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SOS bourrage papier (Noa)

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Ordi de m… Je venais de finir de taper un dossier pour l’hôpital. 50 pages passionnantes sur la prise en charge des syndromes grippaux en pédiatrie. J’avais terminé ma mise en page, paginé, corrigé mes fautes, bref le fichier était complètement fini, restait plus qu’à imprimer, mais, alors que je cliquai obstinément sur le petit logo de l’imprimante, rien ne se produisait. Je ronchonnai, retenant un juron. Je m’avançai vers la machine. Il y avait des feuilles, il y avait de l’encre, pourquoi elle refusait de me sortir mon dossier ? Un voyant rouge clignotait, mais j’étais tellement doué que je ne réussis pas à diagnostiquer ce qui clochait. Oh dans de tel moment, habituellement, j’aurais appelé à la rescousse Jasper. Mais mon ex coloc avait déserté. Mon nouveau colocataire, Carter, aurait surement été en mesure de m’aider mais il était absent et je n’avais pas de temps à perdre, surtout si je voulais rapidement faire relier le précieux document. Je tentais un petit coup de pied agacé sur l’imprimante en grognant, mais rien ne se produisit. Aucune feuille ne sortit de l’appareil. J’eus soudain l’idée d’appeler à la rescousse ma geek préférée. Ca m’embêtait de la déranger pour ça, mais le temps pressait. Je lui envoyais donc un sms –SOS Noa, j'suis à la DH et mon imprimante fait des siennes…- Et dire qu’il ne s’agissait en fait que d’un simple bourrage papier, je risquais d’avoir bien honte quand la demoiselle serait venue à ma rescousse…
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Et dire qu'on pouvait se faire des millions d'amis rien qu'à une soirée comme ça mais non, il faut savoir qu'on peut aussi avoir des amis parce qu'on les aide à réparer les trucs qu'ils ont chez eux et cela me faisait rire, c'était un peu le cas avec mon cher Priape alors forcément, à présent, tout était scrupule à me déranger : au fond, j'étais heureuse d'y aller, ça donnait une raison de se voir alors quand mon téléphone vibra et que son prénom s'afficha, c'est limite si je n'ai pas pris la caisse a outils en main sans avoir lu le message en me tapant mon petit délire. Je lu le message et j'étais sur la bonne voix alors je suis donc parti en vitesse pour prouver mon efficacité. Je saute en voiture, sac à main sur le siège passager et je rejoind la dunster rapidement. Je saute dehors et je cours frapper à la grande porte avant de pénétrer sans gene ; rien ne peut stopper une ELIOT en folie ! Je ris à cette pensée et fonce vers la chambre de mon fier camarade nul en informatique. Je frappe en attendant qu'il m'ouvre : Ici, bob le bricoleur .. dis-je en me marrant derrière la porte.
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En attendant ma sauveuse, je tentais vainement de dépanner mon imprimante, appuyant comme un bourrin sur la touche allumer-éteindre, mais rien ne se produisit, et le voyant d’erreur continuait à clignoter. Je n’eus pas le temps de m’exciter davantage sur l’appareil parce qu’on toqua à ma porte et la voix de mon amie retentit. Je me levai avec un sourire, amusé par sa remarque et lui ouvris en la saluant : « T’es un peu speedy Gonzalez aussi: t’es arrivée super vite… » sifflai-je impressionné en me dégageant de la porte avant d’ajouter un commentaire : « En tout cas, Bob le bricoleur est bien plus sexy que dans mes souvenirs… » rigolai-je. Si tous les dépanneurs étaient aussi séduisants que Noa, les gens tomberaient surement en panne plus souvent. « Merci d’être venue si rapidement en tout cas… J’arrive pas à imprimer mon dossier, je dois le rendre bientôt et je comprends pas ce qu’il se passe… » Le boulet qui y connaissait rien…
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Le jeune homme ne tarda guère à courir en s'écriant que j'étais bien rapide, ce qui me tira un sourire puis un petit rire. Là, il se dégagea pour que j'entre dans sa chambre de la maison des jaunes et je découvrais la chambre mieux rangé que les autres fois où j'étais venue. Je l'écoutais alors me complimenter sur mon apparence en riant et je lui tapais l'épaule en disant : Ah le flatteur ! Merci je sais je suis bonne bébé ... disais-je d'une voix de mec en mode bob le bricoleur justement ou plombier dirons-nous. là, il reprit son sérieux et me remercia avant de se mettre à m'expliquer son soucis. Il voulait que j'imprime un dossier. J'allais pret de son bureau où trônait son ordinateur et en m'approchant de la chaise qui faisait face, je tournais à nouveau mes yeux vers lui : Puis-je ?. dis-je timide en désignant l'ordinateur et la chaise. Quand il eut donné la réponse, je m'asseyais et pianotais sur l'ordinateur, vérifiant le fichier au cas où quelques chioses bloqueraient à la source. Sinon comment vas tu mon petit ? dis-je souriante et enjouée.
