se calme. Ou plutôt voilà que Torrey se calme enfin, dans un remerciement, pour Chloé, qui avait l'air sincère.
Néanmoins ce qui allez suivre Chloé ne l'avait même pas imaginé. Après avoir lâché Torrey pour joindre à la fois ses mots et ses actes, la belle rousse alla prendre en mains la lettre qui avait tantôt déchirée en deux. Posant alors ses yeux sur la brunette, Chloé sentit comme un nouveau malaise dans le comportement de Torrey . Se sentait-elle mal ? Chloé ne savait que faire dans l'instant alors elle décida de s'approcher de la présidente afin d'accentuer son geste et peut-être ainsi percevoir plus aisément ce qui gêné son interlocutrice.

Avec toutes ces question Mlle Rowling avait conscience de se mêler de ce qui ne la regarder pas et s'en sentait quelques peu gênée mais après tout il fallait bien qu'elle intègre une part de lumière dans toutes ces questions. Torrey devait sûrement le comprendre puisqu'elle avait entretenu un sacré mystère depuis la première fois ou Chloé lui en avait touché un mot et depuis un sentiment bizarre c'était imposé entre elle, je parlerai même d'un fossé entre elle et Chlo' s'en sentait désolé mais aussi elle se sentait désœuvré par une telle ambiance dans la chambret. Bien sûr Chloé n’oubliai pas que la curiosité avait ses limites et qu'elle ne devait être franchis. Mais il fallait l'excuser car grandir dans une famille de sept enfants qui sont aussi proche les uns des autres ça pouvait en partie excuser et se comprendre que la curiosité de la belle avait fleuris en même temps qu'elle. Chez les Rowling ont partage tout. Certes chacun à ses petit secret mais dès qu'un d'entre eux va mal ou agit bizarrement c'est tout les « 7 à la maison » qui ra-boule dans la chambre pour un câlin collectif et pour aider du mieux qu'ils le pouvaient, le pauvre être désarmé par une situation quelconque.

Alors quand Chloé se mit à toucher les anneaux et à en demander la signification Torrey recula assez loin pour que la rouquine perde le contact avec les objets en question. A ce moment là précis elle comprit que le malaise entre les deux jeunes femmes venaient de se creuser une nouvelle fois alors qu'il venait de faire un bon en avant vers la fameuse ''réconciliation'' t'en souhaité par Chloé. Puis quand l'étudiante replonge son regard dans celui de sa comparse pour en tiré le pourquoi de ce revirement de situation elle en fut pas bouleverser je n'irais jusque là mais retournée serait le mot le plus approprié. « En effet, ça ne se fait pas. » finit par répondre Torrey en guise de réponse. Chloé se raidis subitement sentant que la belle brune sortait peu à peu de ses gonds. Aurait-il fallut mieux qu'elle ne touche pas aux anneaux et/ou à la lettre qu'elle conservait tout deux comme des trésors plus précieux que sa propre vie ? « Oui, ces anneaux on un rapport avec ces lettres…. Satisfaite? » Ouah Torrey se transforme en bouledogue. Surprise par la conjoncture de la situation Chloé alla se caler contre un des bureaux de la chambre et prit un regard surpris. « Attends Torrey je ne voulais pas que tu le prenne aussi mal, je vou... » mais elle nu plus le temps de dire quoi que ce soit que Torrey lui arracha des mains la lettre en question et passa à côté d'elle pour aller se loger sur son lit. A présent Chloé ne savait plus que dire, ni comment se comporter avec elle. Elle n'avait qu'un souhait, qu'Eugénie se dépêche de rentrer dans les secondes qui suivaient et qu'ainsi la situation tendu qu'elles vivaient cesse d'un coup. Mais il ne fallait pas rêver Eugénie était de celles qui rentré tard d'ordinaire. « Ces lettres sont très importantes pour moi et une de ses alliances devrait être à mon doigt. ». Chlo' se mit alors à toiser du regard son interlocutrice. Elle comprenait tout maintenant. Il ne fallait pas lui faire un dessin pour qu'elle comprenne que Torrey aurait dû se marier ou était marié, par le passé mais qu'un incident malheureux avait fait qu'elle était séparée à tout jamais de cet homme qui aurait du partager sa vie. Enlevant la serviette autour de ses cheveux Chloé vint à loger sa tête au creux de ses mains, comprenant ainsi qu'elle aurait mieux fait de se la fermer pendant tout ce temps au lieu de faire davantage souffrir sa camarade de chambre. Normal que la belle brune soit aussi désagréable tout d'un coup.

