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Hi, i'm a zombie | Navu

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HI, I'M A ZOMBIE
Le sommeil avait été long, très long. Trop long. Le repos avait porté Nate dans ses bras pendant trois journées qui avaient semblé durer une éternité. Il était temps pour lui de reprendre doucement conscience, de revenir à la vie, de retrouver son quotidien et de se rendre compte de ce qu'il avait fait, de sa douleur. Oh oui... la douleur. Son bras droit brisé, ses cotes en miettes sur le même côté, la gueule cassée, couverte de bleus, gonflée, suturée à la lèvre et à l'arcade. Il était brisé. Seules ses jambes étaient encore plus ou moins intactes, juste couvertes de bleus. Et Heureusement pour lui... Au moins il pouvait encore se déplacer.

Ses yeux bleus s'ouvrirent lentement, l'électrocardiogramme se mit à biper de façon un peu plus rapide au fur et à mesure que son organisme reprenait son activité. Il ne voyait rien, tout était trop clair, trop flou. La mise au point était pénible à faire, la lumière de la pièce en cette matinée était difficile à supporter pour ses yeux qui étaient restés fermés si longtemps. Ses oreilles sifflaient, son cerveau était totalement engourdi, tout son corps d'ailleurs. Il agita un peu les doigts de ses mains par réflexe. Il se demandait où il était, pourquoi il y avait une odeur autour de lui qui était étrange et pourtant connue. Et la douleur. La douleur de son organisme cabossé commençait à refaire surface.

Une petite grimace habilla son visage, un gémissement de douleur s'échappa de sa bouche. Il ne voyait encore que peu autour de lui, même si le plafond commençait à être plus net. Il cligna un peu des yeux et trouva la force de regarder autour de lui pour constater... qu'il était dans une chambre d'hôpital. Il fronça les sourcils, ne comprenant trop rien au pourquoi du comment il se retrouvait ici. Le dernier souvenir qu'il avait, c'était la soirée d'Halloween, et lui en train de manger des biscuits au buffet. Il avait abusé du sucre et il se retrouvait ici ? Non... non il avait trop mal partout pour que ce soit le cas...

Quand il essaya de bouger un peu les bras, il sentit le poids du plâtre qui venait l'entraver, il baissa les yeux et fronça encore un peu plus les sourcils. Pourquoi... pourquoi il avait ce truc ? Il tenta avec son bras gauche, et constata qu'il pouvait le bouger, mais qu'il était recouvert d'un bandage. Il ne comprenait vraiment... vraiment rien. Du tout. Il toussota un peu pendant que ses yeux détaillaient tous les appareils autour de lui et qu'il remonta son bras pour enlever les tubes qu'il avait dans le nez en grimaçant. C'était à devenir dingue, il avait l'impression d'être passé sous un bulldozer. Il tenta d'ailleurs de se redresser, et poussa un cri de douleur avant d'abandonner l'idée et de se laisser retomber, haletant.

Bon sang... pourquoi il avait mal comme ça ?! C'était affreux... Ses yeux s'étaient fermés pendant qu'il laissait la douleur s'atténuer tout doucement. Il les rouvrit et essaya de parler pour appeler quelqu'un, mais sa voix encore endormie restait rauque et presque inaudible. Alors, il regarda une nouvelle fois autour de lui sans pour autant réussir à trouver quoi que ce soit pour pouvoir appeler quelqu'un. Vu son esprit embrumé... c'était pas étonnant qu'il n'y arrive pas, ses idées n'étaient vraiment pas claires. Alors, il toussa plusieurs fois malgré la douleur de ses cotes et parla d'une voix plus forte encore, dans l'espoir d'attirer l'attention de quelqu'un qui pourrait passer dans le couloir à cet instant.

"Y a quelqu'un ?!"

