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you are my everything, i have to tell you.
░░░░░░░░ feat. Tate L.MurrayUne journée de plus. J’étais arrivée au travail une demi heure en avance pour me mettre dans l’ambiance du café et du chocolat chaud. J’adorais cette odeur et surtout voir les gens arriver petit à petit avec une mine affreuse et s’en aller un sourire aux lèvres parce qu’ils avaient eu leur dose de caféine adéquate pour se sentir mieux. Je travaillais pendant deux heures non-stop, ne m’arrêtant presque jamais, servant encore et encore ces inconnus en nettoyant les tables après leur départ. J’avais passé une nuit plutôt calme contrairement à d’habitude et c’est sans doute pour ça que je me sentais si bien d’un seul coup. Mes équipiers et moi on s’envoyait de temps à autre des serviettes à la figure pour s’amuser quand le café était plutôt calme. Ça me faisait rire d’avoir des gens si joyeux autour de moi, et ça me faisait vivre de nouvelles choses. En entendant la porte s’ouvrir je me tournais et voyais Tate entrer. Je me dirigeais derrière la caisse pour dire aux autres que je prenais ma pause pour passer du temps avec lui et il me remplaçait comme il le fallait. Je me m’étais devant mon ami, le prenant dans mes bras. « Alors, ce sera quoi pour toi aujourd’hui ? » Je le lâchais avec un sourire aux visages, et je disais à un des garçons du service que je prendrais quant à moi un chocolat chaud avec des petits morceaux de guimauve sur le dessus. Il attendait la commande de Tate avant de se mettre au travail et moi je n’arrivais pas à me défaire du sourire sur mes lèvres, c’était vraiment anodin et étrange de me voir comme ça. Normalement, j’esquissais toujours un visage neutre, une bouille que les gens essayaient tant bien que mal de transformer en sourire, mais ce n’était jamais facile. Alors oui, j’appréciais beaucoup Tate, surtout parce que je n’avais pas à jouer la comédie avec lui, j’étais simplement moi. « Viens on va s’asseoir et tu me diras comment tu vas en attendant que notre commande soit prête. » Je l’attrapais par la main, et je l’emmenais vers la table près de la fenêtre pour qu’on puisse discuter ensemble. J’étais une vraie pile électrique. Je n’arrivais plus à m’arrêter de presque sautiller sur place. Mais, je ne le faisais pas, bien sûr.
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