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Priape ‡ Pourquoi en faire tout un secret ?

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Pourquoi en faire tout un secret ?

Le retour des morts, ça se fête dignement. Surtout lorsque les morts ne sont jamais partis en fait. Zoïa ne sait pas combien de verre elle a avalé lors de cette soirée. Sans doute autant que la solitude le lui a permis. D'habitude, elle ne la vit pas mal. Mais ces derniers temps, c'est plus difficile dirons-nous. Pas de quoi briser la surface de glace néanmoins. Au contraire, elle semble plus épaisse que jamais. La Rousse s'est appliquée à maquiller son visage anguleux des traits d'un squelette mexicain, en hommage à son été... indien. Comme il lui semble lointain désormais. La Volcanique déambule, libre, libérée, des conventions, des apparences, tout est tellement plus facile lorsque la terre entière porte un masque. Elle se retrouve presque seule dans cette forêt tourmentée. Salem, la ville des sorcières, la ville des brûlées vives, et c'est comme une familiarité qui résonne dans ses veines. Son regard se pose ensuite sur le dos de Priape. Il n'a pas à se retourner pour qu'elle le reconnaisse. « C'est raté pour me fuir cette fois-ci Zacharias. » Sa voix se fait moqueuse, froide et ivre, il faut l'avouer. « Faut croire que je suis là pour te hanter. » Ses sourcils se haussent, déformant son masque exsangue dans une mimique peu singulière. Leur dernière rencontre, s'est finie de manière glaciale et elle en porte encore le ressentiment.

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La soirée battait son plein et je m’étais un instant échappé de la clairière, portable en main, essayant de contacter Brynn qui ne s’était toujours pas pointée pour notre rendez vous. Mais au dernier moment, je me ravisais à lui écrire. Je lui laissais encore une heure pour arriver avant d’envoyer un message. Après tout, c’était censé être notre premier rencard, si elle ne venait pas, ça voudrait tout dire… J’étais en train de ranger mon téléphone dans ma poche lorsqu’un craquement me fit réagir. J’eus un instant un mince espoir en entendant ce bruit de pas dans mon dos, mais il ne s’agissait pas de Brynn. Je le compris en reconnaissant bien vite la voix de mon ancienne rivale. Zoïa. Je me retournais pour lui faire face, ma hâche ensanglantée en main, accessoire indispensable à mon déguisement de bûcheron tueur. « Fais gaffe j’suis armé, c’est peut être toi qui devrais fuir… » menaçai-je avec un petit rire, voulant me montrer drôle. Mais je sentis bien vite à son regard et au ton de sa voix que notre dernière rencontre en date lui était restée en travers de la gorge. Je fis un pas vers elle, sourcil froncé : « Quelque chose ne va pas ? Si c’est pour l’autre fois sur le toit, j’suis désolé y’avait Maxym, j’avais pas le choix. » Parce que la brune avait l’air suffisamment perspicace pour griller que quelque chose s’était produit entre nous, c’était pour cela que j’avais opté pour l’agressivité alors. Apparemment, ma tactique n’avait pas du plaire à la jeune femme…
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Les prunelles délavées observent le visage ensanglanté, un sourire amer aux lèvres. Si il savait comme il rendait son rêve réalité par cette vision. Et comme elle avait vu bien pire en vrai. Les traits peints de motifs sombres et clairs ne laissent cependant pas transparaître grand chose, si ce n'est ses billes incandescentes, que seuls les expérimentés savent déchiffrer. La question est de savoir si Priape en fait partie depuis toutes ces années. Elle ne sait pas vraiment. « Je suis déjà morte alors je ne crains rien. » réplique-t-elle sur le même ton. Sa phrase, il la prendra au degré qu'il souhaite. En bonne tourmentée qu'elle est, l'Incendiaire aime entretenir le mystère dans ses mots et dans ses attitudes. Voilà qu'il fait allusion au dernier épisode sur le toit. Qui ne lui a pas plu certes, comment pouvait-il en être autrement en même temps ? « Pas le choix de quoi ? » De lui parler comme une merde, d'être froid comme elle pouvait l'être. Sinon quoi ? Ca lui faisait tant peur qu'on découvre qu'il pouvait apprécier une femme comme elle. Elle s'en fichait au fond, elle ne demandait pas à être mise en lumière, l'obscurité lui allait tout aussi bien et ce qui leur appartenait ne concernait personne, alors pourquoi redoutait-il autant une possible révélation puisqu'elle n'avait aucune intention de le faire ?

