Invité
est en ligne
Invité
La musique pour unique compagnie
« Il n'y a aucun sentiment, excepté les extrémités de la crainte et de la peine, qui ne trouve pas le soulagement dans la musique. » ► ELIOT
Avec tout ce que j'avais vécu depuis ces derniers mois, je n'avais pas pris le temps de m'arrêter derrière un clavier comme j'aimais pourtant tant le faire depuis que j'étais petite. Je passais des heures devant mon piano à jouer des morceaux que je connaissais par coeur ou bien à composer moi-même mes propres mélodies lorsque j'eus un âge plus avancé et surtout une technique presque parfaite. Je ne compte plus les portées que j'ai pu noircir !
Il était pourtant grand temps pour moi de prendre du temps, de faire un break le temps de quelques instants. J'avais bien essayer de passer quelques heures allongée sur mon lit dans le bungalow mais je ne m'y sentais pas assez bien, j'avais toujours peur qu'une fille ne rentre et n'ait envie de discuter, du coup, je restais toujours sur le qui-vive. J'avais alors eu la bonne idée de marcher un peu près du camp et c'est de cette manière que j'étais entrée dans l'hôtel. Buvant un verre histoire de me poser, j'avais eu la chance d'entendre les notes d'un piano. Ni une, ni deux, j'étais allée voir le réceptionniste qui m'avait dit que, en effet, il y avait un paino dans la salle principale. Il avait fallu que je supplie le pianiste lui-même pour qu'il daigne me laisser profiter de son instrument quelques instants. Charmée par ce que je jouais, il avait accepté immédiatement de me laisser l'accès au piano quand je le souhaitais, il m'avait même proposé de jouer quelques soirs mais j'avais refusé, ne sachant pas la veille pour le lendemain si j'aurais la forme nécessaire.
L'après-midi était déjà bien entamée mais je ne pouvais me résoudre à passer la fin de la journée sans musique. Je m'étais alors rendue dans la fameuse salle et m'étais rapidement installée au clavier, ayant un peu de mal à me tenir correctement tant mon ventre me pesait et m'éloignait déjà des touches de l'instrument. Ne cédant toutefois pas à ces "caprices", je me mis à jouer plusieurs morceaux de genres différents, tous de ma création.
Il était pourtant grand temps pour moi de prendre du temps, de faire un break le temps de quelques instants. J'avais bien essayer de passer quelques heures allongée sur mon lit dans le bungalow mais je ne m'y sentais pas assez bien, j'avais toujours peur qu'une fille ne rentre et n'ait envie de discuter, du coup, je restais toujours sur le qui-vive. J'avais alors eu la bonne idée de marcher un peu près du camp et c'est de cette manière que j'étais entrée dans l'hôtel. Buvant un verre histoire de me poser, j'avais eu la chance d'entendre les notes d'un piano. Ni une, ni deux, j'étais allée voir le réceptionniste qui m'avait dit que, en effet, il y avait un paino dans la salle principale. Il avait fallu que je supplie le pianiste lui-même pour qu'il daigne me laisser profiter de son instrument quelques instants. Charmée par ce que je jouais, il avait accepté immédiatement de me laisser l'accès au piano quand je le souhaitais, il m'avait même proposé de jouer quelques soirs mais j'avais refusé, ne sachant pas la veille pour le lendemain si j'aurais la forme nécessaire.
L'après-midi était déjà bien entamée mais je ne pouvais me résoudre à passer la fin de la journée sans musique. Je m'étais alors rendue dans la fameuse salle et m'étais rapidement installée au clavier, ayant un peu de mal à me tenir correctement tant mon ventre me pesait et m'éloignait déjà des touches de l'instrument. Ne cédant toutefois pas à ces "caprices", je me mis à jouer plusieurs morceaux de genres différents, tous de ma création.
JASON V. SMELLIFE & SAMARA O. WILSON
(Invité)