(walter) ▲ la séduction a toujours été une histoire de manipulation.

Tu te baladais sur le campus d'Harvard, faisant une petite visite des lieux. C'était un sacré campus, à la hauteur de la réputation de l'université. Tu prenais des photos pour les montrer à ton frère, qui n'avait pas voulu venir jusqu'à Boston. C'était dommage, mais en même temps, tu allais pouvoir faire tout ce que tu voudrais sans qu'il soit derrière toi pour surveiller. Tu postais une photo sur Instagram et rangeais ton téléphone. Il y avait encore du soleil, même s'il ne faisait pas très chaud. C'était agréable. Ça te faisait du bien de voir autre chose que la skyline de New-York. Tu adorais ta ville, évidemment, tu ne la quitterais certainement jamais, mais Boston avait son charme aussi, c'était moins extravagant, ça te plaisait. Et il y avait plein de paysages différents. Tu ne regrettais pas d'être venue à la Ivy League ici, tu avais déjà fait pas mal de connaissance la veille, et ta nuit avec Andrew te revenait en mémoire. Tu souriais bêtement, premier soir où tu étais là, tu avais terminé dans le lit d'un mec, qui l'aurait cru ? Tête en l'air, tu n'avais pas vu que tu fonçais droit sur un jeune homme, qui ne semblait pas t'avoir vu non plus. Le choc fut assez brutal, et tu reculas de plusieurs pas dans un bruit sourd. « Outch. » Tu te massais la poitrine, et levais les yeux vers le jeune homme que tu avais bousculé, et tu comprenais soudain mieux pourquoi le choc avait été si violent. Il était très grand, et très... musclé. Et très beau. Tu marmonnais quelques mots incompréhensibles, ne pouvant détacher ton regard des yeux perçants du jeune homme. « Je.. euh.. excuse moi je t'avais pas vu. » Et maintenant, tu le voyais très bien. Il était grand, brun, les cheveux un peu longs mais pas trop, il avait des yeux verts, et il était vraiment très beau. Tout à fait ton genre de mec. « Claudia. Je viens de New-York, pour la Ivy League. » Tu affichais ton sourire le plus charmeur en tendant la main au jeune homme.

la séduction a toujours été une histoire de manipulation.
░░░░░░░░ feat. claudia calzolari

Apparemment c'est reparti pour une nouvelle compétition d'Ivy League, L'Etat du Massachusetts contre celui de New-York, ça fait deux ans maintenant que cette compétition à été mise en place et franchement ? Je n'y vois pas trop l'intérêt, il y a déjà cette compétition entre confréries au sein d'Harvard alors rajouter une compétition de plus ne sert pas vraiment à grand chose mais après c'est pour une question d'argent, de notoriété et tout le bordel qui va avec. Je viens de finir mon dernier cours de la journée, il est à peine quinze heures, il fait beau, le soleil est là, les nuages font grève, tant mieux après tout, c'est rare d'avoir un temps pareil en hiver, surtout en décembre. Mes yeux étaient scotchés sur mon portable, je scrutais mes derniers messages, e-mails et je faisais un tour sur les réseaux sociaux, rien de bien palpitant mais j'aurai peut-être dû relever les yeux plus tôt car je viens de rentrer dans quelqu'un. Je fus autant surpris que cette personne, posant les yeux sur elle, j'avais droit à une ravissante brune en face de moi qui semblait avoir une légère douleur à la poitrine suite au choc, elle me fixe aussi et elle finit par s'excuser de m'avoir percutée Je pourrai dire la même chose tu sais, pas la peine de t'excuser. ouais moi aussi j'avais pas lever les yeux puis la belle brune se présentait, une participante de l'Ivy League, elle vient de New-York, elle s'appelle Claudia, j'adore ça, j'ai un sourire sur les lèvres en serrant sa main qu'elle venait de tendre en ma direction Walter mais appelle moi Walt j'y tiens. je gardais ce petit sourire en la fixant, elle était belle ouais, à tomber, finalement L'Ivy League est pas si pourrie que ça si elle me permet de faire une rencontre aussi intéressante.

Le jeune homme serre ta main énergiquement en se présentant à son tour. Walter. Walt. Très bien, ça te convient. Il te regarde, sourire aux lèvres, et tu sens ton cœur fondre comme une guimauve au chocolat. Il tient toujours ta main, tu ne sais pas quoi faire alors tu passes ta main libre dans tes cheveux noirs. Ça, tu le fais tout le temps quand tu es gênée. « Walt. J'aime bien. Tu sors de cours ? » Bien deviné, Claudia. Tu regrettes tout de suite cette question, il y a quand même mieux comme approche pour draguer un homme, non ? Tu mords ta lèvre et retire ta main de celle du jeune homme. Il te fait un drôle d'effet, tu n'aimes pas trop ça. Tu n'aimes pas quand les hommes te font trop d'effet, surtout cet effet là. Il te déstabilise, et ça tu n'as pas du tout l'habitude. Son regard perce le tien, et tu essaies tant bien que mal de lui faire le même effet, mais tu n'as jamais été très douée avec ton regard. T'es plus douée avec ton corps, toi. « Je visitais votre campus, pas mal. Enfin rien à voir avec Columbia, mais pas mal, disons. » Petite provocation pour apaiser la tension qui s'était installé entre vous. Tu haussais les épaules pour appuyer tes propos, voulant démontrer que Columbia et les New-Yorkais étaient les meilleurs, même si, en fait, tu en avais un peu rien à faire de tout ça. « Hm attend, laisse moi deviner... Mather ? » demandais-tu en faisant mine de réflechir, alors que, ça se voyait carrément sur lui qu'il faisait partie de cette confrérie. Il avait tout pour en faire partie en tout cas.