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Je ne m’étais pas vraiment attendu à lui faire peur de toute façon. C’était quand même Zoïa Rosenbach qui me faisait face. Il fallait plus qu’un jouet en forme de hâche et un peu de faux sang pour l’apeurer. Mais sa répartie pouvait effrayer aussi. Peut être que je la connaissais trop pour m’y laisser prendre. Choisissant de comprendre ses mots au deuxième degré, comme une référence à son costume du jour, je fis un pas vers elle, scrutant attentivement son visage. « Je vois ça… Joli maquillage. » commentai-je. Mais vu sa froideur, je conclus rapidement que quelque chose était resté en travers de la gorge de la rouquine. L’épisode du toit sans doute. Mes explications tombèrent à plat ne me valant qu’un peu plus de rancune et une lueur glacée dans ses yeux. « Pas le choix de me comporter autrement. » me justifiai-je. « Tu voulais que je fasse quoi Zoïa ? Que je t’offre mes talents de masseur pour te remercier de nous avoir ouvert ? » Mauvaise idée Priape, de relancer ce sujet précisément. Mais c’était clairement ce qu’on avait voulu étouffer, ce qui m’avait poussé à adopter la technique Rosenbach du glaçon pour éviter de s’attirer la curiosité de la brune. « Maxym aurait trouvé ça suspect… non ? » Si elle avait perçu un semblant de complicité entre nous, cette espèce d’étrange alchimie qui nous liait inexplicablement. « Tu ne vas pas m’en vouloir pour ça quand même ? » Parce que je la sentais piquée, distante, du moins encore plus que d’habitude.
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« Merci. » Elle déteste ça. Cette conversation sans fond, ces mots prononcés juste pour masquer le malaise. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle l'a interpellé dans cette forêt. Elle aurait aussi bien pu faire demi-tour et il ne l'aurait même pas deviné. Pourquoi s'acharner sur une peine déjà perdue ? Elle n'avait pas réfléchit. La colère la tiraillait trop pour feindre l'indifférence et c'était un jeu dangereux auquel elle s'adonnait à présent. Les prunelles métalliques toisent le Dunster face à sa réponse. C'est parfois un vrai crétin. « Il y a une nuance entre être désagréable et se sauter dessus, tu crois pas ? » Elle soupire et se mordille la lèvre machinalement. « C'est pas écrit sur ton front quand tu me parles tu sais ce qui s'est passé entre nous. » Ses épaules se haussent, reprennent un semblant de distance entre elle et lui. « Et d'ailleurs, il ne s'est rien passé. » Que l'orgueil lui fait dire. Parce qu'avouer l'inverse est tout simplement insurmontable pour son ego. « Maxym sait qu'on entretient une relation contradictoire, elle n'aurait pas été étonnée, la seule chose qu'elle voulait c'est descendre de ce toit de toute façon. » Elle n'était pas du genre à parler de ses sentiments, de ce qu'elle ressentait pour les gens, à personne et surtout pas à elle-même alors d'autres, c'était encore moins envisageable. Ce qu'elle avait compris en tous les cas, c'est qu'elle devait fuir, le fuir, parce que ce truc entre eux ne les mènerait nulle part et surtout parce qu'elle ne pouvait pas lutter. « Pour t'en vouloir, il aurait déjà fallu que je t'ai donné quelque chose. » Les billes se relèvent et se teintent de sarcasme. C'est la seule parade qu'elle peut trouver pour sa protection, celle d'être détestable. Machinalement, elle se rapproche de l'arbre non loin d'eux, et en touche l'écorce. « Va donc couper quelques arbres va. » Compliquée la Demoiselle Rosenbach, c'est elle qui lance la discussion et qui la boude désormais. Mais l'espoir de le décourager n'est pas vain, elle en est intimement persuadée.