© Babao
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Pourquoi ? Pourquoi devais-je subir ça ? Voir la femme qui m'avait élevé en si mauvais état ? Le créateur de ce monde – s'il y en avait un – devait bien rire de ce spectacle : un gamin adopté qui tentait d'entrer dans sa famille d'origine et qui pourtant était là, au chevet de sa mère adoptive, pleurant comme si c'était la pire chose qui puisse arriver. Peu importe les enfants qui mourraient de faim en Afrique, les personnes qui se faisaient agresser dans la rue, les victimes qui ne pouvaient punir leur bourreau, tout ça m'était maintenant égal alors que je me tenais à côté de son lit. Le visage caché par mes mains, les larmes semblant ne pas vouloir s'arrêter de couler, j'étais là, impuissant, l'observant entourée de ses machines, elle qui avait toujours détesté être dépendante. Une femme forte, ma mère, une femme puissante qui aurait pu mettre le monde à ses pieds si elle l'avait voulu mais son bon cœur lui avait dicté autre chose. Il lui avait dit de trouver un travail tranquille à Cambridge, d'élever ce gosse dont personne ne voulait, de faire de lui un homme bien qui n'avait honte de rien. Un homme qui était maintenant en admiration devant elle et qui l'avait pourtant renié pour retrouver ses origines. Mais maintenant je m'en foutais de l'économie, du fait que j'ai été adopté, de la danse qui me faisait passer pour un faible aux yeux de certains. La femme que j'aimais le plus au monde avait failli mourir, était dans un état pathétique et je n'avais rien pu faire. Putain. Si seulement je n'avais pas voulu sortir avec des amis ce soir là, petit con égoïste que j'étais.

Soudain elle ouvrit les yeux, lentement, comme un nouveau né qui voit le monde pour la première fois. Rapprochant ma chaise de son lit, je l'appelais doucement. « Maman.. Maman ? Je suis là, juste à côté de toi.. » Elle tourna doucement le visage vers moi avant de crier, les yeux écarquillés par la peur, se débattant, tentant de s'éloigner de moi, me déchirant ainsi le cœur. Ma mère avait l'Alzheimer. Parfois elle était lucide et je chérissais ces moment là, en profitait comme si c'était la dernière fois que je la voyais car, malheureusement, ils étaient rares. Elle avait d'abord commencé par perdre des mots puis des souvenirs et maintenant je n'existais plus pour elle. Ce monde dans lequel on vivait lui était étranger alors je devais m'occuper de tout, lui faire à manger, nettoyer son linge car il était hors de question de la mettre dans une maison spécialisée. Elle se sentirait seule là bas, elle serait perdue et, en plus, nous n'avions pas les moyens. Mais la voir comme ceci, après sa chute dans l'escalier et une crise cardiaque, être aussi impuissant me faisait réfléchir. Elle continuait d'hurler tandis que les infirmières tentaient de la calmer. Ne supportant plus ce spectacle, je sortis en courant de la chambre, les poings serrés, les larmes coulants à nouveau. Je continuais d'avancer, ne voulais plus m'arrêter jusqu'à ce que j'entende une voix. M'approchant alors de la chambre, je regardais le jeune homme blond qui s'y trouvait, il semblait affaibli. « T'as besoin de quelque chose ? » demandais-je la voix cassée. On ne se connaissait pas et pourtant je voulais l'aider, faire quelque chose de bien, peut-être pour me rattraper. Alors j'attendais là, sur le pas de la porte, l'observant en attente d'une réponse.
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HI, I'M A ZOMBIE
Nate ne comprenait toujours rien au pourquoi du comment de sa situation. Il avait été persuadé que son appel à l'aide... Ou plutôt son appel tout court passe inaperçu. Mais par chance... Ce n'était pas le cas. Un jeune homme se trouvait dans l'encadrement. Le blond le voyait un peu flou, il fronçant les sourcils et essaya de mieux distinguer ses traits. On avait du lui enlever ses lentilles pendant qu'il était endormi.

En revanche, la question de l'inconnu prononcée d'une voix... D'une voix qui témoignait d'un certain mal-être... Ne lui inspira pas de réponse. Il voulait surtout savoir pourquoi il était là. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait ici. C'était... Insupportable ce flou. Autre que celui de sa myopie. Nate essayait de se rappeler. Ça devait se voir sur son visage gonflé de partout qu'il était complètement à côté de ses pompes. Ce garçon allait très certainement le prendre pour un fou.

"J... Je sais pas... Je sais pas pourquoi je suis ici..."

Il avait lancé ça comme ça. C'était la première phrase qui était venue à son esprit. L'inconnu ne pourrait très certainement pas lui répondre, et le regard de Nate se perdit dans le vague en essayant de rassembler ses souvenirs. Mais il ne se souvenait que... D'une lumière aveuglante avant la pénombre. Il fronça un peu les sourcils et regarda à nouveau le jeune homme dans l'encadrement de la porte.

"Quel jour on est... ?"

Il ignorait que trois jours après Halloween étaient passés. Ses yeux parcouraient la pièce encore, s'attardant sur certains détails et appareils. La perfusion dans sa main valide, son plâtre encore une fois. Comment est-ce qu'il avait pu se mettre dans un état pareil... ?

© Babao


Je suis désolée c'est court ;_;
Je ferai mieux au prochain
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