Zoiel + Sparks will fly they ignite ours bones

Deux jours et une nuit, c'est le laps de temps que je volais à Zoya pour la faire respirer un peu. Je ne l'avais jamais vu aussi studieuse que maintenant. Cependant, il fallait qu'elle prenne un bol d'air frais, qu'elle sorte et qu'elle se change les esprits au risque de devenir folle. Après avoir fait quelques achats, j'arrivais à la porte de chez elle, ne prenant pas le temps de sortir de la voiture, non, le temps nous était compté et au plus vite nous serions partis, au plus vite nous pourrions faire ce que j'avais prévu. Je ne savais pas si Zoya allait apprécier, mais elle m'avait souvent dit aimer la nature... alors autant s'y plonger dedans complètement. Elle arrivait, vêtu de manière sportive comme je lui avais demandé lors de notre dernier sms. Du temps qu'elle monte dans la voiture, je m'assurais que la météo reste clémente, il allait faire beau ce week end, même si les températures allaient un peu chuter ... mais sur ce point, j'avais prévu le coup.  Nous avions un peu de route à faire pour arriver à l'endroit où je voulais aller, mais j'étais certain que cela valait le coup d'oeil.

Bien que cela ne faisait pas parti des plans de Zoya de partir en escapade amoureuse pendant deux jours alors qu'elle était submergée de travail, elle ressentait un certain soulagement à ce qu'on lui tire de force le nez de ses bouquins. Elle avait suivit à la lettre les instructions que Gabriel lui avait donné, à savoir de préparer des habits confortables et chauds, s'interrogeant sur l'endroit où il allait la trainer pour deux petits jours. Elle était aussi passée rapidement acheter une boîte de donuts pour les accompagner lors du voyage en voiture qui les attendait, puis elle avait avertit chacun de ses colloc' de son absence à venir, excitée comme une puce à l'idée de partir à l'aventure. Lorsqu'elle entendit le bruit d'un moteur en bas de chez elle, elle jeta son sac sur son épaule et se précipita en bas de son immeuble, un immense sourire sur les lèvres. Elle déposa son sac dans le coffre de la voiture de son copain avant de le rejoindre à l'avant de la voiture. Elle lui ouvrit la boîte de donuts sous le nez avant de s'exclamer : " J'ai apporté le nécessaire de survie ! " Elle se doutait que s'il lui avait conseillé d'apporter des tenues confortables, ce n'était pas pour passer la nuit dans un 3 étoiles. Puis elle lui déposa un baiser sur les lèvres, toujours aussi émerveillée à l'idée qu'un homme aussi beau puisse s'intéresser à elle comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Le brésilien démarra ensuite sa voiture et prit la direction de l'endroit où il avait décidé de l'emmener, peu importe où cet endroit pouvait bien se trouver : " Alors Mr Batista, o que há de novo au Brésil? "

Zoya arrivait, je n'avais pas arrêté le moteur parce que la connaissant, elle allait vite grimper dans la voiture et d'ailleurs c'est ce qu'elle avait fait. J'avais opté pour un gros 4x4 tout terrain pour ce genre d'activité et de lieu. La tête tournait vers ma petite amie, je souriais en la voyant ouvrir sa boite de donuts. Putain, j'ai dû faire quelque chose de merveilleux dans une vie passée dis-je en ouvrant la bouche pour qu'elle m'y enfourne un donuts dedans. Plus sérieusement, j'étais chanceux. Chanceux d'avoir cette femme à mes côtés. Ma nana  elle est aussi belle qu'intelligente, aussi intelligente que drôle, aussi drôle que bourrue et merde ma nana, elle s'en fou des régime, elle mange gras et avec les doigts. Elle bois, elle fume, elle rote ... elle est parfaite ! Est-ce que cette bouchée de donuts venait de me faire prendre conscience de tout ça ? Apparemment. L'attrapant dans l'une de mes mains, je me penchais à mon tour pour laisser les lèvres de Zoya s'abattre sur les miennes. Un baiser sucrée, aussi doux que le velours, d'ailleurs, je me pinçais les lèvres pour ne pas rire en voyant ses lèvre peinte de glaçage qui devait être sur les miennes. C'est vrai, combien de fois je m'étais retrouvé avec du rouge à lèvre sur le visage sans qu'elle ne me dise rien, tant que mon cousin m'avait déjà surnommé Gabriella. Zoya me fit l'agréable surprise de parler dans ma langue natale Tudo está bem no Brasil, fui visitar Jeisa ela se sente melhor lá, eu assinei um contrato grande respeitando meus ideais, um primeiro e eu encontrei amigos - Tout va bien au Brésil, je suis allé rendre visite à Jeisa, elle se sent mieux là-bas, j'ai signé un gros contrat en respectant mes idéaux, une grande première puis j'ai retrouvé des amis - je ne savais pas si elle avait compris, mais ça me faisait plaisir, elle trouvait le temps d'appréhender ma langue entre ses examens.  J'espère que t'es en forme parce qu'on va faire su sport aujourd'hui lui dis-je en tournant la tête vers Zoya de temps en temps pour ensuite me concentrer sur la route. Ta soeur, elle tient le coup ? Elle se sent comment ?