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« Arrête tu exagères un peu, je n’ai pas été si horrible que ça… » Au final, si elle me reprochait mon comportement distant et sur la défensive de cette fameuse fois sur le toit, c’était quand même l’hôpital qui se foutait de la charité. Mais malgré tout, j’étais conscient de ne pas avoir eu une attitude irréprochable, alors même qu’elle était venue pour nous aider ce jour là. C’est pourquoi je tâchais de me justifier, des explications qui ne dupèrent pas la rouquine un seul instant puisqu’elle souligna avec justesse que notre égarement de l’été n’était pas inscrit sur notre front, se reprenant ensuite pour affirmer qu’il ne s’était rien passé. « Ecoute, je suis désolé… J’aurais pu éviter d’être aussi énervé ce jour là mais… C’est compliqué pour moi ces derniers temps. » Mila et Talya, ma nouvelle paternité, Val qui s’en allait, Emrys maintenant... Le seul point positif du moment, c'était Brynn et même ma complicité avec la jolie cabot venait plus au moins de s’effriter. « J’aurais pas du m’en prendre à toi pour autant. » Je reconnaissais mes tords ouvertement. Mes excuses n’allaient peut être pas suffire à l’attendrir, allait-elle m’en vouloir ? Mais plus qu’un maquillage de squelette, c’était le costume de la Zoïa détestable que la jeune femme avait enfilé ce soir. Fuyant vers un arbre, ne répondant qu’avec sarcasme, cherchant volontairement à me rabaisser, sa rancœur était plus que visible. Je la rejoins, répondant à sa remarque qui se moquait clairement de mon déguisement. « Tu sais que c’est une hache en plastique, je vais pas aller loin avec ça… » Ma main vint alors un instant se poser sur la sienne qui caressait du bout des doigts l’écorce du conifère. « Arrête ça Zoïa… » Arrête de jouer les fuyantes, arrête de me repousser, arrête de refuser mes excuses… Je ne pouvais pas croire qu’un saut d’humeur d'une fois allait avoir réduire à néant tous les progrès que nous avions fait ces derniers temps…
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Son comportement n'avait pas été horrible certes. Zoïa avait été bien plus rudoyée que cela. Mais voilà pas par lui. Le doux et attentionné Priape, cela l'avait étonné venant de sa part et c'est le risque après tout lorsqu'on s'ouvre de se voir écorcher. Ses lèvres se scellent. Que répondre sans s'exposer davantage ? La situation ne semble pas lui offrir de solution. Lui, il est tellement habitué à parler de lui, de ses sentiments, à donner que ça lui paraît normal et ça lui arrive d'envier cette normalité lorsque cela ne lui donne pas la nausée. Le cœur au bord des lèvres. Le menton fier se relève, mais le regard conte une toute autre histoire. Pour qui sait lire. « Il n'y a pas que pour toi. » Que c'est compliqué, soit dit-en passant. La Rousse se doit de jouer avec ces sensations contradictoires en elle, doit gérer la distance avec son frère et le chagrin qui dévaste son meilleur ami qu'elle console pourtant de ses bras impuissants. Certes, sans doute de petits soucis comparé à lui, mais quand même. Une façon de lui signifier qu'il n'y a pas que lui dans cette histoire, et que même une Incompréhensible existe quelque part même si elle ne doute pas d'être une relation parmi d'autres aux yeux du Grec. Une fille un peu bizarre à laquelle on s'attache, un peu comme ces bêtes de cirque qu'on se sentirait coupable de ne pas aimer et qu'on s'applique alors à ne pas rejeter. Pour se donner bonne conscience. Le tourment ne l'envahit cependant pas davantage. Lorsque les doigts masculins frôlent les siens, frêles. Sa main se retire vivement avant d'empoigner la chemise de façade de deux poings. Voilà que la colère sourde l'anime. Zoïa la folle, l'Ivre démesurée, il ne la connaît pas encore celle-ci. D'ailleurs, elle le voit puisqu'il ne réagit pas, sans doute trop abasourdi. La Flamboyante plaque le Doré au tronc et s'empare d'un cordage. Un rire hystérique envahit sa gorge et la rend sourde aux protestations, voilà qu'elle l'attache, le liant au bois hanté sans même réfléchir à la folie de son geste. La Vengeance est un plat qui se mange froid. Sa bouche carmine se rapproche de celle du Grec, sans doute y perçoit-il quelques effluves d'alcool, sans doute ne veut-il pas y répondre, voudrait-il la fuir, elle et toute cette situation. Elle est si habituée à ce rejet en refrain. Les lèvres s'appliquent à celles masculines. Baiser fatal. Comme une répétition générale du tourment. « Allez n'exagère pas, ce n'est pas si horrible. » Les mots repris par sa propre bouche comme sanction en sarcasme.