« Je ne suis navrée, vraiment ! Je ne pouvais pas me douter que ces alliances et ces lettres cacher un si lourd secret ». Chloé se risqua une nouvelle fois à s'approcher de Torrey et s’essaya à terre, sur ses genoux, en fasse de sa présidente. « Je suis impardonnable excuse moi, j'aurai du être plus conciliante et plus en retrait de cette histoire. D'accord je ne pouvais pas me douter de ce qui te faisait souffrir mais ce n'est pas une excuse... » Se levant une nouvelle fois, la rousse alla jusqu'à son sac sortit un bout de papier, un stylo et son téléphone. De là ou elle était elle écrit un quelque chose sur ce bout de feuille qu'elle porta et posa sur les genoux de Torrey. « C'est le nom et l'adresse du libraire dont je t'ai parlé tout à l'heure. Il vaut mieux que tu y aille par toi même. Je n'ai plus à toucher à tes trésors et à tes souvenirs. Dorénavant je... je ne t'embêterai plus avec cette histoire. »

Puis elle soupira longuement et bruyamment, roula des yeux en se punissant de son gros défauts et alla jusqu'à son lit ou elle se faufila sous la couverture pour y enfiler sous-vêtement et pantalon. Ceci fait la belle alla jusqu'à son armoire pour y attraper un débardeur et un chemisier ainsi qu'un gilet. Chloé alla jusqu'à la fenêtre pour y enfiler son tas de fringue et tourna le dos à Torrey « Je n'ai aucune excuse pour ce que je viens de faire, aujourd'hui et ces derniers jours ci ce n'est que... [petit rire]quand tu viens d'une famille de sept enfants, comme moi, tu as tendance à vouloir materner tout le monde, particulièrement ceux que tu apprécie, jusqu'à en oublier les limites à ne pas franchir ainsi que d'oublier qu'ils ne sont pas ta famille. Chez moi, on s'écoute, on se confie beaucoup. On aide et conseille ceux qui vont mal, on se câline le temps qu'il faut et on règle le problème à sept et non tout seul. J'ai grandis pendant vingt ans avec ce système bien rodé. Et j'en oublie parfois que mes amis et ceux qui compte pour moi ne sont pas ma famille ! » Tout se discours fut éreintant pour les nerfs de la belle qui avait versé une larmes ou deux entre chaque phrase. Cette année Justin avait rejoins le reste de la fratrie à Harvard mais jamais ils n'avaient été aussi distant les uns envers les autres et pourtant ils partageaient tous la même université. C'était finit les grandes étreintes familiales, les bonjours aux réveils, les appelles quotidien pour prendre des nouvelles. Tous étant à Harvard ils avaient cru juger que s'ils voulaient se voir il n'avait qu'à se donner rendez vous quelques part. Mais c'est moment ce faisait bien rare pour la petite adoptée de la famille qui se languissait de ses frères et sœurs à présent. « Je comprendrai que tu veuille changer de chambre après ça alors... » Chloé fit fasse à sa camarade et fit un sourire en coin après s'être vite repris par ce qu'après tout la seule victime ici c'est Torrey. « … demain, je demanderai à changer de chambre avec une autre Dunster, tu sera plus tranquille et là au moins aucune de tes deux camarades de chambre ne connaîtra ton secret ! » finit-elle par dire avec un large sourire.
Ça l'embêtait de devoir quitté cette chambre par ce qu'au fond elle n'en avait pas envie et bien que Torrey lui en voulait, Chloé elle, elle l'apprécié bien plus qu'elle ne savait lui montrer et lui dire.

