Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Faithfully. » anna et micah.
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« Faithfully. » anna et micah.

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Mes prunelles se redressent vers l’homme qui se tient devant moi m’apprêtant a relever le dernier défi qu’un habitué vient de me lancer, je m’amuse depuis quelques secondes déjà, à faire rouler une bouteille entre mes mains, mes doigts. Il voulait, je cite vérifier « si j’étais aussi douée pour les cocktails que ce que je le laissais penser. » Comme si une jolie fille pour une tâche du genre ne pouvait pas gérer, comme si puisque je travaille au sein de ce bâtiment, je me devais de faire comme toutes les autres, c’est-à-dire, retirer en rythme mes vêtements. Même si j’avoue porter un de ces accoutrements sexy. Alors je commence à lui confectionner le verre qu’il m’a demandé, et pour se faire je m’exécute en grand apparat, fait tourner la bouteille, m’amuse du shaker, et quelques secondes après, dépose devant ses yeux un verre emplit d’un liquide ambré. Je lui demande de payer, et une fois que j’ai récupérer les billets, je m’apprête à faire un tour de salle, puisque c’est à mon tour de gérer ce que veulent les personnes présentement assises et en train de d’apprécier le spectacle que mes collègues sont en train de leur offrir.

Alors perchée sur mes talons, et un plateau à la main, je m’adresse à quelques clients, afin d’envoyer au bar les commandes qu’ils désirent autant que les filles dénudées. Les minutes défilent jusqu’à ce que je tombe sur quelqu’un que dans mes souvenirs je connais. Pour l’avoir croisé dans d’autres endroits, bien plus huppés que le Nirvana. Dans les soirées mondaines organisées par nos chers papas. Un instant mes sourcils se froncent, et ma main dégage mes cheveux, les coince derrière mes oreilles, avant que je n’hésite plus à m’approcher. Après tout, je ne suis pas de celles qui n’osent pas faire ce qu’elles souhaitent au moment où elles le veulent. Je pose donc ma main sur son épaule et m’approche de son visage afin de murmurer. « Tu sais, les fils à papa n'ont pas leur place dans ce genre d'endroit. » Des gentils garçons, en résumé, bien plus habituée à voir des hommes leurs côtés dépravés. Et bien évidemment, j’attends sa réaction, celle qui lui fera dire que je ne devrai pas être là aussi, mais moi, cet endroit, je l’ai choisi et quoi qu’on en dise, je crois bien que j’apprécie, graviter ici.
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Soirée entre potes. On finit au club. Normal. Soirée normale. J'ai pas trop bu pour une fois, j'ai toujours des restes de la soirée d'il y a deux jours, une cuite mémorable sans raison, les toilettes qui m'ont tenu compagnie pendant toute la nuit et surtout le mal de tête qui me suit encore un peu. Mais je ne pouvais pas laisser mes potes sortir tout seuls, alors ouai même si j'ai mal au crâne j'y suis allé. Et puis c'est cool, ça me fait découvrir de nouveaux endroits et dieu sait ce que j'en ai besoin parce que comme je suis tout nouveau ici, un jeune arrivant, j'ai bien souvent du mal à savoir vers quel endroit me diriger quand j'ai une envie de passer une bonne soirée. Du coup je me laisse prendre par l'ambiance, je suis en complète décadence puisque je me surprends même à apprécier le spectacle qui s'offre à moi. C'est fou. Je suis un homme à femme certes mais ce genre de truc je ne cautionne pas vraiment. J'aime pas qu'une femme vende ce qu'elle a de plus beau : son corps. On n'est pas au supermarché quoi. Quand je sens une main se poser sur mon épaule je me dis que ça va être mon tour et je suis peut être presque un peu gêné par ça. Bizarre non ? Puis je l'écoute, je la reconnais, j'hausse les sourcils et je finis par lui retourner la question : « Anna qu'est ce que tu fous là ? » Je suis surpris, je n'aurais jamais cru la voir dans un endroit de la sorte mais en plus en tant qu'employée. « Je suis pas un fils à papa, 'fin si mais un rebel mais je suppose que toi aussi vu que t'es là. » Voilà, je suis choqué, je le reste et je veux avoir des explications alors maintenant j'arrête de parler et j'attends.