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[quote="Priape Zacharias"]
  Est-ce que l’enchainement d’imprévus et de coups durs depuis le début d’année justifiait réellement le comportement agressif que j’avais eu lors de son sauvetage sur le toit ? Probablement que non… Pas plus que la présence là bas de son amie Maxym... D’ailleurs, c’était pour cela que je finis par présenter mes excuses à la jeune femme, citant malgré tout la rentrée compliquée comme cause parmi tant d’autres. Zoïa en profita pour souligner que je n’étais pas le seul à faire face à des –complications- « Tu veux en parler ? » demandai-je prudemment, me doutant que la réponse serait surement négative. On ne pouvait pas souffler un vent glacial un jour et s’attendre à ce que la personne se confie à nous ensuite. J’étais probablement la dernière des oreilles à qui elle aurait envie de se livrer à propos de tout cela. Mais malgré tout, je voulais minimiser l’incident, je n’avais pas été –si horrible que ça- si ? Et là voilà qui s’éloignait, la main sur cet arbre, et je m’appliquais à la rejoindre, cherchant à m’emparer de ses doigts qui filèrent sous les miens. Et, sans que je l’ai vu venir, très rapidement, le temps d’un clignement de paupière, la demoiselle s’était emparée de ma chemise avec force, me plaquant contre l’écorce du conifère. Une expression de franche surprise éclaira mon visage. Je m’étais attendu à ce qu’elle m’envoie bouler, à ce qu’elle joue les distantes à nouveau, que l’éternelle rivalité qui nous avait toujours animés resurgisse de plus belle, mais je ne m’étais certainement pas attendu à ça. Et c’était probablement ma stupéfaction qui m’empêcha de réagir, de protester ou ne serait-ce que de bouger lorsque je sentis les cordages se resserrer sur moi. Lorsque je retrouvais ma mobilité, c’était déjà trop tard, elle m’avait solidement attaché : « A quoi tu j… » commençai-je en relevant un regard interrogateur vers elle. Pas le temps de finir ma question, sa bouche fondit sur la mienne me réduisant au silence d’une manière très efficace. Un baiser qui n’avait rien à voir avec celui que nous avions échangé durant l’été. Un baiser volé, extorqué, au goût alcoolisé et qui voulait surtout montrer qui avait le pouvoir, en l’occurrence à ce moment précis c’était elle. Et lorsque la pression de ses lèvres sur les miennes cessa et qu’elle me ressortit mes mots avec un certain sarcasme, je compris que non, l’épisode du tout n’était pas du tout digéré et que ce qu'elle s'amusait à me faire vivre là, ce n’était pas un quelconque fantasme, une envie insoutenable de m’embrasser à nouveau, non c’était une vengeance. La vengeance version Zoïa. « Détache moi… » ordonnai-je en m’énervant sur mes liens.
