GAÏA LYON ► Winnie Harlow

Mon nom est

Gaïa Lyon

C'est le 7 juillet 1994 à New-York, dans le quartier d'Harlem précisément, que les membres de la famille Lyon m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Gaïa. Je suis célibatairement célib' et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale assez pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d' archéologie et sociologie depuis 3 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que hôtesse de caisse à MacDonald's malgré elle (ou simplement caissière pour les intimes). Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Cabot.

Tell me some more about you

GROUPE 1.
Quincy. Quoi de plus approprié pour Gaïa ? C'est la première à défendre une cause qui lui tient à coeur. Voir même un peu trop à coeur. Car lorsqu'elle s'implique, ce n'est pas en tenant simplement quelques banderoles ou en distribuant des flyers. C'est mal la connaître. Gash sort le mégaphone et porte fièrement les couleurs de l'association qu'elle défend. Elle est mordue des oeuvres caritatives et des voyages humanitaires. Dans la maison Quincy, une place lui revient même de droit pour sa ferveur et son sens du sacrifice. Puisque certains de ses actes "passionnés" lui ont valu quelques visites au poste.

GROUPE 2.
Cabot. Gash vous dira qu'elles sont mignonnes. Qui ne rêve pas de porter une fois dans sa vie ces couleurs roses associés à un pseudo titre de princesse ? Sans sarcasme bien sûr. Surtout que Gaïa admire leur solidarité et leur loyauté. De plus, Gaïa possède un petit côté féministe qu'elle a parfois du mal à contenir..

APRÈS LA BOMBE.
Non présente lors de cet évènement tragique, Gaïa était en plein voyage humanitaire à Haïti. En entendant la nouvelle, elle prit, sans hésitation, le premier vol pour rejoindre le campus. Ses frères et ses soeurs ne lui avaient pas donné de nouvelles et elle en mourait. Chance dans ce malheur, aucun d'entre eux n'étaient atteint gravement par la bombe. Mais cette vision d'horreur lui fit rendre compte que la vie pouvait basculer à tout moment. D'ailleurs, elle n'hésita pas à mettre la main à la pâte pour remettre à pied l'université et aider ceux qui en avaient besoin.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Cette fois-ci elle était là. Gaïa était à la fois révoltée, effrayée et choquée. Surtout qu'à quelques minutes près, elle y était. La prise d'otage au MacDonald's. Ce jour-ci, elle était en retard, en tout cas plus que d'habitude. Son responsable hurlait à travers son téléphone, mais rien à faire, Gaïa prenait son temps, car ce jour-là, elle ne le sentait pas bien. Un mauvais feeling.
Et puis lorsqu'elle arriva devant, avec la police autour, les banderoles, la foule, Gaïa comprit. Depuis les agressions précédentes, l'ambiance était morbide. Tout le monde sur le qui-vive, mais il fallait continuer à vivre, sinon cela donnait satisfaction à ces tarés.
Gash avait tenté de téléphoner ses collègues. Aucune réponse. De rappeler son responsable. Aucune réponse. Alors avait attendu que les choses passent : l'intervention puis l'arrestation. Gaïa était ensuite l'une des premières à hurler pour que ces lâches finissent par pourrir en prison. Et encore.

PARTICULARITÉS.
•Comme vous avez bien pu le remarquer, Gaïa est atteinte de vitiligo, une dépigmentation de la peau. Rien en soi de grave, pas de panique. Mais disons que cette maladie lui a menée la vie bien dure. Et même si aujourd'hui, Gash assume vigoureusement sa différence, elle ne peut encore empêcher les regards de travers et les réflexions moqueuses.

•Militante en herbe, mener des actions contre la maltraitance des animaux, notamment à l’abattoir, l'ont rendue végétarienne. Ce qui l'a définitivement convaincue c'est en regardant la manière barbare dont les poussins étaient tués pour en faire des nuggets. Maintenant, elle a KFC et Macdo en horreur et le comble c'est qu'elle travaille pour l'un d'eux.

