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One night. One girl.
Arabella & Bonaventure
✻✻✻ Bonaventure ouvrit un œil, puis un deuxième en grognant. Il avait oublié de fermer les rideaux de sa chambre, chose qu’il ne faisait jamais étant donné qu’il détestait se réveiller de cette manière. Le métisse n’était vraiment pas du matin. Pourtant, au fond de lui, il savait que quelque chose clochait. Son cerveau encore groggy de sommeil se mit à tourner et tourner jusqu’à comprendre que le parfum féminin qui persistait sur ses draps n’était pas censé être là. Il faut dire que la dernière fois qu’il avait couché et dormi avec une femme... Dieu que cela remontait. Une petite voix gourmande résonna dans son esprit pour lui souffler que ce temps était révolu puisqu’il avait ramené une femme cette nuit. Arabella. Bon sang, tout lui revenait en mémoire.
Hier soir, déprimé après avoir parlé à Robin et l’avoir laissé non loin de l’église, il s’était senti seul et au bord de faire une connerie comme replonger dans sa vieille addiction. Bonaventure s’était donc saoulé par le bruit en se rendant dans un bar fréquenté. Très fréquenté. Il n’avait pas bu comme à son habitude. Il n’aimait pas l’alcool. Une jeune femme s’était approchée de lui, une Mather. Il s’en souvenait parce qu’il l’avait déjà croisé une ou deux fois en rendant visite à son cousin Malachy.
Ils avaient discuté, ri puis, retrouvé dans un lit. Cette nuit, Bonaventure avait oublié tous ses complexes, il avait couché avec elle passionnément, presque avec désespoir. Il s’était perdu dans ses bras, entre ses cuisses comme pour oublier ses démons. « Putain ! » jura-t-il en se rendant compte qu’il s’était servi de cette femme en couchant avec elle. Il n’était pas étonnant que la belle se soit envolée comme une voleuse. Elle devait lui en vouloir, penser qu’il n’avait vu qu’un corps à serrer. Il se sentait mal, honteux. Ce n’était pas dans ses habitudes de coucher aussi facilement. Qu’avait-elle pensé de sa prothèse ? L’avait-elle dégouté ? Dans le feu de l’action cela ne lui avait visiblement pas posé problème mais peut-être se dégoûtait-elle d’avoir couché avec lui. Il fallait qu’il la retrouve.
Et il la retrouvât le jour-même, à la Mather House, un sourire hésitant presque caché sous un immense bouquet de fleurs. « Salut... Je... Enfin je voulais m’excuser pour hier. Je sais que tu dois m’en vouloir mais je tenais à te dire que... Enfin tiens c’est pour toi » bafouilla-t-il en lui collant le bouquet dans les bras. Il tenait tellement à lui montrer son respect.
✻✻✻
Hier soir, déprimé après avoir parlé à Robin et l’avoir laissé non loin de l’église, il s’était senti seul et au bord de faire une connerie comme replonger dans sa vieille addiction. Bonaventure s’était donc saoulé par le bruit en se rendant dans un bar fréquenté. Très fréquenté. Il n’avait pas bu comme à son habitude. Il n’aimait pas l’alcool. Une jeune femme s’était approchée de lui, une Mather. Il s’en souvenait parce qu’il l’avait déjà croisé une ou deux fois en rendant visite à son cousin Malachy.
Ils avaient discuté, ri puis, retrouvé dans un lit. Cette nuit, Bonaventure avait oublié tous ses complexes, il avait couché avec elle passionnément, presque avec désespoir. Il s’était perdu dans ses bras, entre ses cuisses comme pour oublier ses démons. « Putain ! » jura-t-il en se rendant compte qu’il s’était servi de cette femme en couchant avec elle. Il n’était pas étonnant que la belle se soit envolée comme une voleuse. Elle devait lui en vouloir, penser qu’il n’avait vu qu’un corps à serrer. Il se sentait mal, honteux. Ce n’était pas dans ses habitudes de coucher aussi facilement. Qu’avait-elle pensé de sa prothèse ? L’avait-elle dégouté ? Dans le feu de l’action cela ne lui avait visiblement pas posé problème mais peut-être se dégoûtait-elle d’avoir couché avec lui. Il fallait qu’il la retrouve.
Et il la retrouvât le jour-même, à la Mather House, un sourire hésitant presque caché sous un immense bouquet de fleurs. « Salut... Je... Enfin je voulais m’excuser pour hier. Je sais que tu dois m’en vouloir mais je tenais à te dire que... Enfin tiens c’est pour toi » bafouilla-t-il en lui collant le bouquet dans les bras. Il tenait tellement à lui montrer son respect.
CODES © LITTLE WOLF.
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