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Elle sait que c'est le perdre en agissant de la sorte. Quelque part, au travers des pensées biaisées par l'alcool. Elle sait que le risque est pris et que la sanction suivra. Mais elle préfère le perdre puisqu'elle ne peut l'avoir vraiment. Puisqu'en bonne égoïste, elle est incapable de donner. Glaciale des sentiments ou trop à vif, c'est selon. La folie la dévaste, l'impulsion des substances illicites noyant la raison de son cerveau tortueux de Solitaire. Les pommettes exsangues se relèvent pour toiser celles ensanglantées du Grec. Le feu contre la glace. La vie contre la mort. Et la Belle a depuis longtemps choisi son camp. Bien trop obstinée pour décider de changer une trajectoire déjà toute dessinée. La Volcanique s'applique à faire le tour de l'arbre comme pour contempler son œuvre, sa folie en face. Sa faiblesse... peut-être ? Quelque part, entre le clair puis l'obscur dont elle est capable. « Quelqu'un s'en chargera ne t'en fais pas. » Un sourire étire sa bouche de Squelette. Les mains tatouées reposent sur la poitrine quadrillée du jeune homme, s'y appuyant pour mieux s'en séparer. « Sans doute une jolie Blonde traînera par là et viendra à ton secours, après tout, tu ne peux pas y résister. » Oui Priape collectionne les Blondes et elle aime à s'en moquer. Mais elle comprend, elle les aime bien aussi les Blondes, leurs cheveux dorés de miel et leur air angélique ou bien diabolique c'est au souhait. La Demoiselle s'éloigne de quelque pas et se retourne furtivement en haussant les épaules. « A moins que tu ne comptes que sur ta propre force. Nul doute que tu parviendras à te détacher de toi-même. Tu es plus fort que tu ne le penses. » Ou bien c'est moi. Je ne sais pas en fait. Ce miroir que tu peux être, ce contraire de ma facette, et je te brise. « On ne peut compter que sur soi, il va falloir que tu apprennes. » La solitude au bout du compte, c'est ce qui nous attend tous. J'ai juste choisi de prendre de l'avance.

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 Elle s’amusa, tournant autour du tronc comme pour vérifier que les liens étaient solidement fixés, que j’étais bien attaché, que je n’allais pas m’échapper. « Ca suffit maintenant, c’était drôle, on s’est bien marrés, maintenant détache moi… » fis-je avec une voix de plus en plus agacée, mais où pointait également une note d’appréhension. Parce qu’au fond de moi, je l’en savais capable. M’abandonner ici, au milieu de la forêt, lié à cet arbre, condamné à attendre qu’une bonne âme passe par là pour me libérer. Mais aucune de mes paroles ne sembla la faire changer d’avis, puisque la rouquine me fit savoir que quelqu’un se chargerait bien de me détacher. « Arrête Zoïa, déconne pas… Si ça se trouve personne ne va s’aventurer ici avant des heures… » Et puis merde, j’avais rencard avec Brynn quoi… Un rencard qui ne voulait rien dire du tout, un rencard qui prenait de plus en plus des airs de lapin vu que la blonde ne s’était toujours pas manifestée, que son retard était de plus en plus grand… Ce fut comme si ma tortionnaire lisait dans mes pensées, elle évoqua une jolie blonde qui viendrait à mon secours, ajoutant que je ne savais pas y résister. « C’est donc de ça qu’il s’agit ? T’es au courant pour Brynn et ça te plait pas ? » interprétai-je aussitôt. Elle avait surement entendu des bruits de couloirs sur mon coup de cœur pour la Cabot. Bref elle continua en évoquant ensuite la possibilité que je me détache moi même, philosophant sur le fait qu’on ne pouvait compter sur soit, blablabla. Je n’écoutais déjà plus. La moutarde me montait au nez, je m’excitais comme un forcené sur les cordages. « Tire toi vite ouais ! Parce que oui je vais me détacher et je te préviens que tu vas amèrement regretter ce coup de p… » Je me stoppai avant de prononcer la fin de ma phrase. Même en colère, je maitrisais mon langage. Priape ‡ Pourquoi en faire tout un secret ? 2474380249
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