•Elle est fan de base-ball et de football américain. Quotidiennement, elle aime traîner au lit, mais faire du base-ball toute la journée ne la dérangerait pas du tout. C'est son père et ses frères qui l'ont initié. D'ailleurs elle joue dans l'équipe du campus. Et puis rien de mieux que soirée pizza (végétarienne bien sûr) et football américain dans son canapé.

•Jeune fille aux convictions presque exemplaires, elle a déjà un casier judiciaire. Ne l'impliquant pas dans des affaires de vol ou de drogues. Non. Simplement, outrage à un membre des forces de l'ordre et nudité sur voie publique. Et elle revendique les faits !

Mon pseudo internet est

Bou !

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Bou ou boubou et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. Votre forum envoie du pâté alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise la fabuleuse Winnie Harlow comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ un nombre variable de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ? J'aime les nems.

Je souhaite ? ?[/font] adhérer un flood d'intégration (?)
? je veux être parrainer [i">si oui, par Emrys A. Zacharias Parce que BTS tourisme et Disney land powa ! hanwii

(Invité)

It's all about...

once upon a time !

« Je déteste les cons, la manière barbare dont on tue les poussins pour en faire des nuggets et avoir les pieds gelés. »

« Je te demande pas une liste de ce que tu n'aimes pas. Je te demande pourquoi t'as fait ça. »

Riposta Barry. Barry, le chef de la police qui endossait à merveille son rôle d'ange gardien. Une sorte de marraine la bonne fée qui la prenait sous le coude à chacune de ses visites. A force, ils ont appris à se connaître et malgré ses nombreux sermons, il s'était rendu compte que Gaïa n'allait pas calmer ses ardeurs de sitôt.

« Comme je te l'ai déjà dit : je déteste les cons. »

« A la bonne heure. »

Comment en était-elle arrivée là ? Au poste de Cambridge, forcée de justifier ses actes. Pourtant, ce qu'elle avait fait était tout à fait légitime. On l'insultait, elle ripostait. Pas de la manière la plus élégante et diplomate, mais au moins cela avait son petit effet. Sans inclure celui de se retrouver embarquer. Donc pourquoi était-elle encore là ? Alors que l'abruti aux idées étriquées devait surement se la couler douce dehors ?

« Gaïa Lyon ! Téléphone pour vous ! »

Un peu d'espoir dans cet enfer.

La jeune femme lança un coup d'oeil interrogatif au policier, avant que celui-ci lui accorde l'appel d'un hochement de tête, qui résonnait, selon elle, comme une échappatoire. Se levant de sa chaise de métal froid, elle se précipita vers le combiné, le sourire aux lèvres. Mais l'injure à l'autre bout du fil, l'a fit rapidement déchanter.

«Gash arrête tes conneries maintenant. »

« Bonjour Zeph, moi aussi je suis heureuse de t'entendre. Comment vas-tu ? »

Zeph, soit Zephyr, c'était l'un de ses frères. Et par "l'un" cela sous-entend plusieurs. En effet, Gaïa était la quatrième d'une famille nombreuse et même pas la dernière, vu qu'il y avait encore deux petites sœurs derrière elle. De plus, sa mère historienne était une grande amatrice de mythologie. D'où leurs noms, chacun tiré d'une légende grecque. Le sien Gaïa, déesse mère ou encore Zephyr, dieu du Vent de l'Ouest. Ils se demandent encore s'ils doivent lui faire un procès ou non.

En tout cas, le grommellement de son aîné traduisait la désespérance de ce dernier. Jouer les innocentes doublées de sarcasme ne faisait plus vraiment effet avec lui.