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Le malaise s’installa de nouveau entre nous comme une lourde couverture avant d’aller se coucher. Seulement là, ce n’était pas du tout le moment de dormir et ce poids était étouffant. Elle retira sa serviette de sur sa tête et je la regardai du coin de l’œil enfouir son visage entre ses mains. Merde… J’avais peut-être été un peu trop directe avec elle? N’empêche, j’étais contrarié et elle devait comprendre qu’elle posait trop de question. « Je ne suis navrée, vraiment ! Je ne pouvais pas me douter que ces alliances et ces lettres cacher un si lourd secret » Elle s’approcha de mon lit et s’assit par terre. Je me retournai à peine vers elle. Je n’aimais pas l’idée qu’elle connaissait maintenant une partie de mon secret. Enfin, elle savait que j’avais un lourd passé et c’était déjà largement plus que ce que même ma meilleure amie savait… Je fermai brièvement les yeux alors qu’elle reprenait la parole. « Je suis impardonnable excuse moi, j'aurai du être plus conciliante et plus en retrait de cette histoire. D'accord je ne pouvais pas me douter de ce qui te faisait souffrir mais ce n'est pas une excuse... » Je n’aimais pas particulièrement la voir culpabilisé ainsi, mais c’était tout de même bon de voir qu’elle s’en voulait et qu’elle reconnaissait ses tords. Sûrement qu’elle cesserait de me poser des questions à l’avenir se qui détendrait largement l’atmosphère ici. Elle se leva et se rendit à ce qui semblait être son sac pour en sortir un papier et un crayon. Je la suivis discrètement du regard, ma curiosité ayant prit le dessus. Elle revint vers moi alors je me retournai vivement pour qu’elle ne voit pas que je la regardais et posa son papier sur mes genoux lequel je regardai immédiatement, le touchant du bout des doigts et lisant ce qui était inscrit dessus. « C'est le nom et l'adresse du libraire dont je t'ai parlé tout à l'heure. Il vaut mieux que tu y aille par toi même. Je n'ai plus à toucher à tes trésors et à tes souvenirs. Dorénavant je... je ne t'embêterai plus avec cette histoire. » Je levai lentement la tête vers elle et murmurai un léger « Merci... » Avant de prendre le papier pour de bon dans ma main.

Je le regardais bêtement pendant que Chloé se rhabillait sous sa couverture. Je ne la regardais pas, par respect, mais aussi parce que ça ne m’intéressait pas, mais je l’entendais bouger et tout. Les yeux rivés sur le bout de papier, j’avais repris espoir. Quelqu’un pourrait sûrement réparer cette lettre de Brandon. En espérant que le ruban adhésif que j’avais mis ne ruine rien! Alors que je me relevais pour mettre le papier dans mon portefeuille, je vis que ma comparse de chambre était face à la fenêtre et qu’elle avait terminé d’enfiler ses vêtements. Devant une fenêtre, c’était tout de même une drôle d’idée pour une fille qui s’était caché sous les couvertures pour le reste de peur que sa seule colocataire ne la voit. Maintenant, n’importe qui qui passait par là pouvait la reluquer à sa guise. Enfin bref. « Je n'ai aucune excuse pour ce que je viens de faire, aujourd'hui et ces derniers jours ci ce n'est que... [petit rire] quand tu viens d'une famille de sept enfants, comme moi, tu as tendance à vouloir materner tout le monde, particulièrement ceux que tu apprécie, jusqu'à en oublier les limites à ne pas franchir ainsi que d'oublier qu'ils ne sont pas ta famille. Chez moi, on s'écoute, on se confie beaucoup. On aide et conseille ceux qui vont mal, on se câline le temps qu'il faut et on règle le problème à sept et non tout seul. J'ai grandis pendant vingt ans avec ce système bien rodé. Et j'en oublie parfois que mes amis et ceux qui comptent pour moi ne sont pas ma famille ! » Mes gestes étaient d’une lenteur épouvantable et j’avais encore mon portefeuille dans les mains lorsqu’elle finit de parler. Je me sentais mal tout à coup. Vraiment mal même. Elle sanglotait légèrement au travers de ses paroles et je compris que sa famille lui manquait énormément. Certes la plupart d’eux était ici à Harvard –voir même tous- et deux d’entre eux était même chez les Dunster avec nous, mais même avec tout ça, c’était clairement différent d’autrefois. Je me surpris même à être légèrement jalouse. Non pas de sa famille qui lui manquait, mais plutôt du genre de fraternité qu’ils avaient et leur façon de tout régler. Chez moi ce n’était pas comme ça, pas du tout. Je croisai les bras autour de ma poitrine, j’avais l’impression qu’il y avait un vent froid dans la chambre.