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Sur mes lèvres s’étirent en un semblant de sourire tandis que j’accuse la surprise qu’il le gagne surement de me trouver ici. J’avoue que sa réaction me plait un peu, c’est toujours bien de choquer ou bien perturber ceux qui habituellement de la mondanité côtoie les dieux. Et mes prunelles se plantent dans les siennes, l’interrogent toujours et surtout attendent qu’il réponde à ma question. Après tout, je suis habituée à le croiser dans des endroits bien plus huppés. Faut dire que dans la liste des mauvais garçons, il n’est pas le premier. Ou tout du moins, c’est l’idée que je m’en fais. « Anna qu'est ce que tu fous là ? » Et j’incline le visage afin de me demander, si je dois lui répondre que je compte les pâquerettes ou que j’attends qu’on se mette à me compter fleurettes. Mais au lieu de ça, je me contente d’activer une nouvelle fois mes zygomatiques, afin de lui servir un sourire un brin ironique. Habillée de cette façon-là, je n’ai pas franchement beaucoup d’option pour justifier ma présence, et comme je ne suis pas de celles qui dansent … « Je suis pas un fils à papa, 'fin si mais un rebel mais je suppose que toi aussi vu que t'es là. » Intriguée encore une fois, je plisse les paupières afin de déterminé le fond de ses pensées, puisqu’il est vrai que je l’ai connu plus docile aux côtés de son papa, mais j’imagine, que ce doit être la même pour moi. Alors un tant soit peu désinvolte, je me décide à prononcer. « Je travaille, pour dire vrai. » Et j’avoue attendre patiemment sa réaction, que lui aussi se pose la question de savoir la raison, qui pousserait à bosser dans un club de strip, la petite princesse d’Omnicom. Et comme je suis toujours des plus honnêtes, incapable de garder ma jolie bouche fermée, je me permets de rajouter. « Et depuis quand, tu as décidé de te rebeller ? » Et de cette phrase je tente moi-même de me pardonner pour son excès de juvénilité. Non parce que, c’est carrément digne de gamins de récré, ce sujet.
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La question est idiote, qu'est ce qu'elle fait là. Ca se voit non ? C'est logique même... Mais bon je suis tellement surpris que je n'ai pas pu empêcher les mots de sortir de ma bouche. Je n'aurais jamais pensé la voir dans ce genre de situation et j'avoue que je ne trouve pas forcément que ça lui convient, mais chacun fait ce qu'il veut de sa vie après tout, en effet, elle n'apprécie peut être pas que je sois là non plus. Ca casse l'image. « Tu travailles ? Non mais genre tu travailles ici ? T'as un grain ? » Son père, son image, et ce travail, ça n'avait rien en commun, ce n'était juste pas possible, trop difficile à croire mais si. Qu'est qu'il lui avait pris ? Je n'en savais rien mais j'aimais bien ce petit côté rebel quand même. « Je me rebelle quand j'ai envie t'sais, j'avais pas besoin de t'attendre pour le faire. » Je n'ai pas besoin de conseil, pas besoin qu'on me guide. « T'mas attendue toi pour le faire ? » Je n'ai pas peur de ce qu'elle va dire, je n'ai pas peur de la bousculer un peu, je ne suis pas le mec tout doux tout gentil tout mignon et elle le sait, on se connait depuis tellement longtemps.
