Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAndraska ❖ Are you fuckin' kidding me ?
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Andraska ❖ Are you fuckin' kidding me ?

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- ARE YOU FUCKIN' KIDDING ME ? -
Andrew & Alaska
De mon bureau, on n'entendait que les bruits des touches de mon ordinateur pendant que je tapais rapidement des rapports concernant certaines données que je devrais transmettre aux designers de l'entreprise, ainsi que le discours que je devrais prononcer le jour du lancement officiel du drone de combat et reconnaissance, Cosmo 0. Le prototype était désormais opérationnel, tous les derniers tests que nous avions effectué avaient été concluants et j'étais clairement confiant pour la suite des événements quand même ! Jamais je n'avais été aussi excité à l'idée qu'un de mes appareils soit officiellement lancé donc dévoilé au grand public. Surtout que ce projet de drone militaire avait été l'un des plus risqués de mon entreprise qui deviendrait très certainement paramilitaire désormais. Donc si le Cosmo 0 marchait bien, d'autres grands projets pour la Défense internationale verraient aussi le jour ! Mais pour l'heure, il fallait que je finisse l'actuel avant de penser au futur ! Qu'importe, j'avais envie de me dégourdir un peu les jambes actuellement alors je tapais rapidement les dernières lignes de mon rapport avant de tout fermer puis enfilant ma veste, tout en rangeant une arme dans son holster, je sortais de mon bureau tout en fermant tout et en veillant bien à ce que mes vigiles quadrillent correctement la zone à protéger. Mon bureau était l'un des centres les plus névralgiques de mon entreprise parce qu'il y avait vraiment des trucs d'une importance presque vitale pour moi. Fin bref, avant de me diriger vers mon parking, j'allais faire une petite promenade dans la rue du Financial Center malgré le froid de cette nuit. C'est alors que je vis une scène ! Une sorte de deal ? En me rapprochant lentement et avec circonspection - afin de ne pas me faire repérer - je restai figé sur place en reconnaissant la jeune femme... Alaska ! Mon ex, l'une des personnes les plus importantes de ma vie ! " Puis-je savoir ce que tu fais là Laska ? " demandai-je d'un ton calme mais masquant difficilement ma colère avant de me tourner vers le dealeur : " Toi, je te conseille de disparaître rapidement de ma vue avant que je ne te dénonce à la police ! ". Le type ne demanda guère son reste tandis que je me tournais de nouveau vers la jeune femme. " Depuis quand ça dure ? As-tu la moindre idée de ce que ça me ferait si tu venais à faire une overdose ? ". J'étais déçu !
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Il y avait des jours avec et des jours sans. Disons, qu'il y avait bien plus de jours sans en ce moment. Mon sevrage était difficile et je me sentais réellement seule par moment. Je faisais un peu n'importe quoi. Déjà, de par ma façon d'arrêter la drogue qui était réellement dangereuse puisque je n'acceptais l'aide de personne et donc, je ne voulais pas aller voir de médecin. Alors, c'était un sevrage violent physiquement. Et puis, il y avait des moments de lucidité, mais extrêmement peu par rapport au reste, parce que je faisais aussi beaucoup la fête pour essayer d'oublier un peu le manque et peut-être combler le manque de drogue par l'alcool et le manque d'affection par les flirt sans lendemain. Je n'étais plus vraiment la même et aussi, j'avais changé physiquement. J'avais minci, mon corps tremblait et mon visage semblait fatigué. Ce soir était donc un jour sans, un jour lucide à pleurer et à finalement... craquer. Je m'étais rendue où m'avait donné rendez-vous mon dealer pour acheter ma dose. J'en avais besoin, plus que besoin. Tout ce déroulait à merveille jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre. « Puis-je savoir ce que tu fais là Laska ? » Je me tournais vivement pour regarder Andrew. La peur pouvait se lire sur mon visage. Je ne voulais pas que l'on me trouve ce soir, j'étais un peu comme une gamine qui faisait une bêtise très grave. « Toi, je te conseille de disparaître rapidement de ma vue avant que je ne te dénonce à la police ! » s'exclame-t-il en direction de mon dealer. Il semble en colère, mais moi aussi je le suis. Je le suis parce qu'il me coupait l'herbe sous le pied. J'étais à deux doigts de me sentir bien et de retrouver le bonheur et tout partait en fumée. Le dealer s'éloigne rapidement et je me tourne de nouveau en direction d'Andrew. « Depuis quand ça dure ? As-tu la moindre idée de ce que ça me ferait si tu venais à faire une overdose ? » Il veut jouer les gentils garçons ? Quelle leçon je dois prendre de lui alors qu'il avait fait une tentative de suicide récemment ? « Des années... » lâchais-je finalement. Je regardais autour de nous pour être certaine d'être toujours seule dans la rue, enfin, seule avec Drew. « Je crois que ça me regarde, seulement moi et personne d'autre ! » m'exclamais-je ensuite dans un mouvement d'épaules.
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