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Break coffee
« Putain quelle journée ! » Sans aucune gêne, je m’assois à la table, en face de Noa-Leen, comme si j’y avais été invité. Alors que non. Cela n’est pas le cas. Peut-être bien qu’elle attend quelqu’un. Qu’elle a un rencard ou juste un rendez-vous. Avec un beau jeune homme. Ou une sexy nana. Mais je m’en fiche. J’ai pris place, avec mon café que je pose sans ménagements sur la table, posant mon regard intrigué sur mon amie. Car oui, ça a toujours été ainsi entre elle et moi. Enfin presque. Disons, qu’on a voulu essayer un truc un jour et puis que ça n’a pas fonctionné, nous sommes bien meilleurs en tant qu’amis qu’en tant que petits amis. Alors, c’est vrai, c’est bien plus facile d’être potes. Avoir le genre d’amitié bon délire. Je reprends la parole, sans gêne, sans me préoccuper des oreilles indiscrètes ou des curieux dans le coin. « J’ai passé ma journée à esquiver mes trois plans cul … Le bordel ! » Je baisse alors la voix, me penchant en avant, comme s’il s’agissait d’une révélation de grande ampleur. « Et j’ai réussi, chaud devant. » Bim ! Je frappe dans mes mains, heureux de ma victoire et surtout de l’esquive de l’attentat que j’aurais pu provoquer. La vérité, c’est que les trois nanas que j’ai esquivé aujourd’hui, ce sont les trois nanas que j’ai laissé en plan au petit matin. Pas bien Hadès. Je sais bien que ce n’est pas bien, mais quand ce n’est pas bon, pas la peine de rester, n’est-ce pas ? Il manquerait plus que je laisse de l’espoir aux mauvais coups, sûrement pas. Essayant d’être un peu sérieux je demande à Noa-Leen ce qu’elle en train de faire, toujours avec ma subtilité incontestée. « Qu’est-ce que tu fou ici en fait ? T’attends le prince charmant ou quoi ? » Avant d’ajouter fier de ma blague. « Je suis là maintenant, tu sais, plus la peine de l’attendre. » Humour bien entendu. Humour. Je bois une gorgée de mon café chaud, gardant ce sourire amusé sur le visage.
« Putain quelle journée ! » Sans aucune gêne, je m’assois à la table, en face de Noa-Leen, comme si j’y avais été invité. Alors que non. Cela n’est pas le cas. Peut-être bien qu’elle attend quelqu’un. Qu’elle a un rencard ou juste un rendez-vous. Avec un beau jeune homme. Ou une sexy nana. Mais je m’en fiche. J’ai pris place, avec mon café que je pose sans ménagements sur la table, posant mon regard intrigué sur mon amie. Car oui, ça a toujours été ainsi entre elle et moi. Enfin presque. Disons, qu’on a voulu essayer un truc un jour et puis que ça n’a pas fonctionné, nous sommes bien meilleurs en tant qu’amis qu’en tant que petits amis. Alors, c’est vrai, c’est bien plus facile d’être potes. Avoir le genre d’amitié bon délire. Je reprends la parole, sans gêne, sans me préoccuper des oreilles indiscrètes ou des curieux dans le coin. « J’ai passé ma journée à esquiver mes trois plans cul … Le bordel ! » Je baisse alors la voix, me penchant en avant, comme s’il s’agissait d’une révélation de grande ampleur. « Et j’ai réussi, chaud devant. » Bim ! Je frappe dans mes mains, heureux de ma victoire et surtout de l’esquive de l’attentat que j’aurais pu provoquer. La vérité, c’est que les trois nanas que j’ai esquivé aujourd’hui, ce sont les trois nanas que j’ai laissé en plan au petit matin. Pas bien Hadès. Je sais bien que ce n’est pas bien, mais quand ce n’est pas bon, pas la peine de rester, n’est-ce pas ? Il manquerait plus que je laisse de l’espoir aux mauvais coups, sûrement pas. Essayant d’être un peu sérieux je demande à Noa-Leen ce qu’elle en train de faire, toujours avec ma subtilité incontestée. « Qu’est-ce que tu fou ici en fait ? T’attends le prince charmant ou quoi ? » Avant d’ajouter fier de ma blague. « Je suis là maintenant, tu sais, plus la peine de l’attendre. » Humour bien entendu. Humour. Je bois une gorgée de mon café chaud, gardant ce sourire amusé sur le visage.
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