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La surprise se lisant sur son visage, je me contente de sourire un peu plus, et je ne saurai dire pourquoi, surement par fierté de moi-même, de réussi encore à choquer, bien que je gravite ici depuis des années. Mais aussi par pure provocation, lui montrer que je ne me plains pas de cette condition. Non, c’est un choix, d’être ici, un choix calculé, fait pour engendrer de mon père son enragement ou tout du moins, c’était ça, dans un premier temps. A présent, je me complais dans ce monde de mensonge et de vanité, à la limite de penser que c’est moi qui l’ai créé. « Tu travailles ? Non mais genre tu travailles ici ? T'as un grain ? » C’est un secret qui n’en est pas réellement un, après tout, je ne me cache pas d’être là, c’est juste que les gens de la haute société, habituellement, ne s’y perde pas. Et quand j’en croise certains, en général ils sont tellement saouls, qu’ils oublient le lendemain. « Un grain, non, pas vraiment. » Prononce ma voix des plus calmement, avant de renchérir sur le sujet, épineux. « Si c’était une fille que tu ne connaissais pas, elle serait juste désirable, mais moi j’ai un grain ? » Qui des deux est le plus frappé, quand on y réfléchit, je ne suis pas certaine d’avoir tort ici. Puis … Il parait que je ne suis pas très agréable quand on me parle de mon métier, et de l’héritage que mon père veut me sucrer. « Je me rebelle quand j'ai envie t'sais, j'avais pas besoin de t'attendre pour le faire. » Pourtant j’avais en mémoire de nos soirées huppées un garçon propre sur lui et pas franchement débridé. « T'mas attendue toi pour le faire ? » Comme si je pensais aux autres avant de penser à moi, ce serait tellement n’importe quoi. Toutes mes décisions – ou presque parce que j’avoue avoir oublié l’espace de quelques secondes le fait que je devais me marier par obligation – sont prises en mon propre intérêt, pour ma personne et sans que qui que ce soit puisse remédier à cela, il parait que je suis têtue et qu’on ne me contrôle pas. C’est en haussant les épaules, que je finis par prononcer. « Je n’attends rien de personne. » Simple, mais on ne peut plus véritable. Enfin, si ce n’est le fait que présentement, je me devrai d’attendre sa commande.
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« Y'a une différence assez grande entre être une fille désirable et être une belle fille respectable. » Clairement être désirable ce n'est pas un compliment pour moi, une nana désirable je passe une nuit avec et après je la jette, je m'en fous d'elle et tout, alors qu'une belle fille respectable, je la considère et je ne l'envoie pas chier comme une mal propre, enfin j'ai un peu plus de mal à m'en débarrasser alors j'y mets les formes. Bref, mon explication, si je devais la donner, ne serait peut être pas claire, mais pour moi c'est très claire dans mon esprit et son taff ici ne correspond pas du tout à l'image que je me fais d'elle. « Je conçois qu'on puisse faire ce boulot par nécessité, je ne conçois pas franchement qu'on puisse se coller une étiquette de ce genre de personne par plaisir... Alors je comprends pas ton but. » Qu'est ce qu'elle fait là, qu'est ce qu'il se passe dans sa tête sérieusement ? Elle peut faire ce qu'elle veut, se rebeller et tout mais pas de cette manière là... Vraiment ça entache son image, je n'aime pas cela. « Ca je le savais, pas besoin de me le préciser, je pense qu'on est un peu pareil toi et moi. » Je la toise du regard, je cherche des réponses à mes questions mais clairement, rien ne vient. « Je vais prendre un whisky, mais je viens avec toi jusqu'au bar, j'en ai pas terminé avec toi. » Les nanas qui remuent leur fesse, je pourrais en voir d'autres mais retrouver la jeune femme et comprendre ce qu'il se passe dans sa tête, ça ça ne peut pas attendre. Arrivés au bar, alors qu'elle repasse derrière je lui demande : « T'es là depuis combien de temps ? »