« Qu'est-ce que tu as encore fait ? »

Pourquoi "encore" ? Elle n'avait jamais demandé d'être dans une telle situation. Ce n'était que le hasard, un mauvais karma ou encore un complot. Sûrement la dernière option. Et puis ce n'était que la troisième fois qu'elle se retrouvait ici. Entourée de ses amis les policiers. La première, pour outrage à un membre des forces de l'ordre lors d'une manifestation contre les violences conjugales. Elle s'était permis d'emprunter le mégaphone d'un agent le temps de hurler une ou deux fois le slogan du mouvement. Ce qui ne lui avait pas vraiment plus. Tout comme l'insulte de "cerveau machiste limité". Et la deuxième pour nudité sur voie publique. Un moment plutôt gênant.

Gaïa marmonna quelques mots en guise de réponse, l'agacement sur le bout des lèvres. Et le fait que son frère feigne l'incompréhension, accroissait ce sentiment.

« Qu'est-ce que tu as dit ? »

« Mon micro s'est retrouvé, malencontreusement, dans la face d'un connard. »

Insistant sur le terme de "malencontreusement", elle prit l'absence de réponse de Zephyr comme une façon de pouvoir expliquer clairement le quiproquo. Car oui, il n'y avait pas eu volontairement acte de violence. Disons que le hasard avait bien les choses sur le coup.

En effet, cet après-midi avait eu lieu un gala de charité pour Amnesty International. Tout s'était déroulé à merveille. Les célébrités étaient charmantes, le spectacle attrayant et surtout le monde était présent. Ils avaient fait une très belle récolte et lorsque vint le moment de Gaïa d'entrer sur scène pour remercier tous les participants, un abruti s'amusa à jouer les trouble-fêtes.

Gaïa avait l'habitude des moqueries et ce n'est pas son attitude grossière envers elle qui l'a dérangea le plus. Ce fut plutôt le comportement inapproprié et irrespectueux qu'il montra envers l'association. Il n'avait pas à gâcher ce moment et c'est ce qui avait eu le don d'échauffer la jeune femme. Bien sûr, elle ne lui avait pas répondu en lui lançant directement en pleine figure ce qu'elle avait dans les mains. Mais dans le feu de l'action en pointant à plusieurs reprises son micro dans sa direction, l'objet avait fini par lui échapper et terminer sa course dans le nez du charmant jeune homme.

Vitiligo. Maladie cutanée synonyme de dépigmentation de la peau. Et cela lui avait mené la vie dure. Grandir dans le quartier afro-américain Harlem de New-York ne l'avait pas épargné du racisme. Au contraire. Il en pleuvait des réflexions et des regards de travers. Et Gaïa leur donnait raison puisqu'elle-même ne se sentait pas à sa place, malgré le soutien de sa famille. Un monstre qui ne possédait pas les mêmes droits que les autres.

Lorsqu'elle rentrait seule de l'école, souvent les autres enfants la persécutaient. A jet de caillou, à coup de bâton ou de moqueries incessantes. « Ce ne sont que des gosses » disaient leurs parents devant sa mère afin de justifier le visage ensanglanté de Gaïa.

Alors, chaque jour devint une lutte contre les autres, mais avant tout contre elle-même. Chaque jour, Gash s'observait dans le miroir, transformant son dégoût par de la fierté. Et chaque jour, la jeune femme apprit à s'assumer.

« De toute façon, papa a dit que cette fois-ci, ça te servira de leçon. »

Un soupir las suivit d'un silence vibrèrent à travers le combiné et généralement, ce genre de réaction de la part de Zephyr n'annonçait rien de bon. Les entrailles de Gaïa se nouèrent et une boule anxieuse agrippa sa gorge. Elle avait comme cette impression d'avoir dépassé son cota de bêtise. « Comment ça ? »

« Tu restes au poste ce soir. On ne vient pas te chercher. »

Gé-ni-al. La jeune femme ne voulait pas y croire. Mais le ricanement de son traitre de frère ne fit pas place au doute. De toute manière, c'était pour la bonne cause et elle n'avait aucune once de regret. La nuit s'annonçait comme la meilleure soirée de sa vie. Alors, il était peut-être temps de freiner ses pulsions de justicière.

(Invité)