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Avez-vous déjà ressenti ce vide, cet énorme trou qui ne peut être comblé ? Certains s'en plaignent, passent leur temps à le blâmer de leur malheur tout en ignorant que ce trou c'est eux qu'ils l'ont créé. Cette fissure qui nous brise, c'est la conséquence de nos choix, ceux qu'on pensait bons mais qui, au fond, ont été les pires de notre vie. Ce trou, ce n'est pas rien, il est à la base de nos conneries, de nos actions cruelles et sans but. Ouais, pourquoi se soucier du bien quand le mal nous semble être plus juste et plus simple ? Ceux qui sont incapable de comprendre, retournez à vos vies de merde, continuez de vivre dans cette belle illusion, dans votre bulle si rose, si pure, voilez vous la face mais arrêtez de me juger. Est-ce que je dis aux autres ce qui est bien ou mal, hein ? Non. Parce que votre vie n’est pas assez importante pour que je m'y intéresse. Elle n'a pas assez de valeur à mes yeux car vous n'êtes qu'une pâle copie du bien. Vous pensez pouvoir atteindre la perfection, le bonheur en vous « sacrifiant ». Laissez-moi rire. Les purs génies que tout le monde vénère, est ce qu'ils ont eus une vie parfaite ? Ils ont voulu crever plusieurs fois, la folie les avait submergés, cette même folie qui me gagne maintenant. Voilà ce que j'appelle la normalité : être blessé, le reconnaître et arrêter d'essayer de se fixer. Il n'y a aucun moyen pour que je guérisse, les regrets seront là pour toujours, le traumatisme ne partira jamais. Pourtant, ironie du sort, je me trouvais maintenant à l’hôpital pour des blessures qui étaient, cette fois, physiques. En effet, étant donné que je ne m’habillais pas chaudement, j’avais attrapé un rhume ou la grippe je ne savais pas trop. Attendant devant l’accueil qu’un médecin arrive, je vis tout à coup entrer une femme et mon cœur rata un battement. Il s’agissait là, de Khloelya, ma sœur qui m’avait trahi en fugué, abandonnant ainsi notre père, le menant au suicide. Tournant la tête, je décidais de faire comme si je ne l'avais pas vu, après tout, elle ne faisait plus partie de ma vie maintenant.
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