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Lorsqu’il m’impose son point de vu, au sujet de ces femmes désirables ou pas, je relève mes prunelles au ciel, n’étant clairement pas d’accord avec lui, étant donné que ce n’est pas parce que je passe mes nuits à servir des cocktails à des obsédés que je n’en suis pas moins respectée. Au contraire, à la vérité. Je suis de celles, l’unique, dont le répondant effraie. Vipère à souhait. « Je conçois qu'on puisse faire ce boulot par nécessité, je ne conçois pas franchement qu'on puisse se coller une étiquette de ce genre de personne par plaisir... Alors je comprends pas ton but. » Mon regard planté dans le sien, j’hésite à lui répondre franchement. Que mon boulot, je l’ai choisi, dans un premier temps, pour faire chier mes parents. Mais que par la suite, je me suis prise au jeu, je suis tombée amoureuse de son impudicité, de son côté malsain, et de l’Enfer que je touche chaque soir du bout des mains. Puis tout cet argent qu’on brasse ici … Putain. « Ca je le savais, pas besoin de me le préciser, je pense qu'on est un peu pareil toi et moi. » Résonne sa voix dans le brouhaha ambiant quand je lui murmure que de personne j’attends quelque chose. Que je me suffis à moi-même, et que cela me convient comme ça, ce n’est pas compliqué à comprendre pourquoi. Mais dans son affirmation de notre ressemblance, j’avoue penser tout le contraire, et qu’à l’évidence, entre nous tout diffère. « Je vais prendre un whisky, mais je viens avec toi jusqu'au bar, j'en ai pas terminé avec toi. » Sur le coup, je ne réalise pas vraiment, ayant oublié quelques secondes que lui aussi est un client. « Soit. » je prononce durement avant d’ajouter, un peu plus taquine. « Si ça te plait de m’escorter. » Ce n’est pas comme si j’avais pu prendre sa petite phrase comme une menace sérieuse, pour être honnête, non, il est à deux doigts de m’amuser, je sais, c’est bête. Me voilà donc à nouveau derrière le bar, à lui servir son verre tandis qu’il me questionne à nouveau. « T'es là depuis combien de temps ? » Et que je lui réponds « La curiosité est un vilain défaut. » Moqueuse et maligne, tout en poussant vers ses mains posées sur le comptoir le verre à présent plein. Habile je vais chercher une nouvelle bouteille sans vraiment regarder laquelle, sachant simplement que c’est celle que je souhaite puisqu’elle se trouve toujours là, et presque inconsciemment me sers une téquila. « Je t’accompagne. » Je m’en donne le droit. Et c’est toute sourire que je me décide finalement, à remonter un brin le temps. « Tu te souviens, me semble que t’étais là, le soir de mes fiançailles ? » En parler aussi librement me turlupine un peu, il ne fait pas parti de ceux avec lesquels je joue double jeu. « J’ai abandonné Harvard ce jour là. » Il y a six ans déjà. Mais le Nirvana … Je ne sais plus, c’est à force de servir dans les bars que je me suis retrouvée dans celui de tous les déboires. Un simple hasard.
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Je suis hostile à son job ici, elle est hostile à mes paroles, ça va être assez drôle de parvenir à avoir une vraie discussion entre elle et moi et surtout sa place ici si on démarre comme ça, chacun, planté sur nos positions et nos clichés. Elle soupire et lève de nombreuses fois les yeux au ciel pour me montrer qu'elle n'est pas d'accord avec ce que je dis et que je me plante sur toute la ligne, mais si nos points de vue diffèrent grandement, il y a bien une chose sur laquelle je ne me trompe pas, c'est notre ressemblance. Elle me connaissait avant, elle ne sait pas ce qui a pu changer maintenant alors que moi j'ai une assez bonne image de ce qu'elle est devenue de par sa présence ici. Quand elle me taquine sur le fait que je l'escorte, je ne réponds rien, je me contente de sourire et de la suivre jusqu'au bar où on pourra surement mieux discuter, enfin je ne dois pas oublier qu'elle travaille quand même ! Et quel boulot sérieusement... « Tu m'as toujours trouvé que des défauts de toute manière. Alors maintenant que tu viens d'en souligner un nouveau, réponds moi au moins. » Je ne me laisserai pas avoir par ses doux yeux, non j'aurais les réponses à mes questions et je finirai par comprendre pourquoi, le pourquoi du comment de sa présence ici. Quand elle me sert et que son verre est plein aussi, je trinque rapidement avant de boire un peu. « A ma charmante compagnie ! » Et si j'étais un mec profiteur et trop saoul, cette phrase n'aurait pas la même signification qu'elle l'avait maintenant. C'est le risque ici, je déteste qu'elle le prenne, elle joue avec sa sécurité. « A croire que le jour de tes fiançailles t'as pas fait qu'une connerie alors ! » La première c'était bien qu'elle s'était engagée avec lui même si elle ne le voulait pas, la seconde, abandonner ses études. « Des regrets ? » Sur les études j'entends bien, j'ai bien compris qu'ici, elle y est plus par choix que par obligation maintenant même si je ne comprends toujours pas pourquoi. « A part celui de ne pas m'avoir épousé moi bien sûr. » Rajoutai je en souriant. Je suis un parti parfait si on oubliait mon instabilité sentimental qui m'aurait surement conduit à la tromper de nombreuses fois.