« Je comprendrai que tu veuille changer de chambre après ça alors... » Je relevai la tête rapidement vers elle. Pourquoi je voudrais changer de chambre? Elle se retourna avec un petit sourire. Était-ce un jeu? Ou alors une blague –de mauvais goût- ? « … demain, je demanderai à changer de chambre avec une autre Dunster, tu sera plus tranquille et là au moins aucune de tes deux camarades de chambre ne connaîtra ton secret ! » Son sourire s’élargit alors que je perdais le mien et que mes sourcils se fronçaient. Quel était le réel but de tout ça? À quoi bon changer de chambre, où qu’elle soit, elle savait maintenant et elle n’oublierait sûrement jamais. J’avançais jusqu’à elle, posant mes mains sur ses deux épaules et plantant mon regard dans le sien. « Chloé… Je n’ai pas envie que tu changes de chambre. C’est chez toi ici, c’est chez nous… » Je ne savais pas vraiment quoi dire ni même comment l’exprimer. Mes idées étaient pêle-mêle et légèrement embrouillées. J’avais été triste, puis soulagé, puis fâché et à nouveau triste avant d’être présentement dans un état que je ne pouvais décrire. Je soupirai, baissant un peu la tête. « Écoute, c’est vrai que tu n’aurais pas du me poser toutes ces questions, mais en revanche, je n’aurais pas du tenter de te cacher tout ça durant tout ce temps… » Je laissai une de mes mains retomber le long de mon corps alors que l’autre glissait vers la main de ma petite Dunster pour l’attirer avec moi vers le lit le plus près, soit le sien. Nous nous sommes assises et je me suis de nouveau retourner vers elle. « Pour tout dire, personne ici n’est au courant… Personne, pas même Apple ou Lara, mes meilleures amies…. J’ai gardé ce secret bien enfouie durant les trois dernières années et je dois admettre que ça commence à être lourd… » Je tournai la tête pour regarder par la fenêtre un moment, mon regard se perdant dans le gris du ciel à l’extérieur. « Au fond, c’est soulageant d’en parler… un peu. » Je la regardai de nouveau avec un petit sourire. « Que dirais-tu d’un chocolat chaud et d’une longue histoire? »

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Le temps ne guérit pas toujours les blessures [Torrey Penelope M. Evans] F33b4110
Les choses furent dites et Torrey ainsi que Chloé se sentait mal en la présence de l'autre. En même temps la rouquine avait tout fait pour que ce sentiment de mal être s'accentue avec le temps, bien que ce soit contre son grès.

Chlo' propose même à son colocataire de changer de chambre pour lui éviter quel ne se sente de nouveau mal à l'aise depuis qu'elle lui avait révélé, en partie, son lourd secret. Cela pouvait paraître inadéquate comme proposition mais c'était la meilleure qui était venu en tête à Chloé qui ressentait comme de l'oppression depuis son intrusion dans la vie de la belle brune. Soudain Torrey vint poser ses mains sur les épaules de Chloé. Cette dernière la fixe dans regard surpris mélangé à un regard pleins d'interrogation. « Chloé… Je n’ai pas envie que tu changes de chambre. C’est chez toi ici, c’est chez nous… » Les yeux de la belle se mirent à s’embrumer subitement. Ce genre de chose ont ne l'entend pas souvent de la part d'une colocataire. On aurait dit qu'elle parlait presque d'une famille de nénettes (filles) qui vivaient sous le même toit. Non mais attends c'est vraiment ça en plus. Outch. Chloé se fit barrage pour ne pas verser une goutte de ses précieuses glandes lacrymales. Lutte vas-y, lutte Chloé you can do it. « Écoute, c’est vrai que tu n’aurais pas du me poser toutes ces questions, mais en revanche, je n’aurais pas du tenter de te cacher tout ça durant tout ce temps… » extirpa-t-elle de sa bouche dans un soupire. De A à Z Chloé avait hoché la tête en signe d'affirmation. Après tout c'était vrai elle n'aurait jamais du tenter de s'introduire dans la vie privée d'une fille qu'elle connaît à peine. Décidément Chloé avait encore bien des défauts à corriger avant de se mettre une A+ dans la colonne « perfection sociale ». Enfin les deux filles se glissèrent sur le lit de Chloé sous l'invitation de la présidente de la maison Dunster. Depuis que les choses s'étaient calmé il semblait que les filles avaient plus de facilité à communiquer. S'ils avaient fallut autant de maladresse pour que toutes cette tension s’apaise ou du moins s'envole entre les deux filles, Chloé l'aurait fait bien plus tôt et différents cela va de soit. « Pour tout dire, personne ici n’est au courant… Personne, pas même Apple ou Lara, mes meilleures amies…. J’ai gardé ce secret bien enfouie durant les trois dernières années et je dois admettre que ça commence à être lourd… » Chloé passa son pousse sur le dessus de main de Torrey dans un geste affectueux de caresse pour lui signer qu'elle était là, maintenant. Et bien sûr qu'elle compatissait au faite que d'enfouir des lourds secrets et de n'en parler à personnes c'était dure et elle en pâtissait elle aussi, mais ça Tor' ne pouvait s'en douter. Chlo' aurait voulu dire quelques mots pour ne serais-ce communiquer de nouveau avec la brunette mais elle sentait au fond d'elle que si elle ne sortait ne serais-ce qu'un son Torrey elle n'en sortirait plus jusqu'au petit matin. De ce fait elle se tais et écouta attentivement, comme elle savait si bien le faire, la jeune femme.« Au fond, c’est soulageant d’en parler… un peu. » De nouveau Chloé hocha la tête et puis elle soupira de soulagement. On aurait dit que ce secret, elle aussi elle l'avait enfermé pendant trois longues années et que dans parlé ça l'a libérée aussi. Comme quoi, qu'importe ce que l'on vit dans notre existence, tout le monde à des secrets lourds et parfois difficile à dissimuler. Une larme vint se perdre sur sa joue rosâtre avant qu'elle ne repose subitement son regard sur celui de sa colocataire. « Que dirais-tu d’un chocolat chaud et d’une longue histoire? » Chlo' inspira profondement, retira cette goutte d'eau de sa joue et une fois qu'elle reprit ses esprits elle osa enfin sortir quelque chose de sa bouche. « Je suis partante pour une longue histoire mais... je ne suis pas très chocolat chaud » dit-elle en penchant la tête comme les chiens le font si bien « … je suis une mordu du cappuccino ! Alors si ça te va ! » finit-elle par dire dans un jolie sourire.