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Un petit rire s’échappa de mes lèvres aux paroles de la brunette et à sa façon de s’auto-qualifier d’une voix rauque digne d’un vrai bob le bricoleur. « Bonne j’aurais pas dit ça… Mignone, belle, charmante… » Ouais ouais, gentleman que voulez-vous on se refaisait pas. Le choix des mots avait son importance, je trouvais que –bonne- avait une connotation un peu négative que je n’appliquerais pas à la jeune femme. Ma réparatrice préférée s’approcha de la machine qui faisait des siennes, me demandant si elle pouvait et je répondis avec humour : « C’est bon, j’ai effacé tous les sites pour adultes de mon historique, tu peux utiliser l’ordi… » Oublions le côté gentleman donc. Je me marrai avant de l’observer s’installer, et elle commença son dépannage, papotant en prenant de mes nouvelles au passage. « Oh tu sais, c’est pas la grande forme… Emrys, mon frangin, a du partir pour obtenir un emploi… J’suis content pour lui hein, mais il me manque c’est terrible… » (Désolée ma So tu me tendais une perche SOS bourrage papier (Noa) 2474380249 J'oublierais jamais ton Emrys SOS bourrage papier (Noa) 2511619667 ) Mon aîné me manquait, et il n’avait pas été le seul de mes proches à déserter. Depuis la rentrée c’était l’hécatombe. « Je me sens un peu seul là… » Je fis une petite moue tristoune, espérant l’attendrir avant de m’inquiéter de son moral à elle : « Et toi, comment tu vas ? »
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Ah sacré Priape ! Il passait son temps à avoir des soucis en technologie et c'est dailleurs ainsi que nous nous étions connus alors qu'à la bibliothèque, son ordinateur avait fait des siennes et que je l'avais aidé. Si ça nous avait aidé à nous rapprocher, clairement, c'était comique qu'un gars soit plus nul qu'une fille dans cette matière, ce sujet. Je fus touchée et eut quelques peu les joues rosées quand il me qualifia plus de charmante, belle et mignonne plutôt que bonne. Je le tapais sur l'épaule en riant : Charmeur va ... Quand j'avais demandé à atteindre la machine, le jeune homme me fit à nouveau rire parce qu'il m'annonça avoir supprimer tout les sites pour adultes alors je secouais la tête, las de ces bêtises tout en montrant d'un air malicieux que j'étais morte de rire puis je l'écoutais continuer de converser. Il m'expliqua clairement que son frère lui manquait et je fus touchée, énormément, pensant à mon autre soeur et surtout, comment je ferais sans ma chère Destiny, ici avec qui c'était autant l'amour que la guerre vu que j'étais comme une maman pour elle et que ça plaisait pas toujours. Je tapotais sur les touches de l'ordinateur, cherchant chaque paramètre et pour les vérifier. Il poursuivit donc en m'expliquant qu'il se sentait seul et je ne pus que dire d'une voix pleine d'émotion : je te comprend... je serais si triste si Destiny partait comme ça ... Je baissais les yeux, me stoppant dans mes recherches d'un coup. Là, il me demanda comment j'allais et je touchais à présent l'imprimante afin de regarder en son intérieur si rien ne bloquait. Finement, j'arrangeais au mieux le papier puis tapotais de nouveau : Oui, ça va ... je n'ai pas grand chose de nouveau dans ma vie ! elle est un peu nulle dis-je presque trop sincère. Je tapotais violemment sur les touches et je tentais de lancer l'impression. Là, une feuille sortait. Oh je crois que j'ai réussi ... t'es vraiment nul ma parole ! Dis-je en me levant et le tapant pour le punir de pas avoir réfléchi mais bien sur, en rigolant.
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 J’eus un petit sourire satisfaisait en la voyant touchée par mes mots, ses joues rougissant légèrement, avant qu’elle ne me tape l’épaule en me qualifiant de charmeur. J’haussais les épaules avec un petit rire puis je la regardais s’attaquer à la réparation. Papotant en même temps, je lui confiais le manque et le vide que je ressentais depuis le départ de mon frère Emrys, une situation que la jeune femme pouvait facilement imaginer étant donné que sa sœur était sur le campus également. « L’important c’est qu’il soit heureux… » C’était comme ça que je me consolais, en me disant qu’Emrys, que Denys aussi, ils étaient tous les deux épanouis là où ils se trouvaient. La brunette continuait son taf comme une chef, me répondant concernant son moral qu’elle allait bien, mais elle ajouta qu’elle n’avait rien de nouveau dans sa vie. Y’avait une note de déception dans sa voix. Mais je n’eus pas le temps de la questionner car déjà elle se retournait vers moi, me tapant en me traitant de nul. « Hey ! C’est toi qui es trop forte c'est tout ! » tentai-je de me défendre. « Bon bah tu vois, tu pourras rajouter un dépannage passionnant à la liste de tes aventures palpitantes. » ajoutai-je avec une certaine ironie. « Tu restes trop derrière tes ordis, voilà ce qui se passe. Faut sortir ma belle. » Genre même moi le jeune papa interne de pédia, si ça se trouve je sortais plus qu’elle.
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