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« Tu m'as toujours trouvé que des défauts de toute manière. » C’est maligne que je pince mes lèvres pour approuver ses dires de manière silencieuse. Il est vrai que j’ai tendance à ne voir chez les autres, que leurs défauts, et bien évidemment sans jamais voir les miens. Les transformant au gré du vent et de mes envies en qualités. Parfaite, comme on me l’a depuis toujours inculqué. « Alors maintenant que tu viens d'en souligner un nouveau, réponds moi au moins. » Bientôt, je vais le trouver usé, son refrain, et c’est bien pour cette raison, qu’à nouveau, je balaie sa question de revers de main. Préférant lui servir un sourire et un verre à mon intention. Par politesse, il vient choquer son verre contre le mien, et ça m’arrache un sourire, amusée, par ses bonnes manières qui jusqu’ici l’ont accompagné. « A ma charmante compagnie ! » Avec malice, j’approche un peu mon visage du sien, pour murmurer « Je n’aurai pas mieux dit. » Ce n’est pas totalement faux, après tout, il ne peut pas être pire que les hommes qui gravitent autour de moi.

Et je me laisse alors prendre par le jeu des confidences, lui avoue que le soir où je me suis fiancée, j’ai abandonné les études qui devaient me mener à elles seules aux commandes d’Omnicom, c’était avant d’en connaitre les autres conditions. A quoi bon étudier un métier, quand un simple mariage arrangé peut vous y conduire. De plus, le déshonneur imposé à mon paternel était bien trop bon à observer. « A croire que le jour de tes fiançailles t'as pas fait qu'une connerie alors ! » Il est bien vrai que depuis quelques temps, je me le dis. Depuis qu’il a fait son entrée dans ma vie … Signé un contrat, me vendre de cette façon-là, par orgueil et luxure, je ne pensais pas qu’un autre homme pourrait m’avoir, à l’usure. « Des regrets ? » Au sujet de ce mensonge dans lequel je me noie ? De ce mariage dont je ne veux pas ? Alors que les tabloïds et mes sourires murmurent le contraire ? « Absolument pas. » Et je le prononce avec un aplomb qui vient surprendre chaque nervure de mon esprit. Absolument pas. Je ne regrette rien, parce que je finirai par obtenir ce qui est à moi. « A part celui de ne pas m'avoir épousé moi bien sûr. » Et mon sourire vient se coupler au sien, retrouvant quelque peu, une complicité qu’en soirée on avait pu avoir, pour sauver les apparences, à chaque fois. Alors en buvant d’un trait ma téquila, je pose mon verre entre nous, le rempli à nouveau. Et je lève, railleuse, mon index en face de son visage. « Attention ! » Je précise. « Pas tout à fait, mariée. » Mais dans quelques mois, irrémédiablement, ce sera le cas.

Et posant mes coudes sur le bar, mon visage entre mes mains, je grimace de moitié, en prononçant ; « T’as toujours le temps de me convaincre que tu vaux mieux qu’Alan. » Je reste un peu moqueuse, provocatrice, aussi, puisque de toute évidence, même si cette conversation tournait à quelque chose de sérieux, il est clair que ce serait des efforts en vain. Qu’ils sont déjà tracés, mes futurs lendemains. Même s’ils ont été perturbé, par celui qu’ici même, il y a quelques mois, j’ai rencontré. « Fais attention, je suis exigeante. » Un homme, un vrai.
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