La remarque de Gabriel arracha un sourire terriblement sincère à Zoya qui pensait qu'elle aussi devait avoir fait quelque chose de fabuleux dans une vie antérieure pour ressentir ce qu'elle ressentait envers le grand brun. Il lui vola ce sourire d'un baiser, non sans lui avoir laissé en échange du glaçage sur ses lèvres. Elle ne se rendit pas compte tout de suite, mais devant le sourire malicieux du brésilien, elle passa sa langue sur les lèvres et s'exclama : " T'étais pas obligé de me nourrir tu sais, je peux un manger un autre. " Elle illustra ses paroles en saisissant un donuts au café dans lequel elle croqua à pleine dent. Puis le jeune homme lui raconta son séjour au Brésil en portugais. Zoya avait apprit à parler de nombreuses langues lors de son cursus scolaire et elle adorait cela ; cependant, le portugais ne faisait pas partie des langues qu'elle savait parler et bien qu'elle ait commencé à apprendre quelques phrases de routine, elle n'avait absolument rien comprit à ce que son copain lui avait répondu à part "Jeisa" et "Tudo está bem". L'air complètement perdue, elle répondit d'une phrase tout droit sortie d'un guide touristique : " você pode repentir? " Gabriel lui demanda ensuite si elle était en forme car ils allaient faire du sport et il n'aurait pas put davantage faire plaisir à la jeune russe : " Moi en forme?? Toujours ! " C'était probablement la fille la plus hyperactive de Harvard, il lui tardait de chausser ses baskets et d'aller se défouler. Puis il commença à parler de Calypso, sujet moins gai, certes, mais l'attention était touchante : " Bof.. Ça va pas trop mal pour l'instant mais il lui arrive de faire des crises. Je ne la vois pas très souvent en ce moment, j'essaie de prendre de ses nouvelles mais c'est pas simple. " Puis elle demanda : " Et toi? T'as parlé à Liv récemment? "

Tu pourrais être contente de l'attention lui dis-je amusé, en me penchant d'une traite pour croquer un bout du donuts de Zoya. J'aimais bien gouté tous les parfums. Si je m'écoutais, j'aurais croqué dans chacun d'eux, juste pour me délecter de leur parfum. Ma petite amie faisait l'effort de me parler portugais. Ceci me faisait plaisir, parce qu'elle m'avait à de nombreuse reprise raconté son cursus scolaire et je n'avais jamais entendu parler de portugais, peut être bien que je n'avais pas retenu, mais en tout cas, l'attention était là. Cependant, je voyais à son visage que je l'avais perdue, son petit nez se fronçait d'ailleurs, d'une douce manière. Je répétais ce que je venais de dire, mais en anglais cette fois-ci. Me regardes pas comme ça, je souligne l'effort que t'as fait, mais je t'apprendrais ma langue, je te promet que j'essayerai d'être plus attractif qu'un guide touristique m'amusais-je à lui dire. Bien entendu qu'elle était en forme, cette femme était toujours en forme, d'ailleurs, je m'étais souvent posé la question de savoir si elle ne prenait rien pour rester dans cet état d'excitation permanent. Ne croyez pas qu'elle se calme la nuit, il m'était arrivé à de nombreuse reprise de me retrouver par terre en pleine nuit lorsque mademoiselle se mettait à vivre pleinement l'un de ses rêves. Lorsque j'abordais la question de sa demie soeur, je posais ma main sur sa cuisse, un geste instinctif, protecteur, bien qu'au fond, je ne pouvais que très peu jouer ce rôle avec elle. Ouai ça doit pas être facile ...en tout cas je suis fier de toi. Tu met tes rancoeurs de côtés, tu fais le premier pas... tu me dis si tu veux passer un moment avec elle à Boston, je vous laisse l'appart ou sur le bateau .. peut être que ça lui ferait du bien de changer d'air. Boston n'était pas si loin de Cambridge et pourtant, c'était un autre monde. Les têtes connus étaient remplacées par des inconnus et bon dieu, ce que ça fait du bien. Pas vraiment, je lui ai envoyé un message en apprenant pour l'autre abruti .... mais toujours aucune réponse, je pense pas être la personne à qui elle veut se confier ni même parler ... j'haussais une épaule tout en mettant le clignotant pour prendre une route assez étrusque qui montait dans la montagne. Je montais le son de la radio, la musique qui passait me plaisait bien, au point de taper mes mains en rythme sur le volant. Au fait, tu ... tu fais quoi pour Noël ? ouai, ma mère m'avait harcelé pour savoir si je comptais amené l'élue. Oui, m'entendre dire que j'étais toujours avec Zoya l'avait surprise.