Maximilien P. Hamilton ► giovanni Bonamy

" Putain, t'a vu ce que t'a encore fait p'tit con? " La phrase que j'avais le plus entendu de toute ma vie venant de la bouche de mes parents. " Laisse moi tranquille, me casse pas les couilles. " Ma réponse la plus probable dans ce genre de situation. Je m'appelle Maximilien et j'ai toujours eut un problème avec l'autorité, avec l'obéissance. Ca ne vient pas particulièrement de l'éducation que j'ai reçu car mon père est un homme d'affaire très riche et ambitieux et quand on est élevé parmi les bourges, on reçoit généralement une éducation digne de ce nom. J'avais toujours été élevé dans l'optique d'être distingué, poli etc mais ça n'a jamais porté ces fruits avec moi au grand damne de mes parents. C'était en moi, ça faisait parti de mon caractère ce côté rebelle, révolté. J'avais ce besoin de liberté permanent, je voulais pouvoir me comporter comme je voulais, faire ce que je voulais, quand je le voulais. J'avais obtenu cet image de fils arrogant et indigne auprès de mon entourage, ça explique pourquoi je n'ai pas vraiment de bonne relation avec la plupart des membres de ma famille, y compris mes parents. C'est à l'adolescence que l'on m'a remarqué dans un centre commercial et qu'un photographe professionnel m'a demandé de poser pour une campagne de pub. Apparemment j'avais un physique plaisant pour l'objectif. Pourquoi pas? Pourquoi ne pas essayer? J'y ai très vite pris goût, je me sentais à l'aise devant une caméra, un appareil photo.

C'est également pendant cette période que j'ai découvert la drogue et son pouvoir addictif. Tout à commencé par une soirée entre amis ou la cocaine et la meth ne manquaient pas ! J'ai voulu tester et pendant très longtemps, je ne pouvais plus m'en passer. Jour et nuit. D'une certaine manière, à l'époque, je pensais que ça me donnait de l'inspiration pour ma musique mais ça ne me faisait plus de mal que de bien à vrai dire. Il n'y a pas longtemps, j'ai fait une overdose avec mon meilleur ami. Je m'en suis tiré de justesse mais ce dernier n'a pas eut cette chance... Putain, ce qu'il me manque. Je me sens coupable pour ça et je repense à ça tous les jours. Si seulement on avait pas faits les cons... Après cette tragédie, j'ai suivi plusieurs groupes pour lutter contre mon addiction à la drogue et plusieurs thérapeutes pour tenter de me remettre de la mort de mon meilleur ami. Je ne sais pas si je suis complètement remis de ça, honnêtement je ne pense pas mais ça va mieux en quelques sortes... Je ne touche plus à la drogue. Par contre je bois et je fume encore, faut pas déconner non plus. Si avant je ne prenais pas l'université et mes études au sérieux, ça a clairement changé,je travaille sur plusieurs projets et j'ai récemment ouvert mon agence de mannequin qui attend de faire ces preuves. Les choses s'arrangent tout doucement pour moi. A l'université on me voit comme étant un vrai bad-boy et ils ont totalement raison. Impatient de voir ce que cette nouvelle année m'apportera !