Après avoir plongé son regard longuement dans celui de Torrey, Chloé se redressa, tendit les bras en avant pour aider son amie à se redresser et alla prendre son porte feuille gadgetté pour enfin aller ouvrir la porte de la chambret « Si tu veux bien je t'invite... je te dois bien ça après tout ». Enfin son côté galant prit le dessus et elle fit un signe de mains pour signaler à la brunette qu'elle pouvait disposé, en y ajoutant une courbette en signe de « soumission ».
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Le soulagement que je ressentais face à la situation était indescriptible. J’étais si heureuse d’avoir enfin la chance de parler de ce passé si difficile pour moi à quelqu’un. Je savais que bien des gens avaient eu des passés bien pire que le mien. Mais, pour ma part, c’était suffisamment lourd à porter tous les jours. Je ressentais la compassion et la compréhension de Chloé, ça émanait d’elle comme sa bonté et son innocence enfantine. Elle n’avait aucun malice, que des bonnes intentions au fond et moi, je l’avais repoussé et rabroué tout ce temps. Je m’en voulais énormément. « Je suis partante pour une longue histoire mais... je ne suis pas très chocolat chaud » J’eu un sourire en coin en voyant sa petite bouille de chien qui se questionne. J’avais envie de lui caresser les cheveux, mais elle n’était pas un animal tout de même. J’attendis donc sagement la suite à savoir si c’était parce qu’elle préférait boire autre chose ou si c’était parce qu’elle n’avait pas soif du tout. « … je suis une mordu du cappuccino ! Alors si ça te va ! » Bon voilà!

Ma partenaire de chambre se releva, m’aidant à me relever aussi et je lui souris largement. « Aucun problème, je dois admettre préféré le cappuccino moi aussi! » Elle marcha jusqu’à ce qui semblait être son portefeuille et je la suivis simplement du regard. Une fois qu’elle l’eut en main, elle revint vers moi, passa devant et alla ouvrir la porte. « Si tu veux bien je t'invite... je te dois bien ça après tout » J’eu à nouveau un sourire, me dirigeant vers la penderie où je pris mon manteau et le sien qu’elle avait visiblement oublié. Il faisait quand même froid à Cambridge en hiver, je n’avais pas envie que nous tentions notre chance et que nous soyons malade. Elle me fit un signe de la main et se courba se qui m’arracha un rire. « Tient, j’accepte si tu mets ton manteau! Où est-ce qu’on va? » J’enfilai le vêtement, un beau et long manteau dans les tons de beige, refermant sur le devant avec de gros boutons. Je l’adorais. Tout sourire, je passai près d’elle et l’attendit dans le couloir alors qu’elle verrouillait la porte de notre chambre.


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