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Je viens serrer sa main, les présentations viennent de se faire, Claudia, très joli prénom, italien dans la logique et j'aime plutôt ça, les italiennes j'adore. Je lâche pas sa main alors que je continue de la fixer et je vois bien qu'elle non plus te prends pas cette peine, passant même sa main libre dans ses cheveux, je gardais mon petit sourire alors qu'elle venait à nouveau d'ouvrir les lèvres Claudia aussi j'aime bien. Ouais j'ai finis ma journée. elle finit par retirer sa main de la mienne, j'en profite pour prendre mon paquet de clopes dans ma vste et m'en allumer une alors qu'elle me fait comprendre qu'elle est ici grâce à cette compétition entre universités, une new-yorkaise On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, c'est surement pas aussi classe que Columbia mais on reste numéro un dans le classement. même si je m'en contrefous de cette compétition, je tiens quand même à défendre les bancs de mon université, question de fierté. Elle supposait que j'étais Mather, je souriais, tirant une première latte sur ma clope Qu'est-ce qui te fait dire ça ? lui sortais-je, elle avait tapée dans le mille mais je voulais bien savoir ce qui lui faisait dire ça.

Tu riais à sa remarque, apparemment il s'en moquait un peu aussi de cette gueguerre des universités. Tu posais tes yeux sur ses mains, il en sortait un paquet de cigarettes. Tiens, un fumeur lui aussi. Il fumait la même marque que toi. Tu le regardais faire, comme si chacun de ses gestes t'intriguaient. Ce n'était pas réellement le cas, et d'ailleurs, tu ne savais même pas pourquoi tu avais engagé la conversation avec lui, tu aurais pu juste continuer ton chemin. En fait, non. Tu savais pourquoi. Dés l'instant où tu avais posé tes yeux sur lui, il t'avait plu, il t'avait attiré sans que tu ne le veuilles. « Je peux ? » demandais-tu en désignant le paquet de clopes. Tu n'en avais plus, il allait quand même pas te la refuser. Sourire charmeur sur les lèvres, tu allumais ta cigarette et tirais une longue taffe dessus. Ce que ça faisait du bien. Il te demandait alors ce qui te faisais dire qu'il faisait partie des Mather. Tu riais légèrement. « J'ai déjà croisé deux trois Mather, tu leur ressembles je trouve. Oh et puis aussi, tu te dirigeais vers la maison. » Tu te retournais et désignais de ton pouce le bâtiment tout en hauteur des Mather. Oui, tu étais là depuis peu et tu connaissais déjà leur maison, notamment grâce à Maxime. « Simple déduction. » concluais-tu avec un sourire amusé et un haussement d'épaules.

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J'en ai toujours rien eu à foutre de la guerre entre les confréries, ni même de cette compétition entre les universités mais je dois dire que cette compétition apporte des rencontres intéressantes, Claudia en fait parti, étudiante à l'université de Colombia, ici grâce à l'Ivy League. Après que sa main ait quittée la mienne, je sors de ma poche mon paquet de clopes et évidemment une fois ma cigarette entre les lèvres, la new-yorkaise m'en demanda une, je ne refusais pas lui tendant mon paquet pour qu'elle en prenne une, je le rangeais ensuite et je souriais à la déduction qu'elle venait de tirer, membre des Mathers, elle avait vu juste et je m'amusais à vouloir lui demander comment elle en était arrivée à cette conclusion. Tu sais tous les Mathers ne se ressemblent pas. Et que la résidence soit derrière toi ne signifie pas forcément que je m'y rends. lui fis-je savoir en souriant avant de tirer une latte sur ma clope et après avoir relâcher la fumée de rouvrir mes lèvres Mais t'as tapée dans le mille, j'suis un vert..

Tu haussais les épaules en tirant à nouveau une taffe sur ta cigarette. Effectivement, les Mather ne se ressemblaient pas tous, mais c'était le même genre de mecs. Très beaux déjà, qui avaient l'air de se moquer d'un peu tout, bref, tu avais su direct qu'il en faisait partie, peu importe comment. « Moi aussi je suis une verte à New-York. Enfin turquoise. » Tu faisais allusion à ta confrérie, les Delta, évidemment, qui avait pour emblème l'émeraude et dont tu portais fièrement les couleurs en ayant été nommée préfète de ta confrérie. Tu en étais terriblement fière. Tu recommençais à marcher en t'adressant à nouveau au jeune homme. « Est-ce que tu avais quelque chose de prévu où on peut discuter un moment ? » Tu étais peut-être un peu directe, mais bon, Walt n'avait pas l'air très timide et il était surement bien habitué au rentre-dedans que pouvaient lui faire les femmes parfois. Il devait avoir une ribambelle de femmes à ces pieds.

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L'intuition féminine sans doute pour qu'elle est calculée que j'étais un Mather, je l'ai taquiné un peu sur le sujet avant de finalement lui donner raison puis nous avons un point commun depuis qu'elle m'a avouer qu'elle aussi appartenait à la confrérie semblable à la mienne dans son université Le turquoise et le vert, ça doit faire bon mélange alors. lui sortais-je ne lâchant un petit rire avant de retirer sur ma clope. On faisaient quelques pas ensemble avant qu'elle ne me fasse du rentre-dedans en me demandant si j'avais quelque chose de prévu, dans le cas contraire qu'on puissent discuter, je souriais J'ai rien de prévu. donc je suis libre pour toi belle italienne, profites en parce que tu me plais vraiment beaucoup.